Posté en tant qu’invité par jean marc hurot:
Du sucre ou du chocolat pour les coups de mou des départs un peu rapide
contre les ampoules et les decollements cutanés que cela provoque :
comfell ou autre pansement hydrocolloide (on en trouve dans le rayon parapharmacie des grandes surface). Ce sont des plaques molles qu’on applique la ou ca fait mal, qui empeche la peau de se déchirer. Il ne faut pas les changer trop souvent. Ca existe en plusieurs tailles.
A titre d’antidouleur /antipyretique :
j’aurai tendance à conseiller du paralyoc : paracétamol dans une forme galénique qui permet un passage très rapide dans le sang : 1 gramme à la fois, a laisser fondre dans la bouche. Pas plus de 3 grammes jours pour 60 kg de poids corporel.
Pour les gros coup de soleil inconfortables :
je n’ai pas trop d’idée, le mieux c’est de ne pas lésiner sur la crême solaire. L’aspirine (à bonne dose : 1000 mg) ca peut aider.
Pour les diarrhées qu’on peut attraper en buvant de l’eau pas très nette ou de la nourriture pas très fraiche :
imodium (lopéramide) : deux après chaque selle liquide au max 8 par jour. Ercefuryl (c’est un désinfectant intestinal) une gel trois fois par jour si diarrhée et pourquoi pas du smecta (c’est de l’argile, ca améliore le confort intestinal dans ces cas).
Une couverture ou deux (je veux dire couverture de survie). En milieu hostile, si tu dois être immobile en attendant les secours, c’est très important de ne pas te refroidir.
Et voila, le reste nécessite un peu de formation (comme les bandes d’elastoplast pour renforcer une articulation après une entorse)
Les antiinflammatoires (nurofen, profenid, voltarene) sont également de bon antalgiques, mais il y a des contre indications contrairement a tout ce que j’ai marqué au dessus.
Une couverture ou deux (je veux dire couverture de survie). En milieu hostile, si tu dois être immobile en attendant les secours, c’est très important de ne pas te refroidir.
Pour les petites plaies : l’eau et le savon, eventuellement un antiseptique si possible sans alcool parce c’est inutilement douloureux (ca aussi, rayon parapharmacie) et une pince à épiler ou une épingle à nourrice pour tirer les échardes et autres épines. Pour les grosses plaies, il faut des compresses stériles et une bande pour emballer tout ça et faire tenir en attendant de redescendre.
En France je n’utilise jamais de cp pour stériliser la flotte, je fais simplement attention de ne pas me servir dans les sources en dessous de paturage (douves du foie avec les moutons par exemple). Je fais également attention de ne pas manger les baies trop près du sol (une cochonnerie mortelle : l’echinoccocose qu’on attrape grace à nos amis les renards qui pissent sur les myrtilles).
Voila, c’est tout ce que je met dans le sac. Je crois que je n’ai rien oublié. Mais j’attend de voir les réponses des autres.
Jean marc HUROT
(médecin spécialiste mais pas du secours en montagne)