Intégrer la notion de chute ou non?

Posté en tant qu’invité par BlackList:

Pfouuu… La Corse, maintenant?
J’espère qu’il y a des vasques là où tu vas…

Moi je vais dans les versants nords… et il m’arrive de rêver à autre chose… des vasques d’eaux claires par exemple…

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

BlackList a écrit:

Pfouuu… La Corse, maintenant?
J’espère qu’il y a des vasques là où tu vas…

L’air frais de la montagne à 2000m, l’eau claire des lacs ou des rivières…
Ne t’inquiète pas pour moi, je connais les bons coins, pourquoi crois-tu que je sois paresseux ?

Posté en tant qu’invité par Alex:

c pas livanos qui disait que la chute était inesthétique ?

pourquoi pas, ça ramène à grimper dans son niveau de fiabilité.

alex

Posté en tant qu’invité par Flo73:

J2LH a écrit:

jesus a écrit:

la chute … taper 20 essais dans la même voie semble parfois
assez dérisoire,

Mais quelle satisfaction quand enfin on y arrive.

Bof!!! Pour toi peut-être, mais pas pour tous.

Moi, j’éprouve bien plus de satisfaction à sortir une voie à vue, même d’un niveau inférieure, qu’une voie que je connais par coeur.

Posté en tant qu’invité par Gepi:

Par goût et non par éthique, je préfère enchaîner une voie à vue, donc sans tomber.
Si je vol, ce n’est pas un drame, mais ça gâche un peu l’harmonie et donc le plaisir, car dans ce cas je recherche d’abord les sensations justes avant la performance.
Je n’aime pas travailler une voie, sinon une couenne dans un site pas trop « nature » que j’assimile à une SAE. Dans ce cas l’objectif est d’améliorer le niveau, donc OK pour la chute.
Tout simplement, et en résumé, ça dépend. Savoir accepter le vol à l’entraînement et gérer la sécurité sur le rocher et donc savoir quand il ne faut pas tomber.
Ou refuser la chute pour le plaisir de la sensation et du geste maîtrisé. S’imaginer en solo sans en prendre le risque.
Le solo est tentant, comme un appel, mais je me dis que ce n’est pas raisonnable, alors je me contente de m’interdire la chute :wink:

Posté en tant qu’invité par Flo73:

Je suis comme toi, je préfère le à vue. Mais, quand on tente un à vue un peu difficile, surtout si on joue le jeu et qu’on se bat bien dans la voie pour l’enchaîner, on vole quand même assez régulièrement.
Les grimpeurs que je connais, qui travaillent des voies en moulinette, ne partent en tête que quand ils connaissent tous les pas.
Donc, à mon avis, la notion de chute est au moins aussi présente dans le à vue que dans la voie travaillée.

Posté en tant qu’invité par Gepi:

Flo73 a écrit:

Je suis comme toi, je préfère le à vue. Mais, quand on tente un
à vue un peu difficile, surtout si on joue le jeu et qu’on se
bat bien dans la voie pour l’enchaîner, on vole quand même
assez régulièrement.

Oui, mais je trouve plus de satisfaction à ne pas voler.

Les grimpeurs que je connais, qui travaillent des voies en
moulinette, ne partent en tête que quand ils connaissent tous
les pas.

Cette approche ne m’apporte pas les plus grandes satisfactions.

Donc, à mon avis, la notion de chute est au moins aussi
présente dans le à vue que dans la voie travaillée.

La notion de vol est bien présente, mais comme j’ai plus de satisfaction à réussir à vue, il m’arrive d’hésiter et de remettre une voie à plus tard lorsque j’ai l’impression que la probabilité de réussite est inférieure à 50%.
Et lorsque tu réussis après avoir bataillé, c’est bien aussi.
Mais encore une fois, c’est plus une question de goût que d’éthique.

Posté en tant qu’invité par Flo73:

Gepi a écrit:

Flo73 a écrit:

Oui, mais je trouve plus de satisfaction à ne pas voler.

Moi aussi, mais parfois j’ échoue.

La notion de vol est bien présente, mais comme j’ai plus de
satisfaction à réussir à vue, il m’arrive d’hésiter et de
remettre une voie à plus tard lorsque j’ai l’impression que la
probabilité de réussite est inférieure à 50%.
Et lorsque tu réussis après avoir bataillé, c’est bien aussi.
Mais encore une fois, c’est plus une question de goût que
d’éthique.

Chez moi aussi, c’ est plus une question de goût que d’éthique. D’ailleurs, si je sens que je vais voler au niveau d’un point, il m’arrive d’attraper la dégaîne. L’éthique je m’en fous un peu, surtout si je risque de me faire mal, mais malgré tout, ça me fait plaisir quand je sors une voie un peu dure à vue, si je n’y arrive pas, tantpis, ce sera la prochaine que j’essaierai ou la suivante.
Mais j’aime bien pousser un petit peu mes limites quitte à voler, mais je ne vole pas n’importe où non plus. Dimanche dernier, j’ai changé de voie, parce qu’il y avait un pas que je ne sentais pas trop avec comme réception une grosse vire. Je me suis pris quand même un petit vol, mais dans la voie d’à côté qui ne craignait rien.

Posté en tant qu’invité par Gepi:

Flo73 a écrit:

Moi aussi, mais parfois j’ échoue.

Ce sont des choses qui arrivent.

D’ailleurs, si je sens que je vais voler au niveau d’un point,
il m’arrive d’attraper la dégaîne. L’éthique je m’en fous un
peu, surtout si je risque de me faire mal,

Attraper la dégaine, je n’y pense pas, sauf si j’ai la trouille de me faire mal, mais ça ne se présente pas tellement car si j’arrive à poser la dégaine, j’arrive à clipper, donc ou bien je crie piteusement « sec », ou bien je vole en essayant d’atteindre le point suivant.

mais malgré tout, ça
me fait plaisir quand je sors une voie un peu dure à vue, si je
n’y arrive pas, tantpis, ce sera la prochaine que j’essaierai
ou la suivante.

Si je me plante, je n’y reviens que lorsque j’ai l’impression d’avoir oublié la voie (pas trop longtemps avec ma mémoire de poisson rouge).

Mais j’aime bien pousser un petit peu mes limites quitte à
voler, mais je ne vole pas n’importe où non plus. Dimanche
dernier, j’ai changé de voie, parce qu’il y avait un pas que je
ne sentais pas trop avec comme réception une grosse vire. Je
me suis pris quand même un petit vol, mais dans la voie d’à
côté qui ne craignait rien.

Si tu te flingue une cheville, tu ne peux plus grimper pour un bout de temps. La crainte du vol me semble légitime, qui a envie de se blesser ?
Pas trop dur de voler dans un léger dévers.