Je suis nul en trail... ou pas?

Pour t’amuser, vu que tu n’es pas très loin, tu peux faire le test du Criou (il y en a d’autres dans le coin : refuge du Grenairon, ou ton Scionzier-Romme). Voici le temps que j’avais mis quand comme toi je ne faisais pas encore officiellement du trail (c’était le 3 août 2012) :

Aouille de Criou depuis les Vallons (74), 15,6km, +1490m, 19,1%

montée 1h34min, +951m/h
(1h0min pour les chalets de Criou, 5,9km, +947m, 16,1%, 947m/h; 34min pour le sommet, 1,9km, +543m, 28,3%, 958m/h)

descente 1h, -1490m/h

Ensuite tu cherches mes résultats en trail et tu compares. Mais pour les distances longues il faut aussi considérer son indice d’endurance.

Je suis toujours interloqué par ce genre de pratique : quelle est l’intérêt de participer à une course, alors qu’on peut en faire autant sans que personne ne nous dise ou ne nous impose rien (ne me dite pas que vous avez besoin de balisage spécifique au trail pour suivre un sentier ?) ? A part perdre XXX€ d’inscription, je ne vois pas…
Si l’intérêt est qu’en course on peut toujours trouver un « lièvre » pour nous tirer, ça signifie que c’est plus difficile hors course, et que la perf a plus de valeur (c’est du trail « solo », c’est engagé, attention !).
Si c’est pour la convivialité, pas besoin d’une organisation et d’une pub tout azimut pour rameuter 300 coureurs, à 5-10 c’est déjà bien sympa, et on est bien plus libre pour l’organisation (on peut facilement décaler d’un WE au suivant, pas besoin d’attendre l’année suivante).
Si c’est pour les ravitos, ça signifie qu’on est moins autonome que le randonneur lambda : faudrait peut être déjà apprendre à être autonome en rando avant de vouloir aller vite.

ça dépend si tu étais en collant, en chaussures de trail fluo et si tu avais des bâtons, sinon ça ne compte pas ! :smiley:

Dans le temps, je faisais ça en 2h45, en super guides, avec sac à dos contenant pas mal de trucs (pull, veste, thermos, pic-nique, …), et piolet à la main.
Il faut dire que dans ce temps-là il y avait le fameux « névé de la grande pente ». Il était là toute l’année, et en été était parfois en neige bien dure (certains mettaient des crampons pour le remonter).

Maintenant, moi je ne courre plus trop en montagne (because les genoux…), et puis il y a tellement de choses à admirer en chemin !
François il courre encore (sacré papy !), mais il faut dire qu’il a un passé de marathonien, ça doit aider ?

Sinon, j’ai quand même une question pour les trailers : ça fait quand même des chocs sur les articulations, de courir en montagne (surtout en descente) : vous ne vous abîmez pas un peu quand même à la longue ?

J’imagine que c’est pour l’ambiance.
ça doit booster de se retrouver là-dedans.

Le but est justement de ne pas faire de choc (facile à dire !). Il faut courir (ou marcher) sur le bout du pied, avec le talon qui ne touche pas le sol, ou en douceur après la pointe, en visant des « marches ». Comme tout ongulé ou félin qui se respecte…
Cette technique est bien sûr utile tout le temps, pas seulement pour courir (je l’utilise pour descendre des escaliers, mais là en plus je descends +/- en crabe pour pouvoir descendre plus vite tout en limitant les chutes ou les conséquences d’une chute).

Posté en tant qu’invité par Rico L’asticot.:

Finalement, on a 2 pages de réponses a coté de la plaque et les réponses de Lucio qui visent juste.

[quote=« Bubu, id: 1536524, post:22, topic:135619 »]Je suis toujours interloqué par ce genre de pratique : quelle est l’intérêt de participer à une course, alors qu’on peut en faire autant sans que personne ne nous dise ou ne nous impose rien (ne me dite pas que vous avez besoin de balisage spécifique au trail pour suivre un sentier ?) ? A part perdre XXX€ d’inscription, je ne vois pas…
Si l’intérêt est qu’en course on peut toujours trouver un « lièvre » pour nous tirer, ça signifie que c’est plus difficile hors course, et que la perf a plus de valeur (c’est du trail « solo », c’est engagé, attention !).
Si c’est pour la convivialité, pas besoin d’une organisation et d’une pub tout azimut pour rameuter 300 coureurs, à 5-10 c’est déjà bien sympa, et on est bien plus libre pour l’organisation (on peut facilement décaler d’un WE au suivant, pas besoin d’attendre l’année suivante).
Si c’est pour les ravitos, ça signifie qu’on est moins autonome que le randonneur lambda : faudrait peut être déjà apprendre à être autonome en rando avant de vouloir aller vite.[/quote]
Ca tient pour partie à cet instinct grégaire plurimillénaire ainsi qu’à la chimie des gonades qui poussent l’homme (particulièrement le sexe masculin, il y a toujours plus d’hommes que de femmes inscrits sur des courses à pieds) à se comparer et s’identifier aux autres.
C’est l’essence de la compétition, un mélange de domination, de pouvoir et de flagornerie en circuit fermé de son ego.

Ca n’empêche pas, je dirai même ça implique pour moi, de faire des sorties longues en montagne afin de pouvoir justement aller au bout -sans trop de dégâts- de ces courses longues à très longues.
Personnellement, je fais bien sûr les deux, et plus souvent seul qu’accompagné.
Au fil des ans, les départs des quelques trails longs organisés auxquels je participe chaque année me sortent de plus en plus par les yeux avec leur noria d’hommes-sandwiches comico-pathétiques et je n’attends qu’une chose, à savoir le coup de sifflet du starter qui d’une part fera taire tout le monde, et d’autre part me permettra de me retrouver tout seul -au bout d’un temps variant de quelques dizaines de minutes à quelques heures en fonction de la longueur de la course et du nombre de participants.

Les ravitos, ça permet justement de s’alléger pour aller plus vite et couvrir plus de distance dans des conditions de sécurité optimisées.
Ca tombe sous le sens mais je le dis quand même.
Et sur le papier ça ne remet pas en cause la capacité d’autonomie, pour peu qu’on l’ait acquise auparavant, par de la rando.-bivouac par exemple.

Et pour répondre à la question initiale de Coureur de jupon, le mieux est tout simplement de participer à une course organisée, il y en a pléthore chaque week-end, en toutes régions et toutes saisons…(et il commence à y avoir quelques jupes sur les courses)

ortho.

Posté en tant qu’invité par Matt7:

On pourrait ajouter :

  • la facilité d’avoir un itinéraire balisé permettant d’être à peu près sûr de ne pas galérer en se perdant (dommage se diront certains…), plus la sécurité fournie par l’organisation et le fait d’être nombreux (rassurant pour son entourage notamment)
  • la difficulté de trouver des partenaires ayant plus ou moins le même niveau, les mêmes disponibilités et les mêmes envies au même moment. Les courses organisées, la date est bloquée longtemps à l’avance, c’est plus facile que de se mettre d’accord sur une date et une destination avec un groupe d’amis !
  • la recherche de reconnaissance sociale : le fait de pouvoir dire « ça j’ai fait » c’est très con mais ça marche ( pour preuve, tout le cinéma avec les t-shirt de « finisher » même pour des trails de 10kms…)
  • l’ambiance (qui fait fuir certains mais qu’apprécient d’autres) et l’impression de faire partie d’une communauté partageant une même passion.

Perso je me retrouve dans l’approche de campdedrôles : que ça soit en trail ou en vtt l’essentiel de ma pratique c’est en petit groupe ou en solo mais je fais deux ou trois trucs organisés par an, histoire d’avoir un bel objectif, de situer un peu mon niveau, de rencontrer ou retrouver d’autres pratiquants que ses partenaires habituels, et enfin de pouvoir frimer un peu dans les diners en ville :wink:

… Et ça marche ?? Tu passes pas pour un gros naze ???

Je fais la verticale de Fully en 1h30 minutes alors que les meilleurs la font en moins d’une demi-heure.

Je me sens inutile et sans gloire.

Je file directement me jeter dans le Rhone. Adieu monde cruel.

Pollueur !

[quote=« Bubu, id: 1536649, post:31, topic:135619 »]

Pollueur ![/quote]

M’en fiche, Ca polluera Geneve, Lyon et Les Bouches du Rhone en suivant le fil de l’eau. Bref rien qui ne vaille la peine d’etre sauvé.

Posté en tant qu’invité par Matt7:

[quote=« Al., id: 1536640, post:29, topic:135619 »]

… Et ça marche ?? Tu passes pas pour un gros naze ???[/quote]
Il faut choisir son public, ça marche bien si tes interlocuteurs n’y connaissent pas grand chose mais ont entendus que ce que tu as fait est un truc super dur, qu’il y a eu plein d’abandons, etc…
En enjolivant un peu, tout en faisant le modeste ça marche bien :stuck_out_tongue:
Faut quand même t’assurer qu’il n’y a pas de vrai trailer bien plus fort que toi dans l’assistance qui risquerait de casser ton coup… :confused:

Pour en revenir au titre de ce fil, en matière de sport on est souvent le nul de certains et un dieu du stade pour d’autres…

Bonne idée, alors faut dîner avec des philatélistes ou des scrabbleurs pour pouvoir passer pour un fondu de sports extrêmes dopé à l’adrénaline ?
En même temps si un base jumper a eu la même idée que toi, ta soirée est foutue :stuck_out_tongue:

Si l’objectif de frimer dans ces soirées est de sauter, peut-être que le base jumper est occupé ailleurs :stuck_out_tongue:

On le comprend, une soirée avec des philatélistes et des traileurs, ça doit pas être super rigolo … :stuck_out_tongue:

Moi, a 13 ans, je fais 2300m de dénivelé positif en 4h30, avec de grosse chaussure et un gros sac en marchant.

C’est plutôt bien ou pas?

Si c’est pas une blague c’est plutôt bien, même pour un adulte. alors à 13 ans. bon allez je t’embauche pour mes randos enfants. Mais les autres enfants risquent trouver que tu vas trop vite.

Demain je vais essayer de faire 2750m de monté en moins de 5 heures (aiguille du gouter depuis les Houches ), ça risque d’être dure a tenir même si c’est raide

Posté en tant qu’invité par Dplus:

Ok… Et bien, oublie pas de poster ta sortie.

Ceci dit, c’est peut-être pas la peine que tous les utilisateurs viennent poster leur temps ici non? J’espère que pour la majorité d’entre vous, une ascension ne se réduit à un nombre qu’on appelle D+. Pour les autres, c’est un peu dommage non?