Effectivement. L’hypothèse du film est qu’il confond deux plantes proches, l’une edible, l’autre poisonous. Dans le bouquin et de mémoire, il consomme des baies qui sont jusqu’alors considérées comme comestibles par las science et il s’avère qu’elles ont des effets toxiques.
"Into the Wild" à la TV
Il va donc falloir lire le bouquin (je l’ajoute à ma lettre pour le père Noël)
Non, les racines de cette plantes sont comestibles et rien n’est dit sur les graines, vu la saison il n’a que les graines et il a du considérer que l’absence de mention devait valoir comme comestible.
Le concours de circonstance décrit dans le livre (avec les différentes installation non loin du bus) est vraiment terrible et poignant.
Posté en tant qu’invité par TDM:
personnellement, j’ai adoré, tant le film que le livre ( enfin, ce n’est pas le terme ). DIsons que ce film m’a beaucoup touché, l’histoire de fusion avec la nature, de refus de la société sont des choses qui me parlent ( comme tous les pratiquants de montagne je pense ). Cette histoire est vraiment forte, je ne me suis jamais ennuyé.
Je conseille « Into Thin Air » du même auteur. Poignant, même si l’on connaît également la fin.
Ce film bénéficie de belles images, d’une très bonne photographie et d’une super bande son mais cette histoire pessimiste n’a rien de convaincant, elle montre la déchéance un jeune type asocial qui agonise lentement, seul.
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J’ai beaucoup aimé le film, mais pour moi finalement, même si la société a des défauts, rien ne vaut les amis et les proches …
Je m’explique : je me suis fait cet été un « Into the Wild » perso … 3 jours quasi seul (j’ai du croiser 3 personnes) en Corse, exprès , pour voir … Je me suis emmerdé un max, surtout le soir au bivouac . Rien à partager de la journée . Introspection à l’excès.
Mon avis est que pour fuir comme le type du film l’ a fait, non seulement il faut reprocher des choses à la société (et ça je peux le comprendre, ça me paraît légitime) , mais aussi il faut être sérieusement misanthrope (et je trouve ça bien triste)… Il n’y a pas qu’ une histoire superficielle de retour naïf à la nature, dans ce comportement …
Posté en tant qu’invité par Matt:
Pour ma part, j’ai été décu par le livre, très journalistique genre Paris MAtch et sans aucune poésie alors que le film est très beau. Chacun a son expérience et ses attentes de la vie mais je crois qu’il faut aussi accepter les différences et l’ambition d’Alex ne répond pas aux standards de la société, il est à la recherche de quelque chose d’autre, sans doute plein de naiveté mais à la fin, qu’est ce que la vie si on s’est contenté de rester dans un moule social et familial. Il part pour briser ses tabous et renaitre d’une certaine manière. C’est son choix.
La vie est une expérience qui ne doit pas tojours bien finir.
Posté en tant qu’invité par mat:
J’ai trouvé la façon dont la mort de supertramp a été filmé et mise en scène complètement bluffante… C’est la première fois que j’ai l’impression de pouvoir m’identifier à quelqu’un qui meurt dans un film… Très bien fait cette scène où tout s’éteint lentement!!
C’est sûr que c’est pas franchement la joie ce film, avec un écolo qui finit aussi mal.
Par contre, les images… argh, c’est une grosse incitation à poser de très longues vacances et à s’y barrer vite fait non?
Ce que le film ne montre pas contrairement au livre c’est que Christopher était en quête de lui même et qu’il a fini par trouver, qu’au bout d’un certain temps dans le bus magique il comprend qu’il se trompe qu’il ne peut vivre seul reclu et choisi de revenir à la société, Christopher a alors sélectionné des passages de livres vantant une vie faite de bonheur simple et tranquille à fonder une famille.
Le film passe trop vite sur ces moments, même si on le voit se rendre présentable et essayer de traverser et que la BO d’Eddie Werner présente une chanson dont les paroles montrent ce retour.
Ce retour est bloqué par la rivière en crue du à la fonte des neiges.
Attention je spoile le livre :
A quelques kilomètres en aval, une nacelle suspendue à un cable permettait de traverser cette rivière au sec.
Cette volonté de retour, cette quête achevée et le fait que sans carte Christopher a été incapable de rentrer et de survivre donne tout son poid à cette histoire.
Yes mais à plusieurs …
Posté en tant qu’invité par TDM:
[quote=« mangeurdefigatellu, id: 1094512, post:27, topic:105367 »]
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J’ai beaucoup aimé le film, mais pour moi finalement, même si la société a des défauts, rien ne vaut les amis et les proches …
Je m’explique : je me suis fait cet été un « Into the Wild » perso … 3 jours quasi seul (j’ai du croiser 3 personnes) en Corse, exprès , pour voir … Je me suis emmerdé un max, surtout le soir au bivouac . Rien à partager de la journée . Introspection à l’excès.
Mon avis est que pour fuir comme le type du film l’ a fait, non seulement il faut reprocher des choses à la société (et ça je peux le comprendre, ça me paraît légitime) , mais aussi il faut être sérieusement misanthrope (et je trouve ça bien triste)… Il n’y a pas qu’ une histoire superficielle de retour naïf à la nature, dans ce comportement …[/quote]
surement, mais chris a eu la même conclusion que toi , il voulait rentrer. Sauf que coincé par la rivière il n’a pas pu. c’est evidemment ce coté noir du destin qui fait la force de l’histoire. Sinon il n’y aurait rien d’extraordinaire
Merci de tes précisions, c’est vrai que ça change pas mal l’approche du personnage .
30 minutes que ca klaxonne en continue en bas de chez moi (centre ville de Lyon)… J’ai des envies de meurtre… Des balles qui se perdent…
Ça donne envie de partir s’isoler de cette merde…
[quote=« Dek, id: 1094552, post:36, topic:105367 »]30 minutes que ca klaxonne en continue en bas de chez moi (centre ville de Lyon)… J’ai des envies de meurtre… Des balles qui se perdent…
Ça donne envie de partir s’isoler de cette merde…[/quote]
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quand ça klaxone devant chez moi j’ia le rythme cardiaque qui sembale directe.
Heureusement que tu arrives à te maîtriser un peu dis donc…
Perso j’ai somnolé tout le film… non pas que ça m’intéressait pas, c’est juste que je suis très fatiguée en ce moment.
Bref, ça m’a donné envie de lire le bouquin en tout cas !!
J’viens de le commander avec l’Appel de la Forêt… J’avais lu ce dernier quand j’étais gosse et il m’avait vraiment marqué… Nostalgie quand tu nous tiens!
Ps: Les klaxons viennent de s’arrêter après l’intervention des sirènes de police… Y’en a toujours un pour gueuler plus fort que l’autre!
[quote=« Franch, id: 1094531, post:32, topic:105367 »]Le film passe trop vite sur ces moments, même si on le voit se rendre présentable et essayer de traverser et que la BO d’Eddie Werner présente une chanson dont les paroles montrent ce retour.
Ce retour est bloqué par la rivière en crue du à la fonte des neiges.[/quote]
Le film n’est pas linéaire et il n’était pas évident de comprendre que le franchissement de cette rivière symbolisait un désir de retour à la civilisation.
C’est vrai aussi qu’à la fin, il écrit un truc du genre: no happiness is not shared
Ce qui voudrait finalement dire que le ‹ retour à la nature › lui a fait prendre conscience de la nécessité d’une vie sociale.