Les étançons ok mais bonne pierre a une configuration qui peut générer un lac glaciaire ( plat avec un front morainique important) mais. C’est sur que c est pas le massif du mont blanc.
Intempéries du côté de La Bérarde et Saint-Christophe
Il y a aussi d’autres glaciers. Mais là il y a eu la conjugaison de précipitations très importantes avec la fonte des neiges. Ça peut suffire.
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Oui, mais difficile de cacher des milliers de m3 d’eau sous ces bouts de glacier tout fins ou tout crevassés : Copernicus Browser
En Vallouise aussi c’est la cata.
Heureusement pas de maisons touchées, mais des morceaux de route effondrés, et le Pré de Madame Carle de nouveau sous les eaux.
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Un petit lac glaciaire sur Bonnepierre comme souvent, mais cela m’étonnerait qu’il soit la cause du problème : j’ai plutôt l’impression qu’un écoulement fort et régulier paraît avoir dévasté la Bérarde, conjugaison des crues orageuses et de la fonte massive associée.
Une photo d’il y a 3 jours au Mayer sur C2C (avec un lac près de la moraine de Bonnepierre) :
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Ah mais c’est ma photo ça ! Le lac est effectivement pas minuscule et semble pouvoir se vider facilement, on le voit mieux sur ce détail :
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Oui, c’est catastrophique. On a eu la perte du refuge de la Pilate, puis la fermeture du refuge du Chatelleret, et maintenant le camp de base de la Bérarde, alors que la saison touristique commence à peine. L’Oisans risque de mériter plus que jamais sa réputation de massif sauvage. On pourrait espérer que cette catastrophe éveille plus que jamais les consciences, mais ça semble mal barré tant la couverture nationale est inexistante, entre l’actualité politique et l’absence de victimes -ce qui est un vrai miracle quand on voit les dégats-.
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ça a quand même fait la Une du JT de France 2 hier soir et ça le méritait.
Mais oui, c’est catastrophique et ça s’ajoute en effet à la perte des deux refuges. Qu’en est-il d’ailleurs aujourd’hui du refuge du Châtelleret ? N’aurait-t-il pas subi de nouveaux dommages ?..
Tout cela me peine beaucoup, notamment quand je pense à tous ceux qui vivent ou font vivre la Bérarde l’été.
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L’ėté dernier, au moment de la lave torrentielle sur le Chatelleret, le maire craignait qu’un jour cela se produise sur le village si une digue n’ėtait pas faite en amont dans le parc. Mais comme aucune construction n’est autorisée, rien n’a ėté fait. Le rėsultat est qu’aujourd’hui le village est dėtruit et que le maire avait raison de craindre le pire pour la Bėrarde.
Apręs je ne sais pas si une digue aurait suffit å empêcher cette inondation.
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Deux refuges fermés, un village rayé de la carte, routes d’accès coupées en Vénéon, Lautaret et Ailefroide. La nature reprend ses droits. Les écrins se débarrassent d’homo sapiens.
Je suis très attaché à ce massif, ces vallées et ses habitants, j’y ai des attaches et des amis. Grosse pensée solidaire pour celles et ceux qui se retrouvent dans la mouise.
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" le débit naturel moyen de la Durance est d’environ 190 m3/s, avec une forte variabilité annuelle.
Il peut varier de 40 m3/s (étiages les plus sévères) à 6 000 m3/s (crues millénales),
les crues de 1843, 1882 et 1886 ayant avoisiné 5 000 m3/s "
Durance — Wikipédia (wikipedia.org)
Mais je n’ai pas trouvé de vidéos des crues de 1843 - 1882 - 1886 
Durance toujours :
"Entre 1832 et 1890, la Durance a connu 188 crues de plus de 3 mètres (mesurées au pont de Mirabeau) "
" Les crues s’accroissent en nombre et en force à partir de la deuxième moitié du xive siècle, pour s’atténuer et s’espacer au xxe siècle.
Comme dans toute l’aire alpine méditerranéenne, cette période de fort accroissement de la force et de la fréquence des crues est due à la combinaison d’un refroidissement à partir du xive et jusqu’au xixe siècle (le petit âge glaciaire qui provoque des pluies et des chutes de neige plus abondantes et plus fréquentes), et à un défrichement important des pentes des montagnes du bassin de la Durance, à partir du xvie siècle. Cet accroissement des crues et de leurs dégâts a notamment pour conséquence l’avancée de la Camargue pendant cette période, et le colmatage du port d’Aigues-Mortes.
La Durance emporte la ville de Rama (entre Briançon et Embrun, au confluent de la Biaysse au xiie siècle. C’est la plus ancienne crue dont on possède une trace écrite, la suivante étant celle du 17 septembre 1226, concomitante avec une crue du Rhône.
Celle de l’automne 1345 est provoquée par de fortes pluies qui détruisent les récoltes et provoquent une famine.
La crue des 8-12 septembre 1651 est également remarquable par les dégâts qu’elle provoque dans la vallée, mais nous ne disposons d’aucune estimation de débit pour ces crues antérieures à 1800.
Seule l’importance des dégâts causés par la Durance les a laissées dans la mémoire. "
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L’Oisans a heureusement encore 5 vallėes qui attirent aussi des homo sapiens. .En dehors évidemment des rėsidents et socio pro qui ont tout perdu, les plus pénalisės seront les montagnards notamment grenoblois qui perdent un camp de base et ceux qui réduisent l’Oisans à la seule vallėe du Vėnėon. Les uissans seront toujours fidèles å leur territoire avec ou sans la Berarde.
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… ou plutôt « homo œconomicus » ?
Ah ça y est c’est la faute du Parc…
Allez faisons des digues partout
Le jour où elles lâchent là oui y aura des morts.
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Ah oui là aussi!
C’est la faute du Parc 
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Alors pour le Châtelleret, ça semble évident, espérons qu’il n’ait pas été gravement endommagé. En revanche le Promontoire informe qu’il reste ouvert
Oh lala, et on ne sait pas si les 3e sous-sol ont été inondés…
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A la Bėrarde, il n’y a pas eu de morts grâce essentiellement au PGHM qui ėtait sur place et qui a très bien gėrė la situation en pleine nuit. 4 hėlicos ont ėtė mobilisés pour faire des allers retours sur les 2 Alpes, commune qui a ensuite rapidement pris en charge les personnes ėvacuėes.
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Je le remets ici, mais les problèmes sont dans beaucoup de secteurs des Écrins