Posté en tant qu’invité par pastriste:
Comme promis au jeune Léo je vais parler de mon parcours d’alpiniste ou pyrénéiste , Enfin j’aime toutes les montagnes ou qu’elles se trouvent ,rires.
Salut Léo, et au passage salut Emmanuel et Anthony.
mon profil d’alpi est plus modeste et assez éloigné de Manu et peut être moins d’Hydra.
Ma famille comme la tienne Léo n’a rien à voir avec l’alpinisme.
Maintenant du coté de ma famille maternelle ils vivent tous dans les Pyrénées Catalanes françaises au pied du Canigou qui est un sommet assez remarquable puisqu’il trône tout seul comme le volcan japonais Fuji Yama au dessus des plaines Perpignanaises jusqu’a la mer. A noel il était magnifique tout seul dans sa robe blanche dominant le litorral .
Ça été ma première montagne en culotte courte lorsque mes parents me laissaient l’été avec mes grands parents espagnols et mes cousins.
Donc les Pyrénées orientales connais à fond mais surtout rando, depuis j’y ai fais un peu d’alpi il y a quelques jolis couloirs en Cerdagne (Cambre d’Aze et Sierra de Cadi).
Pour me mettre à l’alpi il fallut attendre 1999, lorsqu’aprés 7 ans de chômage je suis entré dans la fonction publique. (Avant beaux arts, graphiste coloriste puis formation pro de réalisateur audiovisuel). (Débouché minable)
J’ai été titularisé agent du patrimoine services des archives départementales en 2000 au conseil général du Tarn, mon département de naissance et celui de ma famille paternelle.
Du coup je me suis inscrit à deux clubs montagne FFME à la fois, rires.
Au début c’était rando chargé comme un couillon et totalement ignare en matière d’alpi.
Puis l’été 1999 un de mes club m’a invité à faire leur semaine de camp d’été dans les alpes moi le gaffet total.
C’était à Chamonix on m’avait promis que je ferai que de la rando, ben je me suis fait manipuler par le président et le guide sans savoir ou j’allai.
Je me suis retrouvé d’abord à faire (Clochers Clochetons de Planpraz) en short et basket.
Savait même pas ce qu’était un baudrier et des chausson à l’époque, t’ai chopé une pression à regarder les toits de Cham tout petit, j’ai niqué mes basket tout neuf et râpé toute les jambes rires.
Ensuite ils m’ont bombardé au Mont Blanc par les trois monts, une vraie catastrophe !
J’avais jamais fait que de la rando tranquille avant et j’étai loin d’être préparé.
Au pied du Tacul je me suis effondré complètement rôtie après une course au pas de charge depuis l’aiguille du midi ou j’ai failli tomber sur l’arête.
Ramené en urgence à l’aiguille du midi par le guide suis rentré mortifier chez moi me faire soigner par les bronches par un toubib des sports.
J’avais 34 ans à l’époque, beaucoup aurait été dégoutté après un tel traquenard.
Le 20 janvier j’aurai 41 ans, suis encadrant et premier de cordée alpinisme dans mon CAF.
Dixit le guide qu’emploi toujours mon club (qui est passé au CAF) je suis sa plus rapide progression de toute sa carrière. (J’ai enchaîné sortie fédérale, formation, sorties guides et camps d’été dans les Alpes, comme un acharné pour prendre ma revanche sur le mauvais tour qu’on m’avais joué.
J’ai fait de tout, Terrain d’aventures arêtes, falaises, mixtes, goulottes, glace, raquettes, cannyonning, un paquet de sommet dans les Pyrénées et les alpes et quelques 4000 tranquilles.
Mon premier 4000 (en tête) le Grand Paradis.
Quand au Mont blanc si je raconte cela je vais trôner au sommet de la Nimp de Strider comme un champion olympique du but, p….j’y arriverai jamais c’est pas vrai !
Du coup je veux faire ça en beauté, un jour, macarel ! La Grande Traversé Miage-Bionnassay-Gouter-Mont Blanc-Maudit-Tacul-Aiguille du Midi, na!
J’ai un niveau moyen mais je cherche pas vraiment à le dépasser ça me suffit, en tête dans l’AD SUP mixte et couloir, 4 sup en TA (en second TD). Cinq sup. en équipé.
Bon j’ai failli me tuer en voulant faire la course à la cotation avec un gars en 2002, vingt mètres de chute libre ça vous calme pour longtemps.
Honnêtement si je m’y met vraiment quand je veux je peux, mais mon groupe c’est éclaté depuis 2004 et j’ai du mal à faire des courses intéressante depuis par manque de partenaire.
Heureusement le printemps dernier j’ai rencontré au Caroux à la sortie d’une voie TA, un couple du Sancy avec qui j’ai vite sympathisé. Nadine Bret et Bernard Collanges.
Bernard parlait de ses expés lointaines.
Nadine m’as recommandé C2C et puis voila .
Amicalement Pastriste.