Posté en tant qu’invité par J2LH:
J.Marc a écrit:
Je voulais juste dire que si on essaye
d’utiliser un vocabulaire précis pour être compris de tous, il
n’est pas très judicieux d’en prendre une définition
personnelle, même si on le précise… Par contre, rien
n’empêche d’en donner une vision personnelle, et admettons que
c’est ce que tu as essayé de faire… Maintenant, lister les
différences entre deux activités, si ce n’est pas à proprement
parler en donner une définition, c’est quand même en donner le
champs d’application, et je pense que là aussi, il y a quelques
conventions collectives préférables à un avis personnel.
Je n’ai pas voulu donner de définition, seulement indiquer ce qui, pour moi, fait que l’escalade sportive n’est pas de l’alpinisme et tu admettras que les avis sont partagés sur ce sujet et qu’on ne peut pas parler de « conventions collectives ».
On se rend avant tout compte qu’il est difficile de définir l’alpinisme parce que les pratiques sont variées et ont évoluées au cours du temps. Si on en revient à la base l’alpiniste est au pied d’une montagne et cherche à y effectuer un itinéraire avec sa b… et son c… (sa broche et son casque ;-). Dès que l’on parle de la nécessité d’un équipement préalable effectué par d’autres on quitte à mon avis le domaine de l’alpinisme sinon pourquoi ne pas parler d’alpinisme quand on parle de via ?
A noter que, pour moi, dans le cas d’une expédition qui poserait des cordes fixes on reste dans le domaine de l’alpinisme puisqu’il s’agit alors d’un travail d’équipe et que l’expédition est arrivé au pied de la montagne sans compter sur un équipement préalable. Si l’expédition utilise un équipement trouvé sur place (cordes placées par d’autres expéditions) il n’y a pas de problème si la réussite n’était pas au départ conditionnée par la présence de cet équipement.
(*) Ce n’est pas toujours le cas il est vrai, pour moi, comme
pour toi ou tous les autres. Masi la lecture intégrale et
littérale est-elle le seul critère de bonne compréhension de
nos propos ?
La bonne compréhension, sans interprétation, est le critère de départ, sinon on finit par accuser quelqu’un de s’approprier une définition alors qu’il n’a fait qu’exprimer un avis personnel sans même vouloir donner une définition.