Bonjour,
Effectivement, c’est l’immense avantage du bâtiment par rapport à la roche, tu peux percer complètement et fixer par l’autre côté, avec une grosse rondelle comme tu as fait. Dans un tel cas, avoir collé en plus ne doit pas servir à grand-chose.
Il y a quand-même une chose à vérifier, c’est la résistance du mur lui-même : Chez moi j’ai certaines cloisons en briques sur lesquelles il ne faut surtout pas exercer une traction comme tu le fais, sinon ça arrache un très gros trou dans le mur… Idem bien sûr pour des murs en pisé, j’ai vu un garagiste dans un pays étranger fixer un treuil pour dépanner un camion, c’est évidemment le mur qui s’est effondré. Méfiance aussi pour les vieux murs en mélange de pierres, pisé, chaux : j’ai ça chez moi, j’utilise des scellements chimiques, mais que pour fixer des meubles ou des boites électriques, pas des choses qui risqueraient d’arracher une partie du mur.
Sur un mur en béton plein d’épaisseur normale, tu n’as aucun risque.
Sur un mur en moellon, je ne sais pas : les moellons sont creux, donc suivant l’endroit où tu perces à travers, ça peut n’être que la mince paroi d’un côté du moellon qui retient la rondelle au bout de ta tige filetée, et dans ce cas le risque d’effondrement du moellon n’est pas négligeable.
Quand on veut se fixer sur un mur douteux pour obtenir une forte traction, au lieu d’une rondelle, on met une grande croix métallique comme tu pourras en voir appliquées sur de vieilles maisons : même sur des vieux murs très hétérogènes comme j’ai chez moi, elle permet de tirer avec une force de plusieurs tonnes pour immobiliser ou redresser une charpente qui bouge et qui écarte les murs.
Bernard