Incroyable. Oui je me souviens très bien de ce bloc
Intempéries du côté de La Bérarde et Saint-Christophe
Qu’est ce qui te fais penser qu’ils ne s’en occupent pas? C’est une vraie question, je ne suis pas du tout impliquée dans ces questions.
L’adaptation de l’ensemble du pays à tous les types de phénomènes météo qui vont être modifiés ou amplifiés par le réchauffement climatique n’est pas une histoire de quelques mois ou années. Ce sont des actions à très long terme qui vont prendre plusieurs dizaines d’années.
Ce qui est sûr, c’est qu’on ne peut plus restaurer les routes à l’identique. Je n’y connais rien, je ne suis pas ingénieure des mines, mais les trajets, hauteur d’implantation, tunnels, renforcements, sont à repenser complètement en fonction de l’intensité des crues et des laves torrentielles.
Quoi qu’il en soit, je témoigne toute ma solidarité à l’égard des commerçants de la vallée, dont la saison est complètement foutue. On reviendra dès que possible.
Ca va déjà couter une fortune de trouver des solutions pour les villes menacées (sur le littoral, par exemple), mais dans ces zones ca peut concerner des milliers de personnes.
Que peut on faire pour un hameau de qqs 10nes de maisons ?
Engager des travaux gigantesques ? Leur interdire d’habiter là ?
A noter, je crois, qu’il n’y a plus d’habitant permanent à la Berarde, ca n’est plus qu’un centre tourististique de montagne. C’est très bien, mais jusqu’où aller pour préserver l’accès ?
La société doit faire des choix des zones à protéger, en priorisant - mais ca va être dur, il y aura des choix difficiles.
En tout cas, il y a des propriétaires de biens immobiliers et de fonds de commerce.
Aux Etages et à Saint-Christophe, il y a des résidents permanents.
Le plus simple et le moins cher est d’interdire (accès, construction, reconstruction …).
Il va falloir exproprier, dans ce cas, et ce n’est donc pas gratuit.
En réalité, il y a plusieurs sujets en un : le maintien ou la suppression des zones constructibles (cela relève du PLU et des communes) et le maintien de l’accès routier (qui relève du département).
La suppression de l’accès routier aurait aussi un impact majeur sur l’ensemble des refuges de ces vallées et contribuerait à réduire fortement l’attractivité touristique du massif.
Une photo (source) prise en direction du vallon des Etançons :
Le torrent ne reviendra pas dans son ancien lit tout seul, il a comblé l’ancien et creusé un nouveau qui traverse le village.
C’est clair. Il va falloir lui recreuser un lit…ou tout abandonner mais ça m’étonnerait que ce soit la solution retenue (la question se posera peut-être quand-même quand on voit ça…)
En tout cas c’est des travaux énormes.
Ce soir c’est toute la vallėe du Vénėon qui est isolėe. La route d’accès est coupėe aux Ougiers au niveau du pont d’accès au lac Lauvitel, qui est impossible.
Pour les résidents et touristes bloqués avec leur vėhicule, l’accès pieton pour sortir de la vallėe est possible via les 2 Alpes par la tėlėcabine de Venosc.
Oui c’est fermé aux Ougiers depuis la mi journée déjà il me semble.
Malgré les orages de la journée je ne pense pas que la situation ait empiré depuis ce matin sur le Veneon.
vidéo d’un hélitreuillage sur le site du daubé
On peut se demander si il n y aurait pas la rupture d un lac glaciaire qui se serait associé aux orages.
L état des étançons et de bonne pierre vont sans doute apporter des infos.
J’ai lu je ne sais plus où la rupture d’aménagements sur les Étançons. Mais je ne vois pas de quels aménagements il peut s’agir. Rupture d’un lac glaciaire je sais pas, je ne pense pas.
Mais conjugué à la pluie des températures élevées qui d’une part augmentent la superficie du bassin versant soumis à précipitations liquides et ajoutent aux pluies la fonte des neiges jusqu’à haute altitude
Heureusement que les barrages de l’Oisans Chambon et Grand Maison ont retenu de l’eau sinon la Romanche aurait débordée. Je n’ai jamais vu le lac aval de Grand Maison aussi plein. Il n’y a plus qu’à espérer que les routes d’accès au Lautaret et à St Christophe soient réouvertes rapidement. Quant å la Bėrarde, je ne sais pas si le village et ses refuges vont s’en remettre de ces évênements climatiques.
Ca m’étonnerait, les glaciers sont trop petits.
(Edit : trop petits dans les Etançons, par contre le glacier de Bonne Pierre est suffisamment gros, mais je ne pensais pas qu’il pouvait générer un lac assez gros pour engendrer ce genre de catastrophe)
Le scénario ressemble à celui de la crue de 1957 dans le Queyras, mais 3 fois moins fort (300 mm en 6 jours en 1957) :
Le mois de mai 1957 a connu des chutes de neige tardives en haute altitude, et des pluies fréquentes à plus basse altitude. Cela a provoqué à la fois la constitution d’un stock de neige inhabituellement important pour la saison, et la saturation des sols en eau, qui allait les empêcher lors des pluies suivantes d’absorber davantage d’humidité. Le mois de mai a été suivi par un début de mois de juin frais mais pas exceptionnellement froid, ce qui allait suffire cependant à empêcher la fonte de la neige en altitude. Mais dès le 11 juin, la température remonte brusquement pour atteindre 21 °C le 13 et ce redoux brutal s’accompagne de pluies de plus en plus fortes.
Et il y avait eu des dégâts ?
Énormément de dégats dans le Queyras, je ne sais pas dans les Ecrins.
Bof ça. Celui de tête rousse est tout petit mais a provoqué une catastrophe et est encore surveillé.
Mais sinon je suis d’accord avec toi ça me semble pas la cause a priori. Plus comparable à 57 en effet