Intempéries du côté de La Bérarde et Saint-Christophe

Qui est allé sur le terrain voir l’état de la route depuis le bas de la vallée (l’embranchement après Bourg d’Oisans) ? D’autant qu’elle a encore été inondée la semaine dernière au moins à Plan du lac…
Près de 70 mm de pluie en 12 h : Saint-Christophe-en-Oisans coupé du monde, des craintes à La Bérarde

La route a été complètement emportée depuis le bas de la vallée en de nombreux endroits. Refaire la route entre Les Etages (dernier hameau où il y a potentiellement des habitants à l’année) et La Bérarde, les deux derniers hameaux, est une petite partie seulement dans l’ensemble des travaux. Refaire la route jusqu’aux Etages est primordial… pas seulement jusqu’à La Ville, le premier hameau de St Christophe en Oisans. J’ai dû faire la trajet la Ville - Les Etages partiellement à pied cet été faute de stop possible (aucune voiture en dehors des habitant de La Bérarde allant déblayer leurs maisons), Je vous assure que c’est long, très long. Et sans aucun intérêt, d’autant que comme les flans du torrent ayant totalement été emportés, il faut emprunter la route. Sans cette portion de route la ville - les Etages, sur la commune de St Christophe en Oisans, presque plus personne n’ira en bout de vallée. Par contre, comme il n’y a probablement pas la place de stocker des voitures aux Etages ou à la Ville, il faut peut-être penser à mettre en place des navettes depuis un parking plus bas (où ?) et limiter le transport individuel aux personnes qui ont une maison ou une location.

P.S. la ville, les Granges, la Bernardière, Pré Clot, le Clot, Les Etages, La Bérarde, … sont des hameaux de St Christophe en Oisans. La Bérarde n’est pas une commune.

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Les travaux prėvus pour l’instant par le dėpartement.

• Jusqu’à Venosc : la route devrait être « circulable » à tous les usagers dès cet hiver.

• Entre Venosc et Saint-Christophe-en-Oisans : réouverture à la circulation pour tous prévue au printemps.

• Entre Saint-Christophe et Les Etages : les études sont en cours

Oui je pense qu’il y a au moins autant de boulot en aval de st Christophe qu’en amont. Donc bon fermer la suite pourquoi pas mais je pense pas que ce soit le pire.

Autant de travaux, voire plus en aval, mais il y a des habitants permanents (et non potentiels).

Et puis une fois arrivés ă la Bėrarde, ou vont stationner les voitures ? A l’heure actuelle, ce n’est plus possible. Et ou refaire des parkings ?
Aux Etages, peut-être (agrandir celui du Soreiller ?)
A Saint Christophe chef lieu, il n’y a pas de place pour des parkings.

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Oui le stationnement est un problème partout je ne dis pas le contraire…
C’était juste pour relativiser par rapport au discours simpliste : « on ferme la route à st Christophe et tout est réglé »

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A la Grave non plus, il n’y avait pas de place pour des parkings. On a construit un téléphérique et hop ! On a trouvé de la place pour des parkings (à grands coups de bouldozères).

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Ben oui ya qu’à faire ça à Saint Christophe.

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Arrêter la route aux Étages ? Pourquoi pas, sous réserve des problèmes de parking évoqués. Pas sûr que les contraintes soient les mêmes, en termes de sécurité et de prévention des risques, pour des parkings que pour des locaux d’habitation, d’ailleurs.

Mais pour l’avoir faite à pied, la distance entre les Étages et La Bérarde, c’est minime. Et ce n’est pas la partie de la route la plus exposée (hors laves torrentielles qui peuvent débouler (comme en 2021) des ravines situées entre le Rouget et la Maye, en sortie de La Bérarde.

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Il semblerai que nous allons changer de paradigme à savoir investir dans la prévention des risques plutôt que dans la réparation des catastrophe et donc « ménager nos territoires ».
Ce qui veut dire ne plus maintenir de présence humaine permanente là ou les risques et périls majeur sont identifié.
Une émission sur le sujet

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Au même endroit, du moment que le stationnement est temporaire. On peut rajouter des contraintes sur les parkings les plus exposés : limité en journée ou pas de vans.

Dur, quand cette présence humaine permanente est là depuis longtemps, et quand les risques majeurs élargissent leur potentiels dégâts…
Se poser la question pour La Bérarde, passe encore pour une présence saisonnière (et au-delà de l’affect des personnes concernées), mais quand il s’agit de ton habitation principale construite en zone inondable (ou qui l’est devenue !), c’est beaucoup plus compliqué.

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C’est déjà en cours dans de nombreuse endroit en France . Par exemple un quartier complet en rive gauche de la Loire à Tours depuis 20 ans.
La politique de “ménager le territoire” avec les évènements météorologiques catastrophiques en augmentation ne va que cadrer un peu mieux les zones à risque et agir en conséquence avec différents moyens.
En attendant que les assurances refusent un jour de couvrir les risques climatiques les primes d’assurance habitation vont augmenter pour tout le monde .
http://www.aquavit37.fr/2013sdageppri/

La Loi Barnier a commencė comme ça suite au dėménagement forçé de la cité de l’Ile Falcon sous les ruines de Séchilienne et au dėdommagement des habitants il y a 30 ans. Les gėologues avaient prėvus un ėboulement complet et certain de la montagne dans les 10 ans, qui ne s’est pas encore produit.

Oui, sur le temps long, il y a beaucoup de travail.
Il faut revenir sur toutes les politiques d’urbanisation entreprises depuis des décennies, ça prendra du temps, ne serait-ce que pour le faire entrer dans les esprits. Il est malheureux, comme trop souvent, qu’il faille attendre la catastrophe pour enfin se décider à changer les choses (si on décide de les changer…).

Cette prévision avait été avancée il y a bien plus longtemps que ça par Haroun Tazieff, alors secrétaire d’Etat du gouvernement Fabius, en 1985. Devenu élu au Conseil Général de l’Isère puis à la Région Rhône-Alpes, il avait ensuite minimisé le risque, ce qui s’est vérifié jusqu’à ce jour. Mais je me souviens bien de la problématique spécifique concernant l’Île de Falcon, mes grands-parents habitaient St-Barth, mon grand-père avait été maire de la commune.

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Ça va peut-être bien finir par arriver ?

Et là pour une fois on sera content d’avoir pris de telles mesures.
Mais comme de ce fait il n’y aura pas eu de catastrophe, ça passera inaperçu.

Ils ont creusé aussi un tunnel de dérivation pour que la Romanche puisse s’évacuer au cas où ça forme un barrage.

Cette vidéo un peu ancienne expose le problème des éboulements des ruines de Séchilienne.

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