Posté en tant qu’invité par norbert:
Phil a ecrit:
« salut Norbert,
pourquoi mettre en avant ce sacro saint bénévolat?
tu encadres bénévolement le gamin de ton médecin par exemple, et tu crois que ce meme médecin va venir bénévolement soigner ton fils dimanche ? non, pour lui ce sera 35 euros pour dix minutes.
tout travail mérite salaire alors pourquoi nous en escalade nous devrions donner des cours bénévolement ?
tu crois que l’entraineur de foot ou de judo fait du bénévolat ?
mon fils fait du judo, je paie 250 euros par an et je m’en fiche , je sais que ça sert à rémunerer le petit jeune qui l’encadre et tant mieux.
…au fait norbert, évite de me répondre que les plus démunis ne peuvent pas faire de judo à ce prix là : dans ma ville les prix pour la pratique des activités sont indexés sur les revenus, il y a des gens qui ne paient que 40 euros par an pour la meme prestation.
bien amicalement,
phil, ancien bénévole ».
Eh bien phil je te trouve bien remonté. Ce n’est pas une question d’argent, ni un combat social. Si tu veux payer ou te faire payer: tu es libre de prendre un guide, un accompagnateur ou un BE Esc. Tu es libre de devenir Guide, accompagnateur ou BE Esc. La différence fondamentale en sport de montagne c’est que l’enseignement est une affaire de professionnels, l’initiation est une affaire de bénévoles. En club, les encadrants ne donnent pas de cours. Je serai surpris de d’apprendre que le petit jeune qui encadre ton fils au judo soit rémunéré. Si c’est le cas c’est un BE. rien de choquant en cela. En sports montagne c’est pareil.
Dans ta ville les prix pour la pratique des activités sont indexés sur les revenus. Tu parles des centres sociaux, des centres de loisirs, des centres aérés. Ce n’est pas le cas des licenses de clubs, encore que certains départements octroient des aides sprécifiques (chéquier sport,…).
Je crois, Phil, que le bénévolat dans les sports de montagne n’a pas besoin de discours de ce genre, je préfère développer des partenariats avec le bureau des guides du coin par exemple. Un jour peut être le fric sera la carotte du bénévole. Je souhaite que l’envie de transmettre sa passion, le bonheur d’organiser des sorties et partager de bon moments reste le moteur et la source principale de l’engagement de chacun dans la vie des clubs.