Posté en tant qu’invité par strider:
nicoco a écrit:
Le repect des sentiers existants me semble évident. Je vois
trop les dégats sur certains sites ravinés par les « raccourcis »
de gens trop pressés.
bon là c’est un problème général dans les alpes
J’aimerais connaître le nom latin de ta plante : l’achémie. Je
ne l’ai pas trouvée dans ma flore de montagne.
c’est normal, l’achémie n’‹ existe pas, à mon avis …s’agit-il plutôt de l › Alchémille?
avec sa jolie goutte de rosée au matin? Celle-là tu ne peux que la trouver sur ton bouquin et il y a plein en montagne, vers la vallée.
Quant aux refuges, Je pense que ceux qui réclament plus de
confort sont ceux qui ont les moyens de les payer. Je sais
aussi que les réglementations en matière de sécurité réclament
des investissements pour les refuges. Mais il y a certains
points qui me posent souci : De plus en plus souvent ces
aménagements débouchent sur le retrait pur et simple des salles
pour préparer soi-même ses repas. Tout est fait pour une
dépense maximale du client. Quand tu demande une nuitée sans
repas, on te fait la gueule!
remarques au passage que le PNV a des refuges surveillées où on se fait sa propre « bouffe » : Turia, Martin et co , sans la moindre contrainte.
Autre situation : J’ai fait un raid de 8 jours en autonomie
complète, en juin 2004, entre tarentaise et Maurienne. Les
espaces permettant ce raid passent nécessairement par le PNV.
Pendant ce raid, je suis passé au refuge de la vallette,
au-dessus de Pralognan, à 15h, je pouvais encore marcher 3h.
J’ai continué et ai bivouaqué dans le PNV (Oh!)
perso je ne suis pas choqué…c’est le carton rouge que l’on peut adresser au PNV d’interdire le bivouac…cela revient à prendre les gens pour des cons…à noter que le bivouac n’est pas interdit auc évettes, pourtant site classé et le site écologiquement se porte bien voire mieux qu’en zone centrale
Je me répète, mais je pense que le problème vient de l’exiguïté
de ce PNV qui attire beaucoup de monde pour finalement peu de
surface réllement fréquentée. Malheureusement, côté Tarentaise,
la création du PNV a ouvert la porte au développement excessif
des domaines skiables en périphérie.
je dirai plutôt l’inverse…le PNV est une contre réaction. c’est d’ailleurs le seul parc qui a cette mentalité là…
En Maurienne, cela reste
encore raisonnable. Il faut absolument qu’élus locaux et PNV
travaillent de concert pour que les alpes grées, du cirque des
évettes au massif d’ambin (au moins) reste un espace où l’homme
participe d’un équilibre écologique .
t’inquiètes pas à ce sujet, je te signal qu’on ne peut pas installer des domaines skiables comme ça.
-Les évettes est un site classé, on ne rien y faire.
-le secteur trièves est trop accidenté et trop isolé
-le secteur avérole est trop exigu et avalancheux au possible, de plus des alpages font la fierté de Bessans qui a misé sur le ski de fond on point d’être arrivé à des compétitions internationales (biathlon)
-la vallée du ribon : hyper avalancheuse, très étroite
-la ronce : bien sur il y a eu des projets mais à val cenis l’attachement à la ronce pure et dévouée au ski de rando (grogne des guides qui la font svt et qui sont très bien placé dans la municipalité) de plus elle est sèche dès mi-juillet de nos jours
-les alpages du Mont Cenis sont classés et plus ou moins protégés suivant les secteur et avec plusieurs raisons : raisons historiques, on ne va pas faire du ski là où les anciens combattants ont risqué leur vie pour notre liberté , raison de sécurité : un karst de surface avec de dangereuses dolines de gypses en hiver qui ne demandent qu’à s’éffondrer, raison écologique : il y a une flore alpine très réputée, raison économique : les alpages l’été sont sources d’une agro-pastorale très intense et productive (domaine immense) et tout simplement une raison affective, val cenis y est très attaché crois-moi
-le val d’Ambin, il se protège tout seul…faut être cinglé pour imagnier un domaine skiable dans une vallée aussi exigue, rocailleuse, accidentée et parfois avalancheuse que celle-là…
faut pas oublier que le domaine des trois vallées par exemple a été installée dans un coin où la montagne était propice à l’installation du ski…avant c’était des fermes abandonnées de la montagne à vache qui n’avait rien de très flattteurs avec ses schistes pourris et ces sommets sans prétentions…
Pour val d’isère effectivement c’était plus complexe à trancher et Tignes et le Grande Motte reste un carton rouge mais c’est trop tard maintenant, mais c’est là que le parc a tranché et puis après tout c’est son rôle…je préfère ce rôle-là que celui de policer bêtement les gens à savoir s’ils font du bivouac, histoire de les prendre pour des cons de pollueur sans la moindre preuve au préalable…
Pourquoi pas une
extension du parc, avec des réglementation adaptés à une
superficie plus grande et qui englobe des espaces d’habitation,
sans cette distinstinction stricte entre zone centrale et
périphérique ?
en Vanoise contrairement aux Ecrins la zone périphérique est un peu fantoche, car l’admin du parc a tendance à la négliger totalement…en zone centrale le parc se défend presque tout seul, pour dire…c’est pourquoi aux écrins les gardes les gardes interviennent surtout en zone périphérique…mais au PNV, une extention du parc parait plutôt inutile car ce qui est préservé en tarentaise est dans le parc et ce qui est sauvage mais pas directement protégé en maurienne, et en tarentaise est soit classé (évettes) , soit une réserve (sassière) soit se défend par acquis et classement, AOC (mont cenis), soit se défend tout seul avec une facilité déconcertante (ambin, pas de problème!)