Interdiction du dry dans les voies rocheuses classiques: enfin

Les québécois, dépositaires d’une vraie légitimité en voies glaciaires, savent de quoi ils parlent lorsqu’ils évoquent le dry-tooling sur les voies de rocher existantes, avec in fine son interdiction (https://www.facebook.com/FQMEescalade / texte ci-dessous).

Nous n’aurions pas besoin d’une mesure autant excessive chez nous si le respect de nos belles classiques rocheuses était une évidence.

J’ai été passablement ostracisé sur ce forum pour cela, mais je pense que :

  • Parcourir des voies ex « rocheuses » en face N des Drus ou des Gd Jorasses en dry paraît légitime
  • Faire de même dans « Divine providence » au Gd Pilier d’Angle ou la « voie Kohlman » à la face S de l’Aig. du Midi (probablement une superbe voie de mixte-dry) => certainement non

Alors, au risque de (re)passer pour l’empêcheur (l’emm…) de racler en rond lorsque j’évoque cette non pratique du dry dans nos plus belles classiques rocheuses, je souhaiterais que, comme preuve de maturité, les « relais d’hiver » à l’arête SE de l’Index (Mt Blanc / Aig. Rouges) et la voie « Basile le crocodile » reprenant la plus belle section de « Mani pulite » (Index) soient démontés, et les topos ou mentions effacés sur C2C pour cet hiver.

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Texte de la Fédération Québéquoise ( FQME - Escalade | Montreal QC / publication du 19.11.2025) :

Savais-tu que l’escalade avec piolets et crampons sur voies de rocher (aussi appelée dry-tooling) est interdite sur les sites de notre réseau? On peut grimper des voies de glace l’hiver par-dessus des voies de rocher lorsque la glace est bien formée car on ne touche pas à la roche avec nos lames de nos piolets et crampons. Toutefois, le dry-tooling requiert d’utiliser la roche comme appui direct des lames de nos crampons et piolets, ce qui peut grandement l’endommager.

Les voies de rocher sont réfléchies, développées et aménagées en fonction des caractéristiques de la roche. Venir endommager les prises et la qualité générale de la roche avec des crampons et des piolets en hiver diminue la qualité de l’expérience de grimpe en été. Puisque beaucoup de temps bénévole et d’investissements sont mis pour développer nos sites, il est important de respecter l’interdiction du dry-tooling.

Nous reconnaissons l’engouement pour la pratique du dry-tooling et la réalité des changements climatiques ne permet plus des saisons de glace comme avant. C’est pourquoi la FQME travaille actuellement à trouver des sites de dry-tooling officiels à inclure dans son réseau, mais c’est un travail de longue haleine et, pour le moment, la pratique du dry-tooling est interdite sur tous nos sites.

Merci pour votre collaboration!

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Ça me paraît tout à fait raisonnable.

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Michel,
Un peu de factuel permet toujours de meilleures bases à une discussion (soit dit en passant tu n’as toujours pas essayé de me contacter en direct depuis 2 ans bien que tu ai mon numéro, qu’on se croise régulièrement, et qu’on habite à 20mn l’un de l’autre…).
Donc :

  1. Puisque tu veux desequiper le relai sommital de l’index (que j’ai rénové mais qui existe depuis bien plus de 10 ans à minima…), tu souhaites donc interdire le parcours de « touffe enough » en sécurité ?
    Tu souhaites interdire le parcours d’une arête ouverte il y a plus de 100 ans (1913) et parcouru depuis belles lurettes en hiver comme tout itinéraire semblable dans les Alpes (gerbier en particulier pour donner un exemple très fréquenté et très connu, très semblable aussi…)?
  2. Tu t’estime légitime à effacer une voie de 150m (Basile le crocodile ) pour 5m commun où aucune modification n’a été faite, et le rocher se prête extrêmement bien au passage hivernal sans dégâts?
  3. tu es allé constater l’état de ces 5m communs après plus de 30-50 passages (au minimum) ? :wink:
  4. il serait honnête de rappeler le contexte de la publication de la fédé québécoise : elle concerne leurs sites fédéraux, qui sont des sites de couennes type Gaillands (et dont certains sont des sites de glace en hiver et escalade en été). Rien à voir avec des arêtes d’alpinisme classique en moyenne montagne…
    Voir ici en filtrant sur les sites d’escalade « fqme »
  5. il serait temps d’arrêter de brouiller les pistes en parlant de « dry tooling » ce qui est faux dans le cadre de ces voies dont tu parles. On est bien ici sur de l’alpinisme mixte, des parois qui sont enneigées 5 mois par an, et des voies qui se parcourent grâce à un mixte de rocher, neige, glace et touffes gelées.
  6. Même le titre de ce post est un amas de mensonges ou imprécisions qui n’ont d’autre but que d’induire en erreur le lecteur n’ayant pas connaissance du contexte (« dry », « voies rocheuses classiques », titre qui fait croire à une interdiction « universelle » alors qu’elle est lié à un contexte très précis de sites « sportifs » sous convention au Québec…). Souhaite tu réellement discuter ?
  7. Tu invoques la grandeur de l’éthique québécois alors que c’est complètement hors sujet ici, mais j’attends encore ta réponse au sujet des britanniques et de leur gestion du Ben Nevis, lieu hautement similaire au secteur de l’index (type d’escalade et co-existence été/hiver) : que penses tu de leur pratique hivernale de voies ouvertes en été et classiques à cet saison ? Et du fait qu’ils décrivent ces itinéraires dans leurs deux versions dans le topo « officiel » papier chapeauté par la fédé et les acteurs du coin?
  8. on en parle de la position de la fédé glace canada, nettement mieux mis en contexte et nuancée ? ;
    Voir ici

Salut tout le monde,

C’est vraiment fantastique de voir à quel point notre Tournée de Drytooling Québec a amené de nouveaux visages dans ce sport. Nous sommes absolument ravis de vous voir rejoindre la communauté d’escalade et d’apprendre les ficelles du métier — ou devrais-je dire, d’apprendre à manier les outils !

En introduisant de plus en plus de personnes à ce sport, nous estimons qu’il est de notre responsabilité non seulement de partager notre enthousiasme, mais aussi d’éduquer les nouveaux drytooleurs à l’éthique du dry tooling.

D’abord, il est absolument interdit de faire du dry tooling sur des voies d’escalade de rocher déjà établies. Ces voies appartiennent aux grimpeurs de rocher, et nous voulons les respecter et les préserver.

Ensuite, nous ne créons jamais de prises forées, et nous ne taillons jamais la roche pour modifier ou améliorer les prises existantes. On grimpe sur ce qui existe naturellement, point final. Cependant, cette pratique peut être acceptable dans certains milieux déjà fortement modifiés par l’humain — comme des tunnels de train, des carrières, ou d’autres structures où la roche a déjà été altérée. Même dans ces contextes, c’est important de valider cela avec la communauté locale avant d’aller de l’avant.

Il est aussi important de rappeler que dans les secteurs alpins, les longueurs de dry/mixte deviennent acceptables une fois que les conditions hivernales sont présentes. C’est un contexte complètement différent où la pratique fait partie de l’alpinisme, et où les longueurs rocheuses sont naturellement protégées par la neige, le givre et la glace. Tant que les conditions sont hivernales, ces pratiques sont considérées comme éthiques dans la communauté alpine.

Si vous souhaitez développer de nouveaux secteurs pour le dry tooling, il est essentiel d’en discuter d’abord avec la communauté locale afin de vous assurer que le site est approprié et que vous avez leur accord avant d’aller de l’avant.

Enfin, il est important de rappeler qu’à l’heure actuelle, au Québec, le dry tooling n’est pas reconnu officiellement par la FQME. Escalade de glace Canada et le Club alpin du Canada ont tenté de négocier cette reconnaissance, mais sans succès pour le moment. Cela dit, nous n’abandonnerons pas : nous allons continuer à travailler pour arriver un jour à une entente et à une meilleure compréhension.

Alors grimpons fort, amusons-nous, et faisons-le dans le respect des lieux et de la communauté.
Merci d’être avec nous dans cette aventure !

Jonathan Blackwood, Chair ICC (ndlr : "ice climbing canada, fédé canadienne)

Sur ce je pense que la discussion va donner la même impasse qu’à chaque fois, alors si tu n’es toujours pas là pour discuter, Bon vent :wink:

(PS : je fais pour une fois mon Tetof en multi-éditant ce post… mais je ne change pas mon propos que je complète simplement + correction des fautes de grammaire/orthographe…)

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Merci pour l’idée ! En plus, pas d’approche, de la couenne plaisir ! Et autant en profiter l’hiver, quand la face est gelée, plutôt que d’engager comme des cochons l’été, alors que tout s’écroule. De toute manière d’ici quelques années ces pans de montagne n’existeront plus.

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Cette affirmation mérite un petit pari.
Selon toi quel est le délai pour être sûr que cette paroi se soit écroulée ? 10 ans ? 20 ans ? 50 ans ?
C’est plus facile que de donnée une date à 1 ou 2 ans près : si on dit 10 ans et qu’elle s’écroule dans 1 an, le pari est gagné.

Et une réponse un peu plus sérieuse :

Le dry tooling n’est jamais pratiqué sur les sites existants (de couenne, comme sous-entendu dans le communiqué). Je commence à bien connaitre le milieu des équipeurs de sites de couenne en dry, en France, et le sujet est central. Comme évoqué plus haut, tu fais le raccourci dry = mixte, alors que ça n’a absolument rien à voir.

Quand un site est grimpable à mains nues, on n’y grimpe pas avec des piolets. L’immense majorité des sites de dry est faite de rocher de très mauvaise qualité, qu’aucun grimpeur à mains nues n’envisagerait.

Certaines falaises sont en rocher de meilleure qualité (Quintal par exemple), mais complètement ingrimpables à mains nues, à la fois à cause de l’absence de prises, et du type de support : du salpêtre qui rendrait la grimpe particulièrement désagréable. En plus de ça, et pour rester sur cet exemple, les équipeurs avaient contacté les grimpeurs locaux, pour obtenir leur accord.

D’autres pays équipent en dry des falaises qui pourraient être grimpées à mains nues. Un peu de contexte : ici peu de pratiquants sont monomaniaques du dry. L’immense majorité rangent les piolets traction l’été, et sortent les lames de mixte/glace l’hiver. Et ce, quel que soit le niveau, des débutants aux meilleurs mondiaux. Dans d’autres pays, des pratiquants en font à temps plein. On comprend mieux leur envie d’avoir de belles falaises dédiées, et non pas des sacs à pus glauques sous une ligne haute tension, et/ou au dessus d’une autoroute.

Sans rentrer plus profondément dans ce débat, le communiqué montre une ouverture de la FQME au dry tooling, chose qu’on peine à avoir en France. Je ne sais pas si tu as lu jusqu’au bout, mais pour citer une partie importante du texte : « la FQME travaille actuellement à trouver des sites de dry-tooling officiels à inclure dans son réseau ». On aimerait avoir ce genre de discours en France, plutôt qu’un rejet systématique, même quand on essaie de faire les choses bien.

Si ce communiqué parle d’endommager les voies de couenne existantes, j’imagine que ça veut dire qu’il y a déjà eu dégradations chez eux. Je n’ai jamais entendu de précédent similaire en France. Quand on commence le dry, le 1er truc qu’on apprend, c’est qu’il ne faut pas toucher aux voies de grimpe (et je parle bien sûr de couenne, la haute montagne est un milieu bien différent). Ma lecture du communiqué résonne bien différemment de toi, il semblerait que nous soyons plus éduqués que les québécois sur ce point, et il semblerait également que leur fédé soit bien plus ouverte que la notre. Je trouve donc ton titre très trompeur. Est-ce volontaire ? Je ne l’espère pas, tu sembles juste très impliqué dans ta lutte contre les incivilités. Mais en tant que personne avec une réputation, une aura en montagne, j’espère que tu sauras changer ton discours, et comprendre la différence de lecture.

Bref, à quand une réaction similaire en France, avec une reconnaissance de cette activité montante, maintenant populaire chez des non grimpeurs ? A quand un conventionnement de nos sites de dry ?

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C’est arrivé sur une petite couenne calcaire mineure dans ma région (pas très fournie en sites d’escalade). Sur un des secteurs les plus intéressants, un beau mur vertical à réglettes avec 3-4 voies du 5b au 6a, prises cassées, trous de piolets/crampons sur les arbres au pied des voies, des sagouins.

Merci pour ce message qui répond à pas mal de questions que je me posais.

Affligeant. J’espère que ce cas est et restera une exception

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Pas tant que ça. On fait manifestement du dry tooling à Servoz, site de grimpe en couenne, et dans le vallon du Fournel qui, de mémoire, est aussi équipé pour l’escalade en GV comme en couenne.

J’espère que ce sont des voies distinctes…

À Servoz la falaise a deux secteurs. Celui pour la grimpe, rocher sain et celui pour le dry, rocher pas top. J’ignore s’il y a une différanciation nette pour l’autre site que tu cites.

Bon par contre on parle de dry tooling alors que l’objet du sujet n’a rien à voir avec cette discipline, on parle d’alpi mixte en montagne.

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Il doit bien y avoir quelques brebis galeuses, mais j’ai l’impression que dans la communaute DRY on disregard vraiment le grimpeur qui dry sur des couennes ou des voies « rocher ».

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C’est vraiment dommage… Je n’ai pas entendu parler de cas dans ma région du moins (ça a forcément existé, les humains restent des humains, mais voilà).

C’est un peu gênant ce que tu dis. A Servoz, ce sont 3 grandes voies totalement distinctes du secteur de couenne (très moche d’ailleurs). Va grimper à mains nues dans ces grandes voies, tu me diras ce que tu en penses.
Et je ne suis jamais vraiment allé dans la vallée du Fournel, sauf au site de dry dont tu parles (je crois), mais c’est un haut lieu de la cascade et du mixte. Là bas le dry a totalement toute sa place. Le spot en question est un vrai spot de dry, même remarque que pour tous les autres spots de l’article, va y mettre les doigts, tu m’en diras des nouvelles.

Tous les spots de l’article sont des spots équipés spécifiquement pour le dry, et rentrent dans le cadre dont je parlais dans mon précédent message. Ce ne sont pas des spots d’escalade où les gens mettent leurs piolets sans se poser de question, loin de là.

Une petite photo pour illustrer mes propos, sur un super spot de dry (Pomblière) :


Tu veux aller grimper à mains nues là bas ? Je crois que tout est présent sur la photo :

  • Ancienne mine au dessus de la route. Ca va, je crois qu’il existe des coins plus sexy pour la grimpe.
  • Belle qualité de rocher non ? Le mec en blanc en arrière plan est en train d’équiper une nouvelle voie. Tu vois ce qu’il y a au pied ? Tu as envie de grimper là dessus ? Pendant pas mal de passages, on continue d’arracher des bouts de falaise quand on grimpe, en escalade ça ne serait pas spécialement agréable (en plus on grimperait globalement sur du sable avec les mains).
  • Quand bien même le rocher serait sain (c’est faux) et le cadre splendide, tu ferais quoi en grimpe ? Le bout de section verticale, le toit serait infaisable (sauf une ligne en 8+ derrière le mec dans le toit, possiblement). Et le mur au fond avec les gravats au pied, qui pourrait donner quelques couennes en 4, après énormément de purge.

Le problème, c’est le titre de la discussion, et le contenu d’une grosse partie de son argumentaire (les histoires québécoises). Il amène à parler de dry, et non de mixte. Choix conscient de la part de l’auteur, à lui de gérer la suite.

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(message supprimé par son auteur, sera supprimé automatiquement dans 100 heures à moins qu’il ne soit signalé)

Tous les sites de dry que je connais (peut-être 5 ou 6) se situent à côté d’un site de couenne.
T’as souvent une « belle » falaise pour la couenne, et en bordure tu as un bout de falaise ingrimpable à mains nue (toit qui résurge, rocher fracturé pourri, dévers sans prises…) qui est équipé pour le dry.

C’est le cas par exemple au Salève, à Léaz, à St Cergue, aux aiguilles de Baulme, à Leysin…
Parfois, ces lignes de trad empruntent des anciennes voies d’artif (qui ne sont plus pratiquées).

J’ai jamais vu personne faire du dry sur une couenne d’escalade normale.

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aucun risque qu’un grimpeur puisse avoir l’envie de grimper ds les voies de dry de servoz :sweat_smile:

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Bon, eh bien vous me rassurez :wink: !

Choix non conscient. Pour moi, dry (falaise selon vous) et mixte (montagne) s’amalgament lorsque l’on coince ses lames et pose ses crampons sur du rocher pur.

Mais, pour vous faire plaisir, je veux bien parler de mixte à l’Index même si une voie comme Mani pulite est une pure voie école, et non une voie montagne (rocher compact, travail de nettoyage important, 5 min d’approche, équipement à demeure, aucun danger objectif, parcourue par 4-8 cordées chaque beau jour d’été): je connais mille voies « école » où l’on serre bien plus les fesses que là…

Donc les « dryeurs » respectent les voies de couenne, je suis ravi de l’apprendre (à l’époque, certains faisaient du dry-glace dans les moulis d’Ablon).

Et, lorsque il s’agit de « montagne » (où est la limite, hein ?), alors ils se permettent de racler (donc dégrader: personne ne peut le nier, même Robin en avouant 50-60 passages en crampons sur la portion de rocher - toujours sèche - de sa voie partiellement commune avec Mani pulite).

Robin se félicitait précisément à l’ouverture de Basile le crocodile des coincements de piochons géniaux dans cette fameuse fissure commune: sèche donc ! Et invariablement sèche lors des répétitions.

Pour l’arête SE de l’Index, que je connais très bien, plein sud et donc en « crête », elle n’est qu’exceptionnellement bien fournie en neige-glace. Les parcours hivernaux se font donc en très grande majorité à, disons quoi, 70% sur rocher pur ?

Annoncer une différence entre « site écoles » de dry, où l’on respecte les voies rocheuses alentours, et une soi-disant pratique « d’alpinisme » est une torsion de la réalité: les deux voies de l’Index en question sont très loin de l’alpinisme !
Qu’elles soient partiellement blanchies en hiver ne change strictement rien quand on prend en compte leur nécessaire préservation.

Et d’ailleurs, la fédé glace Canada, citée par Robin, va exactement dans ce sens, disant que l’on peut, oui, mais … où les longueurs rocheuses sont naturellement protégées par la neige, le givre, la glace : ce n’est absolument pas le cas, encore une fois, des portions toujours « sèches » des deux (seules) voies que j’essaie de protéger !

Je continue et continuerai d’applaudir les ouvertures en mixte-touffes dans le secteur des Aiguilles Rouges, particulièrement celles de Robin, qui a un vrai sens de l’ouverture dans ce style.

Je demande juste que ces deux « pures » voies de rocher d’été (arête SE et Mani pulite), hyper classiques, de type école (bien évidemment, n’en déplaise, tout comme la Kohlmann à la FS de l’Aig du Midi) ne soient pas dégradées par quelques huluberlus égocentriques.

Vous avez tout le massif des Aig Rouges, majoritairement encore vierge dans ce style, pour vous éclater en mixte, alors pourquoi vous échiner à entrer en confrontation avec les grimpeurs « d’été » et ces rares voies de « rocher pur » ?

Cela reste un très grand étonnement de ma part.

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comparer ces 2 voies de l’index avec la face sud de l’aiguille il faut quand meme oser! Surout venant de toi Michel qui a toujours eu l’oeil pour les belles lignes …