[quote=« Bubu, id: 1536524, post:22, topic:135619 »]Je suis toujours interloqué par ce genre de pratique : quelle est l’intérêt de participer à une course, alors qu’on peut en faire autant sans que personne ne nous dise ou ne nous impose rien (ne me dite pas que vous avez besoin de balisage spécifique au trail pour suivre un sentier ?) ? A part perdre XXX€ d’inscription, je ne vois pas…
Si l’intérêt est qu’en course on peut toujours trouver un « lièvre » pour nous tirer, ça signifie que c’est plus difficile hors course, et que la perf a plus de valeur (c’est du trail « solo », c’est engagé, attention !).
Si c’est pour la convivialité, pas besoin d’une organisation et d’une pub tout azimut pour rameuter 300 coureurs, à 5-10 c’est déjà bien sympa, et on est bien plus libre pour l’organisation (on peut facilement décaler d’un WE au suivant, pas besoin d’attendre l’année suivante).
Si c’est pour les ravitos, ça signifie qu’on est moins autonome que le randonneur lambda : faudrait peut être déjà apprendre à être autonome en rando avant de vouloir aller vite.[/quote]
Ca tient pour partie à cet instinct grégaire plurimillénaire ainsi qu’à la chimie des gonades qui poussent l’homme (particulièrement le sexe masculin, il y a toujours plus d’hommes que de femmes inscrits sur des courses à pieds) à se comparer et s’identifier aux autres.
C’est l’essence de la compétition, un mélange de domination, de pouvoir et de flagornerie en circuit fermé de son ego.
Ca n’empêche pas, je dirai même ça implique pour moi, de faire des sorties longues en montagne afin de pouvoir justement aller au bout -sans trop de dégâts- de ces courses longues à très longues.
Personnellement, je fais bien sûr les deux, et plus souvent seul qu’accompagné.
Au fil des ans, les départs des quelques trails longs organisés auxquels je participe chaque année me sortent de plus en plus par les yeux avec leur noria d’hommes-sandwiches comico-pathétiques et je n’attends qu’une chose, à savoir le coup de sifflet du starter qui d’une part fera taire tout le monde, et d’autre part me permettra de me retrouver tout seul -au bout d’un temps variant de quelques dizaines de minutes à quelques heures en fonction de la longueur de la course et du nombre de participants.
Les ravitos, ça permet justement de s’alléger pour aller plus vite et couvrir plus de distance dans des conditions de sécurité optimisées.
Ca tombe sous le sens mais je le dis quand même.
Et sur le papier ça ne remet pas en cause la capacité d’autonomie, pour peu qu’on l’ait acquise auparavant, par de la rando.-bivouac par exemple.
Et pour répondre à la question initiale de Coureur de jupon, le mieux est tout simplement de participer à une course organisée, il y en a pléthore chaque week-end, en toutes régions et toutes saisons…(et il commence à y avoir quelques jupes sur les courses)
ortho.