Posté en tant qu’invité par la baltringue:
[quote=« Hugues725, id: 988594, post:60, topic:96286 »]C’est clair qu’à une époque, les exploits des Terray, Lachenal, puis Bonatti, Desmaison ont fait rêver pas mal de jeunes (moi par ex) et ont contribué à promouvoir la découverte de l’alpinisme et de la montagne.
Je ne sais pas si c’est autant le cas maintenant, et je ne sais pas si les compets de ski/alpi ou les chrono de Ueli Steck font rêver (pas vraiment en ce qui me concerne), mais il faut bien faire avec son temps. Les grandes premières en alpi ne sont plus à faire sauf en himalaya et les meilleurs alpinistes d’aujourd’hui ne font logiquement plus la une des media grand-public. Que reste-t-il ? Sans doute encore et toujours les livres et films racontant les exploits des anciens.
Et qui dit que les compet de ski/alpi ne peuvent pas mener à l’alpinisme ? cf. celui qui accompagnait le maitre du ski extrême pour la première descente à ski au nant-blanc et qui semble plutôt venu à la montagne par la pratique de la competition (ski de fond, vtt, puis ski/alpi) [ffme.fr/archive/ski-alpinisme/1999/edf99/membre/gignoux/gignoux.htm][/quote]
d’accord avec toi. Il me semble que très souvent, l’alpinisme faisait les gros titres de paris match. Bonatti aux drus, au cervin, le sauvatage des drus, vincendon et henry, tragédie du Freney…
Les valeurs véhiculées par l’alpinisme ( engagement, amitié virile, courage, tragédie … ) étaient en phase avec celles de l’époque. Aujourd’hui ca fait plutôt fuir, ces valeurs.
Un Béraulht ( dernier alpiniste un peu connu, sa mort était passée au journal… ) véhiculait le contraire : plaisir, esthétique des voies et des mouvements et c’est pour ça qu’il était ( un peu ) médiatique. ( alors qu’il engageait aussi comme un cochon parfois )