CQFD (ne propose pas tes services à la DDT finalement ni au Parc)
Intempéries du côté de La Bérarde et Saint-Christophe
Regarde bien cette photo
Seul le haut du parking est au dessus du niveau du Vénéon.
L’ancien parking, une platteforme taillée au bulldozer, était largement suffisant.
Faut aussi hiérarchiser les priorités et arbitrer l’espace. C’est pas totalement déconnant de placer un parking dans une zone inondable si l’espace vient en manquer : c’est « juste » une zone terrassée et vaguement aménagée, et on peut facilement évacuer les véhicules en amont des crues. Alors oui, dans le cas d’évènement très violents comme c’est arrivé à la Bérarde l’aménagement est détruit, mais si la récurrence est suffisamment faible ça reste un choix qui se défend.
Le sujet c’est plus le bâti, par définition lui on ne peut le déplacer à la première alerte.
A condition de ne pas réduire la largeur du cours d’eau comme à la Bérarde. Ca accélère le flot et augmente l’arrachage de la rive opposée. Ca augmente les dégats du pic de crue.
La dépense de cet aménagement aurait été plus utile ailleurs. Quel était le problème avant cet aménagement ? (Le parking a existé longtemps dans sa forme brute)
En plus, des arbres ont été plantés dans le lit du torrent, ce qu’il ne faut jamais faire.
Dans un contexte où l’ensemble des dépenses publiques devrait être diminuées de 200 milliards par an ?
Je ne fréquente pas la Bérarde depuis assez longtemps pour avoir connu cet aménagement précédent, mais je n’ai pas l’impression qu’il ai moins d’emprise sur le lit que la version plus récente ? En tout cas sur ta photo , ça me semble être placé au même endroit et avoir les mêmes dimensions. Par contre c’est un sacré tas de pus visuellement, la version moderne ne me paraissait pas aussi moche dans le paysage.
Après personnellement je ne suis vraiment pas défenseur d’un parking, surtout en 2024. Mais si on part du principe qu’on souhaite garder un accès libre aux véhicules particuliers, et donc un moyen de stocker des voitures sur place, ça me parait l’alternative la moins pire. Quelles seraient les autres options ?
ça c’est un autre sujet : on peut aussi considérer que mettre de l’argent public pour construire un parking à la Bérarde est une dépense inutile.
Exact, la plateforme n’a pas été refaite pour l’aménagement
il y avait déja trop d’emprise sur le lit du vénéon. La plateforme avait été conçue comme une digue pour éviter l’érosion du bas du village. L’idée n’était pas entièrement mauvaise, mais en réduisant trop le lit du cours d’eau on diminue l’effet protecteur de la digue.
Par contre, en cas de débordement, la plateforme lisse sans aménagement oppose moins de résistance à l’écoulement que l’aménagement avec des arbres et des tas de cailloux.
La meilleure solution aurait été de faire une plateforme brute, sans obstacle, sans aménagement à touriste, moins large, peut être en deux niveaux avec la partie la plus proche du Vénéon plus basse.
Il n’y a pas eu de lave (torrentiel) à La Berarde si j’en crois les explications données lors de la conférence à Grenoble sur le sujet auquel j’ai assisté .
Et je ne vais pas jeter le pierre à ceux qui administrent la communes ( avec peu de moyens) en dénonçant un gaspillage d’argent publique pour la création d’un parking à peu de frais ( et qui a existé pendant 20 ans ) à la Berarde vu la violence et le caractère exceptionnel de la crue qui a occasionné les dégâts en juin dernier.
Je pense qu’il est difficile de comprendre et d’appréhender la puissance dévastatrice de ce type d’événement météorologique exceptionnel.
Bien sûr que si, c’était bien « un mélange d’eau, de sédiments fins, d’éléments rocheux, de blocs parfois énormes, d’arbres, de graviers se déplaçant à grande vitesse »
Ce n’est pas sur la création d’un parking qui existait déja que porte le gaspillage, mais sur un aménagement inutile.
Ce n’est pas aussi le parc qui a gaspillé ? Comme au pré de Mme Carle d’ailleurs.
Je ne fait que retranscrire de mémoire ce que j’ai entendu lors de cette conférence.
Les crues torrentielles transportent aussi des sédiments en quantité ( cf le Limony ).
La personne qui présentait les tenants et aboutissants de ce désastre a bien précisé ( il’a insisté sur ce point ) la nuance entre crue torrentielle et lave torrentielle bien plus rapide dévastatrice et puissante.
La dimension des sédiments transportés , la densité du mélange ainsi que la vitesse de propagation n’était pas présent à la Berarde fort heureusement ce qui a permis l’évacuation sans faire de victimes.
En résumé le lit du torrents et une partie du cône de déjection s’est progressivement engravé (jusqu’au toitures de certaines maisons rive droite) pour qu’ensuite l’eau du torrent change de trajectoire sur le cône de déjection ( qui avait changé de profil ) et aille dévaster les maisons.
Bref rien de comparable je trouve en terme de rapidité et de puissance dévastatrice par rapport à ça :
https://www.facebook.com/story.php?story_fbid=1388838805139000&id=1011082324350991
Quand au aménagement du parking avant cet événement rien à redire de mon côté . Un aménagement sérieux dimensionné à l’accueil des touristes en période estival.
Et bien malin celui qui aurait pu prédire que tout serait balayé par la crue ( torrentiel) en question .
En attendant la reprise des travaux au printemps,
"Le maire de Saint-Christophe-en-Oisans espère que les travaux pourront reprendre au mois de mars pour envisager au mieux la saison estivale 2025 : « J’ai organisé plusieurs réunions avec la population pour réaménager la vallée. Nous avons travaillé avec des organismes comme le parc des Ecrins et Oisans Tourisme pour commencer à réfléchir sur une destination pour 2025 pour au moins faire travailler les refuges. Est-ce qu’on pourra monter en véhicule à La Bérarde ? La question est là. Si on ne peut pas, il faudra trouver un moyen avec des navettes par exemple. »
Les véhicules devraient au moins avoir l’autorisation de venir jusqu’à Saint-Christophe-en-Oisans dans les prochaines semaines. L’arrêté départemental est en vigueur jusque début décembre. Le département devrait goudronner une piste d’accès à Saint-Christophe-en-Oisans pour la saison hivernale dans les prochains jours. Le dernier hameau accessible en voiture, comme chaque hiver, sera désormais Champhorent.
Article complet
Pérenniser les navettes ( ou autres moyens de transport ) pour touristes pour ne plus revoir pléthore de voitures de tourisme en été à la Bérarde serait un changement de paradigme sur l’approche des pratiques de tourisme en montagne en France .
Le parking :
C’est la première idée qui m’est venue quand j’ai vu l’aménagement vers 2003 ou 2005 ayant vu le lit du vénéon avant ces constructions.
C’est ce qu’on trouve dans une moraine, il n’y a pas que du gravier, les gros blocs sont en dessous, comme les pépites d’or.
A l’arrivée sur le cône de déjection certainement, dans la gorge en amont, au moment de la vidange glaciaire, on devait avoir ce type de lave, les méga blocs exceptés, parce qu’il faut plus de pente pour ça.
Il est possible qu’au début de la crue vers les gros blocs historiques et le pont, ça ait fait comme a Limony au début, des arbres ont dû se coincer, ralentir le flot et aider les blocs de moraine à se déposer.
Ça se fait déjà en Claree par exemple. Peut-être prochainement pré de Mme Carle. Ce serait une bonne chose.
Une bonne chose, oui, mais je ne sais pas si ça serait vraiment un « changement de paradigme » si tout le monde finit juste par se garer quelque km plus loin pour ensuite prendre la navette.
Le changement de paradigme : la fin du tout voiture quand j’veux ou j’veux jusqu’au bout de la route ( ou au pied de la benne) quoiqu’il en coûte en terme de pollution aménagement bruit fréquentation .
Ca se fait de plus en plus les navettes pour aller dans les fonds de vallėe. Et la distance entre Saint Christophe et la Bėrarde serait équivalente à celle de Nėvache/Fontcouverte ou à celle qui sépare le Pla de Barres au lac des Bouillouise dans les PO, soit environ 12km. La seule diffėrence importante est qu’à St Christophe, il n’y a pas de grand parking contrairement aux autres sites.
Dans l’Oisans, il est aussi question de mettre une navette estivale entre la station de l’Alpe d’Huez et le parking du lac Besson (accès lacs et falaises).
“allonger la navette fait (re)descendre le parking”.
Vieux dicton de fond de vallée de l’Oisan sauvage !
Autre dicton de l’Oisans « Plus le trajet sera long, moins il y aura de rotation ».