Sisi, quoique assez rarement finalement… Je ne joue pas dans la cour des grands du tout, et mes randos n’ont même pas besoin de topo tellement elles sont faciles/courues/trouvables sur cartes ign, etc, etc.
Pour le message plus haut, c’était en rapport avec la citation et un peu private joke, peu de rapport avec le sujet des topos; pour des raisons bêtement corporatistes, le titre du fil m’avait interpellée.
"Je publie, donc je suis"
L’auteur part du principe que la publication de topos est une source croissante de dangers mais alors il devrait y avoir une augmentation des accidents mais ce n’est pas le cas. Les accidents sont de plus en plus médiatisés mais ne sont pas plus nombreux malgré une augmentation, apparente du moins, des pratiquants. Du coup on peut au contraire penser que la publication d’informations apporte de la sécurité, ce qui ne semble quand même pas illogique.
Etant donné la montagne de boulot qu’il reste à faire pour compléter le topo-guide c2c et le relativement petit nombre de personnes faisant avancer les choses, je n’ai guère l’impression qu’il y ait beaucoup de problème pour trouver des coins vierges de descriptions ou des coins tranquilles.
Si neigerome le souhaite, je peux lui indiquer des centaines/milliers d’itinéraires restant à décrire /compléter sur c2c. :lol:
Je crois que tu ne connais pas les statuts de l’association c2c : http://www.camptocamp.org/articles/108205/fr/camptocamp-association-statuts
Les conditions nivologie n’est pas un des principaux but de c2c. Ce n’est qu’une information parmi tant d’autres. Il n’y avait pas besoin de la V5 pour décrire la hauteur de la peuf.
Par ailleurs :
- Certaines personnes sont dérangées dans leur « monopole » de la connaissance et de la publication de cette connaissance. Ca doit être aussi vieux que l’homme et n’a rien de spécifique à la montagne.
- Tous le monde aime le topo qui lui permet de découvrir des nouveaux coins. Mais, c’est autre chose quand ce topo permet aux autres de venir dans son propre pré-carré.
Bof… vu ce qui est décrit sur c2c et ailleurs dans les livres et sur le oueb, et vu ce que je trouve un peu partout dans des soi-disant lieux fréquentés, je ne vois pas la destruction par contre le souillage des sentiers de temps à autres. Alors… quelques coins secrets de plus ou de moins de révélés, je ne suis pas sûr que ça change grand chose vu la fréquentation des précédents!
Ce que je trouve: animaux, végétation, cailloux… et dans végétation y’a génépi par exemple et dans cailloux, cristaux! C’est pour dire comment ca pousse et que ce n’est pas détériorer (génep à 2500 à peine en Belledonne (et facilement accessible en plus!).
Bonnes balades.
De toutes façons, 90% des pratiquants se concentrent sur 10% des itinéraires.
Il est vraiment illusoire d’espérer qu’1 (ou 10, 100) itinéraires de plus dans les 17 000 itinéraires de c2c ou 1 (10 ou 100) sorties de plus dans les 64 000 sorties vont changer grand chose pour un coin secret.
De toutes façons, 90% des utilisateurs des sites web ne savent pas utiliser plus de 10% des ressources du web => ces sorties/itinéraires « coins secrets » sont perdus dans la masse. La grande majorité peinent parfois à retrouver les « classiques », n’espérer pas qu’il trouve des trucs secrets.
J’aime vraiment découvrir des itinéraires à pied ou en ski, souvent par hasard en ragardant le relief ou la carte, parce que j’aime l’impression de nature sauvage que cela procure.
La plupart du temps, il suffit de sortir des sentiers balisés, ou des cheminements habituels. Pour le ski, c’est l’abondance de neige qui facilite mes nouvelles idées.
Les topos me permettent de me renouveler un peu, sinon j’ai tendance à retourner toujours dans les coins que je connais et que j’aime.
Et j’adore aussi lire les récits de sorties de certains contributeurs qui sont divertissants (ex : Rozenn), même si je n’irai probablement jamais aux endroits qu’ils décrivent.
J’espère que tu fais comme les précédents qui sont passés là : tu as laissé tout ça en place, permettant aux suivants de trouver un terrain laissant croire qu’il y a personne qui y passe
[quote=« Aimery, id: 968813, post:26, topic:94622 »]J’aime vraiment découvrir des itinéraires à pied ou en ski, souvent par hasard en ragardant le relief ou la carte, parce que j’aime l’impression de nature sauvage que cela procure.
La plupart du temps, il suffit de sortir des sentiers balisés, ou des cheminements habituels. Pour le ski, c’est l’abondance de neige qui facilite mes nouvelles idées.
Les topos me permettent de me renouveler un peu, sinon j’ai tendance à retourner toujours dans les coins que je connais et que j’aime.
Et j’adore aussi lire les récits de sorties de certains contributeurs qui sont divertissants (ex : Rozenn), même si je n’irai probablement jamais aux endroits qu’ils décrivent.[/quote]
La réciproque est vraie: itinéraire insolite car trop connu, mais redécouvert par des petits malins!
Exemple pris chez la concurrence:
http://www.skitour.fr/sorties/bastille,23103.html#sortie
L’aventure à la porte de chez soi… Et c’est plus développement durable que les petits coins de paradis à deux heures de route aller… Je crois que quelqu’un a rentré la même en véloski nocturne depuis.
Et on préfère garder le trésor pour soi, humm ? (surtout les morilles…)
De toute manière, si un secteur est très peu connu, c’est qu’il est sûrement difficile d’accès donc y’a pas grand risque qu’un topo y amène la foule.
Je vois rarement du monde dans un coin où il n’y a ni balisage ni sentier.
[quote=« Bubu, id: 968814, post:27, topic:94622 »]
J’espère que tu fais comme les précédents qui sont passés là : tu as laissé tout ça en place, permettant aux suivants de trouver un terrain laissant croire qu’il y a personne qui y passe ;)[/quote]
Comme pour le tétras en Belledonne par exemple, je fais un prélèvement.
Précision: juste le génèp et seulement pour ma conso personnelle. Donc autant dire un brin par ci par là. Pas plus que ca. Le reste de la montagne: je le contemple et le déguste sur place!
Pareil, je fais des contrôle qualité sur les framboises et mûres. Mais je suis sérieux, je fait du contrôle systématique et non statistique.
[quote=« neigerome, id: 968449, post:1, topic:94622 »][/quote]
Le texte est intéressant. Il y a toutefois à prendre et à laisser, mais il serait trop long d’aller dans le détail. Déjà, à la question préalable, le problème se pose-t-il ? il n’y a pas de réponse apportée. Alors, peut-on aller plus loin ?
Je suis par exemple plutôt dubitatif devant l’évocation d’un sport de masse à propos de la randonnée en montagne. Oui, il y a de plus en plus de topos sur internet, dans les livres ou dans les revues, mais le marché est très étroit et les soldes très rapides ! Un article dans un magazine amène quelques randonneurs de plus (mais combien ?) et au bout de 2 mois, tout le monde est passé au numéro suivant. Mon impression, confirmée par de nombreuses statistiques, est plutôt que la randonnée est en perte de vitesse. Si je prends l’exemple des Écrins et du Briançonnais, en dehors de quelques spots et des abords immédiats des stations touristiques, la montagne est quasiment déserte et nombre d’anciens chemins ont d’ores et déjà disparu. La fréquentation diminue de façon quasi exponentielle au fur et à mesure qu’on s’éloigne des parkings, y compris en juillet et août. Vous pouvez vous balader dans quantité de secteurs en haute Clarée, en Vallouise ou autour de Dormillouse sans rencontrer âme qui vive. Tout le monde s’agglutine sur le sentier du Glacier Blanc et sur la montée à quelques lacs, et même pour ceux-ci ce n’est pas la grande foule. Dès septembre, il n’y a plus personne, et on ne voit plus trace de la masse estivale, sinon dans l’abus de sentes parasites qui détruisent le couvert végétal. Et quand on rencontre quelqu’un, on est de toute façon bien content d’échanger quelques mots.
Alors publier ou ne pas publier ? Il faut s’interroger sur l’audience et ensuite sur l’impact dans le temps, qui n’est pas démontré dans l’article concerné.
PS. Quant aux lieux à morilles, génépi ou autres, ça, ça doit rester du domaine du flair .
De toute façon, il y a une touffe de génépi qui pousse devant la porte des toilettes du Refuge du Glacier Blanc. Zut, j’ai publié un site de référence … mais c’est dans le parc, ouf !
[quote=« SDDDRO, id: 968816, post:28, topic:94622 »]La réciproque est vraie: itinéraire insolite car trop connu, mais redécouvert par des petits malins!
Exemple pris chez la concurrence:
http://www.skitour.fr/sorties/bastille, … tml#sortie[/quote]
ce qui est bien, c’est qu’il est redécouvert assez souvent quand même :
http://www.camptocamp.org/routes/48703/fr/la-bastille-par-saint-laurent-depuis-grenoble
Pisser constitue quand même une parade pour marquer son territoire
[quote=« ptetbenquoui, id: 968855, post:33, topic:94622 »]ce qui est bien, c’est qu’il est redécouvert assez souvent quand même :
routes/48703/fr/la-bastille-par-saint-l … s-grenoble[/quote]
et ce qui est mieux est que Grenoble n’est pas la seule ville au monde où l’on fait du ski
http://www.camptocamp.org/routes/46121/fr/place-st-francois-depuis-la-place-de-la-gare
http://www.camptocamp.org/routes/50644/fr/place-de-la-palud-par-le-petit-chene-et-la-rue-st-francois
à noter l’ascension de Micha à la Pl. St. François datant de l’année 2000!
[quote=« Bubu, id: 968843, post:31, topic:94622 »]
Pareil, je fais des contrôle qualité sur les framboises et mûres. Mais je suis sérieux, je fait du contrôle systématique et non statistique.[/quote]
Idem avec les myrtilles en plus. Heureusement qu’on ne patrouille pas dans les mêmes coins à ce moment là!
[quote=« Valmag, id: 968852, post:32, topic:94622 »]Je suis par exemple plutôt dubitatif devant l’évocation d’un sport de masse à propos de la randonnée en montagne. Oui, il y a de plus en plus de topos sur internet, dans les livres ou dans les revues, mais le marché est très étroit et les soldes très rapides ! Un article dans un magazine amène quelques randonneurs de plus (mais combien ?) et au bout de 2 mois, tout le monde est passé au numéro suivant. Mon impression, confirmée par de nombreuses statistiques, est plutôt que la randonnée est en perte de vitesse. Si je prends l’exemple des Écrins et du Briançonnais, en dehors de quelques spots et des abords immédiats des stations touristiques, la montagne est quasiment déserte et nombre d’anciens chemins ont d’ores et déjà disparu. La fréquentation diminue de façon quasi exponentielle au fur et à mesure qu’on s’éloigne des parkings, y compris en juillet et août. Vous pouvez vous balader dans quantité de secteurs en haute Clarée, en Vallouise ou autour de Dormillouse sans rencontrer âme qui vive. Tout le monde s’agglutine sur le sentier du Glacier Blanc et sur la montée à quelques lacs, et même pour ceux-ci ce n’est pas la grande foule. Dès septembre, il n’y a plus personne, et on ne voit plus trace de la masse estivale, sinon dans l’abus de sentes parasites qui détruisent le couvert végétal. Et quand on rencontre quelqu’un, on est de toute façon bien content d’échanger quelques mots.
Alors publier ou ne pas publier ? Il faut s’interroger sur l’audience et ensuite sur l’impact dans le temps, qui n’est pas démontré dans l’article concerné.[/quote]
Je partage ton point de vue.
Ce texte d’un anonyme me rappelle le temps où j’ai commencé la rando à ski il y a une vingtaine d’années en arrière sur grenoble.
Les grandes classiques étaient décrites dans des topos. On s’amusait à cocher les courses de "la bible"du Dauphiné de Volodia. On collectionnait les différentes courses et parfois un « anciens » nous faisaient l’« honneur » de nous emmener dans un lieu non décrit dans « la bible ».
Dans les clubs ou en dehors, car le plus souvent, c’était des sorties entre amis, le connaisseur du lieu avait la charge de faire partager ses itinéraires « secret », d’une communauté restreinte.
Pourtant les cartes IGN, existaient, donc il suffisait d’avoir un peu d’audace ou d’imagination pour y aller.
Et il est vrai que certain lieu de Belledonne ne voyait pas grand monde, alors que les classiques étaient bondées le week end.
Les RTT n’existait pas, seul quelques individus sortaient en semaine, étudiants pour la plus part, sans emploi, ou retraités.
Il y avait les courses de référence à avoir fait, à avoir cochées.
Et les nocturnes ne semblaient pas encore à la mode.
L’anonyme a sans doute la nostalgie de ce temps ou bien?
Eh oui, les temps changent l’anonyme.
Avant l’invention de l’imprimerie on publiait à la main sur la pierre ou sur du papier. Les outils de l’information ont changé. La vitesse de l’info aussi. Les Blog se multiplient. L’info est là, mais dispersée, alors pourquoi ne pas la rassembler.
Bubu l’a assez bien expliqué avant.
Certaines personnes aiment encore à retenir l’info sur certains lieux.
Moi même, je retiens certaines infos, car la personne qui m’a fait découvrir ce lieu (cascade entre autre) n’aimerait pas que je l’aie publié. C’est plus une affaire de respect pour la personne qui est un copain.
De toute façon, je pense que l’info ressortira dans quelques années sur Internet ou ailleurs, je ne me fais pas trop d’illusion, c’est inéluctable.
Peut-être a t’on besoin de garder un lieu secret dans son imaginaire, un lieu où on imagine être le seul à y avoir mis les pieds, même si dans la réalité, c’est faux.
Je crois aussi que l’idée de collection est toujours présente sur internet. On collectionne le nombre de courses rentrées, les dénivelés, les difficultés…on montre aux autres ses capacités par la collection du nombre.
Celui qui en aura le plus s’imaginera peut être qu’il est le plus grand explorateur…d’un secteur, d’un massif. Le « spécialiste » du Lieu.
Pour la fréquentation de certaines courses de skis rentrées (au delà du 3), on peut observer des phénomènes de mode sur 1 ou 2 années et puis après, il n’y a plus grand monde.
Pour ce qui est de l’impact du skieur, il est sûrement important sur la faune dans certains secteurs, mais je ne suis pas assez informé pour en parler sans préjugés.
Après, est-ce que les topos papier ou Internet ont contribué au devellopement du ski de rando, de la randonnée, de l’escalade rocher/glace…?
Sans doute, à mon avis.
Pour les coins à champignon, faut pas déconner avec ça, je ne dis mes coins qu’a quelques amis et encore.
Et le premier que je vois roder dans « mon coin » je lui crève ces pneus.
Ce n’est pas sur une carte IGN que l’on trouve les bons coins à champignon ! Faut fouiner des années durant…flairer l’odeur d’humus des sous-bois.
Pour les cristaux, le génépi, les framboises, les truites… c’est pareil !
Mais peut être que l’anonyme donne la même importance que moi à ces coins à champignons qu’à ses courses en montagne. Il souhaiterait s’ « approprier » la montagne pour lui.
Ah si, pour les framboises, parfois je fais des évaluations de risque de champ de framboise à l’aide des cartes IGN et des photos aériennes du géoportail. Ca marche un peu, mais ça ne donne pas la maturité ni la fréquentation, du coup les buts sont nombreux C’est plus simple de ne pas en chercher d’avance et de fouiller plus ou moins au hasard au cours d’une rando. Ensuite quand on connait un coin, suffit de connaitre les conditions de framboise du massif et on peut viser le bon jour, mais c’est moins plaisant : c’est de la framboise facile.
Tu rentreras tes conditions Framboise à l’automne prochain alors, mais n’oublis pas l’orientation et l’altitude…et la dénivellé aussi!
Et les danger objectif de nid de guêpes, salop…es
De toute façon, ça change suivant le couvert végétale, ces gourmandises.
La framboise facile, elle se trouve à la maison ou au super marché.
Et défois, c’est pas mal…