De plus I y a une vieille antériorité à St Gervais,1892 paraît que Rouletabille y était .
Intempéries du côté de La Bérarde et Saint-Christophe
?
troll ?
Je comprends toujours pas le mépris envers les habitants de la Bérarde. On dirait presque que c’est la Schadenfreude ?
Et oui, une comparaison entre les dégâts à la Bérarde et les catastrophes que tu sites serait indécente. Mais les seuls comparaison dans ce sens que j’ai vu sur ce fil viennent des gens qui veulent minimiser les conséquences humaines de ce qu’il est arrivé à la Bérarde. La perte de la Bérarde reste une perte, pour ceux qui y passaient l’été, qui y travaillaient et aussi pour ceux qui aimaient s’y rendre (sur c2c il doit y avoir beaucoup dans cette dernière catégorie).
Les remarques du genre, « ils n’ont pas à se plaindre, c’est encore pire pour [x] » n’apportent vraiment pas grande chose.
La jalousie aveugle, manifestement…
Moi, aucune importance, je campe. Mais je tiens à rappeler les choses quand même, à synthétiser ce qui a déjà été dit dans ce fil et qui aurait pu être lu avant de réagir sur le vif.
Il y a déjà des familles dont les anciens vivaient l’été à La Bérarde depuis des siècles. Il y a enfin des professionnels qui ont perdu une grande part de leur activité annuelle : artisans, épiciers, restaurateurs, hôteliers, gardiens de refuge, guides.
Il y a aussi, quoi qu’on en dise, une partie de l’activité du Bourg d’Oisans qui en dépend, parce que les estivants (qui au passage font vivre un certain nombre de commerçants) y descendent nécessairement faire leurs courses, se restaurer, se soigner. Quand on va ou on revient de La Bérarde, il est fréquent de passer par le Bourg d’Oisans.
Et il y a aussi un enjeu pour le massif tout entier, parce que la fermeture de la vallée de La Bérarde cette année, cela s’est traduit par une surfréquentation dans d’autres vallées.
Un reportage ici :
La montagne s’écroule
Grosses pensées aux proches du décédé,
Je ne peux pas liker cette nouvelle .
Je me joins à Catherine pour adresser mon soutien aux proches.
Mais non on veut pas. Quel drôle de titre…
Titre complètement putaclic…
Au-delà du titre, les problèmes soulevés dans cette tribune sont réels.
Je ne connais aucun commerçant capable de subir une nouvelle perte de chiffre d’affaires après avoir perdu 80% de son chiffre d’affaires sur l’année précédente.
Ce que je comprends, c’est que le département pense organiser l’accès sur la base des moyens existants, c’est-à-dire, les mini-bus VFD auparavant en circulation entre Bourg d’Oisans et la Bérarde (vu la route, difficile d’augmenter le gabarit), sans changer la fréquence ni les horaires, ce qui impliquerait d’élargir le parc de véhicules et de recruter des chauffeurs. Le schéma antérieur valait pour un volume d’usagers des TC alors assez réduit du fait de la possibilité de monter en voiture ou en van.
La Bérarde ?
C’est la moitié de ma vie d’alpiniste (avec Chamonix) commencée en 1973, j’y suis viscéralement attaché, et pourtant tous les signes avant coureurs de modifications climatiques allant vers plus de chaleur et donc plus de précipitations sont là pour tout le monde (la rupture climatique je l’ai vue entre 1975 et 1976, déjà…), les urbains comme les ruraux, et les villages de montagnes sont particulièrement en première ligne des catastrophes déjà produites et à venir; le drame de l’avalanche de pierres et glace qui vient d’avoir lieu en Suisse et qui a englouti le village est là pour nous le rappeler (village construit aussi sur un cône de déjection…)
Reconstruire ?
Pour moi une folie, car l’autre problématique que l’on ne pourra jamais résoudre est la route d’accès qui s’effondre régulièrement sur 20 km depuis Saint Christophe !
Le drame est immense et l’on ne peut consoler les habitants qui ont tout perdu, il faudra être très humble et lucide dans les décisions qui seront prises dans les années qui viennent…
En attendant, je serais favorable à des trecks « spéciaux » (à pied évidemment) pour tous ceux qui veulent rendre hommage aux hommes et femmes de ce bout du monde et pourquoi pas pour aller remplir tous les refuges impactés car l’activité de montagne et l’alpinisme en particulier doivent perdurer, une occasion aussi de sensibiliser les gens sur les risques naturels, non ?
Presentation de cette vidéo :
Dans la nuit du 20 au 21 juin 2024, le torrent des Étançons est sorti de son lit et a déposé près de 200 000 m3 de cailloux au niveau du village mythique de la Bérarde, détruisant une partie du hameau et se créant un nouveau lit à proximité de son cœur historique.
Un an après la catastrophe, peut-on expliquer cet événement extrême qui a eu lieu durant la nuit, en haute montagne, au cœur du massif des Écrins ?
L’État a missionné le service de Restauration des Terrains de Montagne de l’ONF en Isère pour tenter de comprendre les causes de la crue et d’estimer si un événement de ce type pourrait se reproduire à l’avenir.
Croisant témoignages et expertises, s’en est suivit un véritable travail d’investigation, impliquant une trentaine de scientifiques (OSUG, LEGOS, EDF, etc.) pour percer le mystère qui a causé la catastrophe de la Bérarde.
Retour sur une enquête scientifique au cœur du massif des Écrins.
Euh ben oui…
Un article assez complet faisant le point sur la situation actuelle et les perspectives :