Je m'pose des questions

Posté en tant qu’invité par Francois:

Sur ceux qui décrivent les voies longueur par longueur.

  • soit ils pompent dans un topo papier (ce qui n’est pas en soi répréhensible à condition que ça ne soit pas du plagiat pur et simple).
  • soit ils se promènent avec un petit calepin et ils notent tout aux relais avec leur petit crayon HB. Des minutes, en quelque sorte.
  • soit ils ont une mémoire de pachyderme.
    Merci de bien vouloir éclairer la lanterne d’un pauvre ignare.
    J’ajoute que je suis béat d’admiration devant une telle performance, mais si!..vu que je suis bien incapable d’en faire autant et que sitôt une longueur franchie, elle tombe derechef dans les oubliettes de ma mémoire.

Posté en tant qu’invité par c.l:

T’as ben raison, moi aussi meme si c’est une couenne de 15m quand on me demande comment je suis passé j’ai pas mal de difficultés a citer les prises ou les mouvements.
Alors en grande voie montagne …

Mais c’est peut-etre l’ESB (ou la sénilité) qui nous ronge.

Posté en tant qu’invité par jc:

ESB = Enregistrement de Souvenirs Bétons ?

Posté en tant qu’invité par Cl@ude:

Tu as omis de cité une 4ème possiblité, qui s’est déjà vue malheureusement.

Mais sinon avec la 3 plus une goute de 1, on s’en sort en général plutot bien. Si on a le partenaire sous la main c’est encore mieux. La 2 peut marcher aussi, mais avec un numérique à la place du HB, c’est plus « in ».

Posté en tant qu’invité par David:

Je peux y répondre, puisque c’est moi qui est écrit une bonne partie des descriptions des voies longueurs par longueurs et notamment pour le Yosemite (avec le type de pitons nécessaires ;-))ou quelques voies comme celle-ci ou celle-là.

François, la mémoire, ça se travaille :wink: (comme l’orthographe - où je devrais travailler d’avantage :wink: :wink:

A noter que je suis persuadé qu’écrire le descriptif d’une course à son retour est un excellent moyen d’apprentissage :

  • du vocabulaire et de la tournure de phrase que l’on trouve dans les topos ;
  • de la lecture et de la compréhension des topos sur le terrain ;
  • de mémorisation des itinéraires, et sur place, du sens de l’itinéraire, car très souvent, derrière les mots se cache un chemin et une lecture du chemin !

Si tu n’arrives pas à te souvenir d’un itinéraire, je doute que tu sois bon dans la recherche d’itinéraire sur le terrain; je peux me tromper, mais, par expérience, cette mémoire et le sens de l’itinéraire sont très liés …

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Laurent13:

Ben si c’est encore frais je peux decrire la plupart des longueurs d’une grande voie…(bon si elle n’est pas trop longue non plus…)
Ex ce we j’etais à la dibo faire visite obligatoire et vu qu’il n’y a que des belles longueurs assez différentes c’est assez facile de s’en souvenir…

Par contre les bouses ça s’oublie + vite.

C’est pareil quand tu travailles une voie en escalade, tu « visualises » les mouvements jusqu’à que tu puisses faire toute la voie « dans ta tête »
J’ai remarqué qu’en bloc, c’est encore plus important, vu que c’est hyper court…

Je pense aussi qu’avaoir été bien au taquet dans une longueur aide à s’en souvenir…
Vous en pensez quoi??

Par contre j’arrive à oublier certains grandes voies que j’ai faite au point d’y retourner et de plus m’en souvenir…
alzeimer, quand tu nous tiens…

Posté en tant qu’invité par Bubu:

Si tu n’arrives pas à te souvenir d’un itinéraire, je doute que
tu sois bon dans la recherche d’itinéraire sur le terrain; je
peux me tromper, mais, par expérience, cette mémoire et le sens
de l’itinéraire sont très liés …

Il y a d’autres raisons valables pour ne pas se rappeler des longueurs.
Pourriez-vous décrire à 5m près la marche d’approche ? Non ? Normal, quand c’est facile, on se souvient peut être du sujet de conversation du moment, mais pas de chaque caillou.
En grimpant c’est pareil: quand on torche une voie, on ne s’en souvient pas en détail, seuls les difficultés laissent des souvenir. C’est pour ça qu’on se souvient plus facilement d’un voie avec recherche d’itinéraire qu’une voie sportive. Mais si on torche aussi dans ces voies, le problème est le même.
Et Francois doit surement faire la PA en corde tendue :slight_smile:

Posté en tant qu’invité par Alexandre:

salut François,

  • soit ils pompent dans un topo papier
    ça arrive souvent, surtout quand on enchaîne des longueurs monotones (par ex. dalles lisses), mais c’est aussi un mélange entre la mémoire du topo appris par coeur et la mémoire des longueurs grimpées ;o))) les longueurs où on se fourvoie restent souvent bien en mémoire ;oP
  • soit ils se promènent avec un petit calepin
    ça marche bien quand on est à 3, pendant que l’un assure le leader, le 3e larron note la longueur précédente sur un carnet
    un exemple :
    http://alpinisme.camptocamp.com/sortie4329.html

elle tombe
derechef dans les oubliettes de ma mémoire.
Il faudrait faire des voies variées et belles, je pense que tu n’oublierais pas si facilement certaines longueurs… bon certes, tu as l’âge de mon père, mais ça n’empêche pas d’avoir encore un peu de mémoire ;-D

D’habitude, je note souvent les caractéristiques des longueurs (dans la voiture, en revenant de Presles par exemple), avec l’aide du topo et de ma mémoire (dièdre/fissure/dalle, etc.).

A+
Alexandre

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Alexandre:

salut David,

Pour changer de sujet, après le pilier Cordier, tu es descendu en rappels par Pyramid ?
Apparemment, on peut aussi prendre la ligne de « Children of the Moon, l’intégrale » qui sort au même endroit que le pilier Cordier…

Alexandre

David a écrit:

quelques voies comme
celle-là.

Posté en tant qu’invité par Cl@ude:

Tu as oublié la quatrième possibilité (nb: j’ai toujours ton topo de Fhara Kiri ;-).

ps : il parait que vous sortez samedi, tu sais déjà où tu vas ?

Posté en tant qu’invité par David:

Pollueur de post :wink:

Nous étions redescendu par l’intégrale de children … mais ca vaut le coup de poursuivre la course jusqu’au Grépon …

Pour compléter, ça doit se descendre quasiment toust en descascalade après les premiers rappels, mais ne connaissant pas et étant avec une personne plutôt bien fatiguée, il était préférable de continuer pas les rappels. Par contre en desescalade tu dois gagner pas mal de temps … (surtout que l’un des rappels s’était coincé !)

Posté en tant qu’invité par Etienne:

Pareil pour un de mes habituels compagnons de cordée! tu peux lui faire faire la même couenne deux fois dans la même journée, il ne s’en rendra pas compte. Par contre il te récitera par coeur la liste des centaines de protéines connues de la levure, avec leur fonction en prime!
J’ai remarqué que ceux qui ont une mauvaise mémoire des voies avaient aussi souvent ds problèmes d’orientation …

Moi au contraire je me rappelle assez précisément de la majorité des voies, couennes, blocs que j’ai grimpés depuis plus de vingt ans, mais je sèche dès qu’il s’agit de noms propres ( noms de personnes, noms de lieux, titres de livres ou de films ). A chacun ses priorités ???

Posté en tant qu’invité par Aurélien:

perso j’ai pas ce probleme en montagne (faut dire que je ne grimpe jamais des bouses ;-), plaisir et souvenir)

c’est vrai aussi que le taquet conditionne le souvenir, mon « meilleur » souvenir d’escalade = un taquet expo, mais au soleil couchant sur un super rocher compact, sur le coup c’était très désagréable (bestial!), mais maintenant plutôt bon souvenir, je me rappelle encore les prises, les fissures…

par contre j’ai ce probleme pour mes cours paassionnants d’électronique : qu’a dit le prof ya 5 minutes? hein, quoi, sais pu!

Posté en tant qu’invité par Alexandre:

Cl@ude a écrit:

Tu as oublié la quatrième possibilité (nb: j’ai toujours ton
topo de Fhara Kiri ;-).
Une belle perle celui-là !

ps : il parait que vous sortez samedi, tu sais déjà où tu vas ?
Non, ça va surtout dépendre de la météo. Et toi ?

David a écrit :

Pour compléter, ça doit se descendre quasiment toust en descascalade après les premiers rappels,
Sur le topo Piola ça descend en qq rappels puis désescalade à droite de Subtilités Dulfériennes, puis à nouveau qq rappels, tu parles de cette descente ? Ou bien de la voie normale qui repasse derrière la Tour Rouge ?

Alexandre

Posté en tant qu’invité par David:

Je parlais de la voie normale de l’aiguille de roc …

Posté en tant qu’invité par Francois:

Mémoire?
Elle va bien. Merci.
Je suis particulièrement reconnaissant à tout ceux qui ont aimablement suggéré que je tournais gâteux. N’est-ce pas, Monsieur Jonglez…
(Bon, là, je mets un smiley ou pas?.. j’hésite, j’hésite… j’ai déjà donné quelque part mon opinion au sujet des smileys… allez, je ne mets pas, on verra bien.)

Sens de l’itinéraire?
Ca va bien. Merci.
Je me perds parfois, comme tout le monde, mais ni plus ni moins que n’importe qui.

De quelle voie que je cause?
De la sortie 4846 (Deux Soeurs).

Quant aux topos, ils sont utiles pour l’approche. Après, si la voie est équipée, je ne vois pas l’intérêt d’un topo. Sauf, évidemment, dans certaines parois spitées comme un blouson de rocker ou la densité est telle qu’on ne sait plus trop où on est (tête d’Aval par exemple).

Posté en tant qu’invité par Alex:

parfois ils sont gentils et mettent des plaquettes de couleur différente ;o))
parfois les voies modernes sont semi-équipées, mais il faut parfois se protéger sur les zones fissurées, et là il vaut mieux prendre la bonne fissure…

Alex

Sauf,
évidemment, dans certaines parois spitées comme un blouson de
rocker ou la densité est telle qu’on ne sait plus trop où on
est (tête d’Aval par exemple).

Posté en tant qu’invité par David:

Je vois que tu prends la mouche rapidement :smiley:

Francois a écrit:

Mémoire?
Elle va bien. Merci.
Je suis particulièrement reconnaissant à tout ceux qui ont
aimablement suggéré que je tournais gâteux. N’est-ce pas,
Monsieur Jonglez…

C celui ki di ki l’i é (ça c’est juste pour agacer :wink:
Qui a parlé de mémoire ? et d’oubliette ?
Promis, je viendrais t’apporter à boire à la Bérarde lors des grosses chaleurs, histoire que tu ne finisses pas deshydraté :wink:

Sens de l’itinéraire?
Ca va bien. Merci.
Je me perds parfois, comme tout le monde, mais ni plus ni moins
que n’importe qui.

Je serai curieux de voir cela en rocher, ne serait-ce que pour confirmer mes présemptions … :smiley:

Mes propos, après relecture, étaient assez ambigus … Je voulais simplement mentionner la vertue d’écrire un topo littérale. Il permet notamment de progresser dans la lecture de cette littérature, donc, de se perdre moins souvent et d’améliorer son sens de l’itinéraire. Par ailleur, il me semble qu’il y a un lien entre la mémoire d’une voie et sa capacité à la restituer précisément, et la faculté de trouver son itinéraire … je peux me tromper, m’enfin …

De quelle voie que je cause?
De la sortie 4846 (Deux Soeurs).

Je n’y vois rien de particulier dans la description (si ce n’est que ca à l’air précis et fiable) … Peux-tu être plus explicite ?

Posté en tant qu’invité par Francois:

David a écrit:

De quelle voie que je cause?
De la sortie 4846 (Deux Soeurs).

Je n’y vois rien de particulier dans la description (si ce
n’est que ca à l’air précis et fiable) … Peux-tu être plus
explicite ?

Ben moi non plus. Elle est très bien, cette description (enfin je suppose, je ne connais pas la voie). Je suis simplement passé du particulier au général. Comment fait-on pour décrir une course longueur par longueur?
Simple question. Il n’y faut voir aucun sous-entendu tortueux.

Posté en tant qu’invité par David:

Simple question. Il n’y faut voir aucun sous-entendu tortueux.

OK …

Pour ta question, je pense que l’on se souvient d’avantage d’une voie :

  • avec l’expérience : lecture de topo, sens de l’itinéraire, vision de la ligne, etc.
  • si l’on grimpe en tête : on recherche la voie, on est plus concentré, etc.
  • si la voie est difficile : effort et concentration plus importante, voir un taquet qui reste mémorable …

Perso, j’ai développé progressivement la mémoire des voies … [ce n’est pas forcement inné …]