Posté en tant qu’invité par polo:
Je cherche des informations sur le parcours de Jean-Pierre Bouvier et de Jean-Claude Droyer (infos/photos…). Je sais qu’il y a pas mal de temps il ont fait pas mal de chose en falaises.
Tkanks
Polo
JP Bouvier JC Droyer
Posté en tant qu’invité par Baltardive:
C’est vraiment incroyable : il y a 15 ans un tel sujet aurait déclanché une polémique sans fin ! Et maintenant : terminé, oubliés.
Ma lettre sur Walter Bonatti avait donné 18 réponses… Mais je ne vais pas recommencer avec JCD et Bouvier, d’autant qu’ils ont bien vieilli et ne méprisent plus le peuple grimpeur (Peut-être ceci explique cela ?).
Posté en tant qu’invité par Oups:
Je pense que JPB n’a jamais méprisé qui que ce soit. C’est pas le style du personnage.
Posté en tant qu’invité par Baltardive:
Disons que c’était des erreurs de jeunesse 
Posté en tant qu’invité par Etienne:
Tu peux argumenter?
Parce que la Mouche a certes été impliquée dans les querelles de préséance entre nordistes et sudistes dans les débuts des 80ies, mais je n’ai jamais entendu parler de sa part de provocs du niveau de celles de JCD ( qui, en passant, ont bien contribué à faire exploser le niveau en France…). :-/
Posté en tant qu’invité par ZeBadGuy:
En quoi ca crée une polémique de demander des infos sur des grimpeurs ?
Posté en tant qu’invité par Christophe:
tout depend des realisations des grimpeurs
Posté en tant qu’invité par polo:
C’est à dire… ?
« tout depend des realisations des grimpeurs »
Posté en tant qu’invité par Etienne:
On évite difficilement la polémique lorsqu’on parle de Droyer, qui s’est plus fait connaître par son « vandalisme » que par ses réalisations grimpesques ( excellentes pour l’époque, par ailleurs ).
Adepte de l’éthique anglo-saxonne ( libre et coinceurs ), il a décidé vers la fin des 70ies de libérer « à la Bush » , c’est-à-dire en force et unilatéralement, des voies en falaise et parfois en montagne.
Là où les Belges, à Freyr, se contentaient de peindre en jaune un clou dont ils étaient arrivés à se passer pour progresser ( d’où une expression maintenant oubliée: jaunir une voie, pour « passer en libre » ), Jean-Claude Droyer alias Jeune C… Dépitonneur, virait les points dont LUI n’avait plus besoin.
Facile d’imaginer la tête des grimpeurs qui pensaient être dans un IV/A0 et qui se retrouvaient dans un 6b obligatoire, à une époque où la grande majorité d’entre eux plafonnaient dans le V/V+.
Pire, imaginez l’effet que ça pouvait faire d’aller dans la Directe Américaine, aux Drus, convaincu de passer le grand dièdre en tire-clous, avec un point tous les mètres à demeure ou presque, et de découvrir un dièdre de 90m en 6c, déséquipé, avec de sucroît une retraite plus que problématique. Inutile de dire que notre ami s’est fait traiter d’assassin à peine moins que Djee Dobbeulyou.
Mais il faut reconnaître que c’est une des raisons qui ont fait que le niveau a brusquement recommencer à progresser en France, avec les premières méthodes d’entraînement purement physique ( Bérhault, entre autres ) et la conquête des voies en dalle grâce aux spits.
Les spits, justement, JCD appréciait moyen, forcément, et, fidèle à sa logique, a plus été courir plus les voies de Grande-Bretagne que les françaises. De ses voyages à l’étranger on a hérité d’un bouquin dans la collection 100 plus belles, consacré aux falaises d’Europe, France comprise. Un conseil, quand vous le consultez: quand il dit que la voie est engagée, croyez-le!
Il y a quelques années, on le voyait encore de temps en temps au rayon chaussons du Vieux Râleur.
Quant à Jean-Pierre Bouvier, il est devenu célèbre pour avoir passé la première voie officiellement cotée 8a en France, le Chimpanzodrome au Saussois. La voie a été assez rapidement « décotée » 7c+, mais cette cotation n’a plus bougé depuis 20 ans.
Problème, dans le même temps, mais avec beaucoup moins de publicité, Bérhault ouvrait la Haine, à la Loubière (?), 8 a itou, mais dont la cotation a tenu plus longtemps.
De quoi alimenter une guéguerre entre les écoles de grimpe du Nord ( Saussois, Surgy, Bleau ), et celles du Sud, Verdon, Deux Aiguilles, puis Mouriès.
Les Nordistes surcotaient leurs voies plutôt couenneuses ( ouah, nous on est déjà au 8b alors que vous ne passez que du 7b ), alors que les Sudistes sous-évaluaient et exposaient ( vous les octos du nord vous seriez verts dans nos 5c du sud ) dans des voies généralement plus gazeuses.
Ô vous qui blêmissez dans des voies 2 degrés en-dessous de votre niveau habituel aux 2 Aig’ ou a Mouriès, vous êtes les dernières victimes de cette guerre psychologique!
Depuis, Edlinger et sa « Vie au bout des doigts » a remis la balle au centre en amenant à la grimpe toute une nouvelle génération pour qui la grimpe sera avant tout du fun, et non un concours à celui qui aura les plus grosses…
Et Jean-Pierre Bouvier est devenu un des meilleurs spécialistes de Bleau, en particulier dans les blocs en traversée.
J’ai bon?
Posté en tant qu’invité par âlex:
Etienne a écrit:
Il y a quelques années, on le voyait encore de temps en temps
au rayon chaussons du Vieux Râleur.
Y a 2 ou 3 ans j’ai acheté une paire de Miura au Vieux de Paris et je suis presque sur que le vendeur qui m’a conseillé était Jean-Claude Droyer (avec sa coupe de cheveux caratéristique mi dégarni, mi foret vierge bouclée). Je me souviens que j’hésitais sur la taille à prendre et il m’a conseillé de prendre très petit pour une bonne précision etc., arguant que le chausson se détend à l’usage. Vague essai assez concluant sur un bout de poteau…
Résultat je suis sorti du magasin avec une paire en 40.5 alors que je chausse plutot 43 ou 43.5 à la ville. Jvous dis pas la torture… (surtout en grande voie)
Posté en tant qu’invité par Etienne:
Pas de doute, c’est lui!
Il a tenté de me faire le même coup plusieurs fois.
Il est vrai que la "fabuleuse " tenue de pied des EB Super-Gratton t’imposait ce genre de torture si tu voulais faire la différence avec des Converse…
Quand je pense qu’il y en a pour se plaindre du confort (et de l’odeur! ) des chaussons actuels!!! - sans parler de l’adhérence, la précision, la sensibilité… là aussi le matos a été pour beaucoup dans l’élévation du niveau moyen.
Posté en tant qu’invité par J.Marc:
JCD vient régulièrement visiter les sites de grès alsaciens.
Il a dû s’assagir, car je ne l’ai jamais entendu se plaindre d’une trop grande densité de broches…
Et il a gardé la forme : il promène ses chaussons (trop petits) dans le 8a/b…
En tout cas, moi je vous dis qu’un parisien qui sait apprécier le grès rose des Vosges du Nord ne peux pas être totalement antipathique !!!
Posté en tant qu’invité par Etienne:
Quelque chose me dit que le grès doit être le caillou préféré du Monsieur.
Quant à la sagesse, elle vient entre autres avec l’âge. Les faits rapportés remontent à +/- 25 ans : il y a prescription!
Il est toujours sponsorisé/chaussé par EB?
Posté en tant qu’invité par Thosber:
Pour ceux qui ont quelques années de bouteille , il suffit d’aller à Buoux et de faire deux voies mythiques, pas forcement par la ligne mais parce qu’elles representent. La D S F et P G F.
Droyer Se Fache
Pilier de la Gueule Fermée
Tout est dit, à condition d’avoir 45 balais minimum!
Vieux cons que nous sommes!!!
Posté en tant qu’invité par vieux:
( ça fait bientôt 30 ans qu’on la racompte)
JC Droyer et son compagnon de cordé escaladent une voie de plusieurs longueurs. Ils ont emporté deux oranges dans la voies. Au relais, une des deux oranges tombe dans le vide.
Que dit JCD à son partenaire?
Posté en tant qu’invité par un ancien:
Merde ton orange viens de tomber…
c’est véridique c’est jcd lui même qui me la raconte.
Comme son compagnon lui reprochait d’être vorace (ce qui est la vérité) et voulais plus faire bouffe commune la nourriture était transporte dans 2 sacs distinct d’ou cet anecdote , l’orange tombant effectivement du sac du compagnon.
Pour ce qui est du deséquipement il faut comparer des choses comparables la plupart du temps ca se passait sur des itinéraires suréquipé de points progressions ce qui pour l’escalade libre n’est pas optimum
Résultat on passait de 15pts merdiques (pitons, sangles chaînes dans des lunules etc…) à un équipement au normes actuelles en plus pour le Saussois ca créait des prises de mains (vous savez c’est tous ces trous ou l’on mets les doigts ).
Il n’a fait que continuer ce qu’avait commencer ses prédécesseurs (relisez les bouquins de Paragot et Berardini le dépitonnage c’était aussi leurs passe temps favoris jusqu’à ce que ca les gène ) .
Ah c’était la bonne époque ou au café des roches les gens parlais de lui casse la tête sans savoir qu’il était assis a cote de lui.
Posté en tant qu’invité par Thosber:
l’anecdote se passait dans le Verdon et je me rappelle plus le nom de la voie.
Posté en tant qu’invité par bco4x:
c’etait pas plutot en montagne
demande a D.Chambre c’etait le compagnon du Maestro