Posté en tant qu’invité par christophe:
OUPS!!!
Infos Ecrins : dome, barre, refuge
Vidéo très intéressante du Dôme des Ecrins, décrivant bien l’état de la face durant le mois d’août 2023
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j’adore le passage de pont de neige avec les anneaux à la main et le second à 1m50.
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Oui, mais il y a un choix à faire entre risque de chute à cause de la pente (encordement court) et risque de chute en crevasse (encordement long)
Si le 2nd n’est pas sûr et que le risque de sa chute prédomine, l’encordement court peut être le choix le moins pire…
Se pose la question du choix de la course, si on cumule les deux risques !
Il n’y a pas de pente raide sur la voie normale du Dôme, à part les 20m sous le sommet.
Sur le passage en question, la pente est de 25° environ.
En tout cas, dans les conditions de la vidéo, la voie normale du Dôme est plus intéressante qu’avant du point de vue alpinistique ! Labyrinthe dans des crevasses/sérac effondrés du style Jonction, passage raide en glace nécessitant de faire une longueur sur broches, rappel dans la rimaye avec passage surplombant, etc.
Dans les 2 cas, pas d’anneau à la main!
Et quand on est au bord d’une grosse crevasse comme dans la vidéo, que les 2 membres de la cordée soient ensemble au bord du trou sans assurance est à éviter absolument.
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bin ça fait pas envie…
Dans les commentaires de la vidéo sur Youtube, le leader de la cordée explique son choix d’encordement.
Apparemment, effectivement son second était un grand débutant.
Ces vidéos genre bateau ivre, prises à la gopro je suppose, sont d’un pénible à regarder…
Il y a un choix à faire tu as complètement raison 
Mais avec plus d’options que simplement l’assurage court ou long. Dans le cas de la vidéo (itinéraire en général pas seulement ce passage) c’est tout à fait possible de se mettre « en laisse » avec 15m d’anneaux à la main, et de les lâcher en avance pour le temps du pont de neige. Car le risque de chute est quand même faible avec de l’attention et de bonnes consignes sur 20m de distance… Sinon il faut réfléchir comme tu dis au choix de la course !
Dans un itinéraire moins expo au serac ce serait également possible de poser un point d’assurage pour gérer ça.
@Dibona c’est tout à fait correct d’avoir les anneaux à la main en encordement court bien au contraire ! Ça permet de mieux gérer les déséquilibres du second en ajustant parfaitement la tension de corde, plus le bras qui travaille… Seul cas particulier : pente très raide avec 2 piolets.
Jamais d’anneaux évidemment en encordement long 
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Sur un glacier crevassé?
Ce n’est pas ce qu’on m’a appris, mais ça date, ça a peut-être changé.
En encordement court (en laisse), tu as les anneaux à la main, quelque soit le terrain 
(sauf cas particulier du 2 piolet en neige raide)
La question c’est plutôt : l’encordement court est il adapté au terrain glaciaire ?
Et la réponse est ça dépend : si le risque de chute est minime ou plus faible que celui d’une crevasse, jamais !!
Si le risque de chute est plus important que le risque glaciaire, par exemple certaines parties du dôme ou du tacul avec des débutants, alors ça peut faire sens oui.
Mais alors pour un point de neige délicat on change temporairement d’encordement…
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Bonjour
J’ai fait la Barre et le Dôme en 1985. Dans mon souvenir il n’y avait pratiquement pas de crevasses. C’est extrêmement impressionnant et inquiétant de voir une telle évolution à l’échelle humaine.
Entièrement d’accord !
La course me semble être bien montée niveau difficulté et engagement.
Ds les années 80, il y avait plein de gens non encordés sur le glacier du bas. Je me souviens que le message de l’encordement nécessaire a eu du mal à passer…
Dans les années 70, le col (Col) des Ecrins était la balade dominicale. On y allait en famille. Baskets aux pieds, un sac avec un casse-croûte, une gourde et un pull. La neige à 10 mn du refuge du Glacier Blanc (ou du glacier Blanc).
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+1. Fait tout ça en 86 avec 2 potes encore plus débutants que moi…On ne se posait pas toutes ces questions, on marchait dans la neige derrière les autres ! Idem pour Neige Cordier qui était à la limite de la rando glaciaire suivie d’un chouia de crapahut rocheux facile. Ce ne me donne guère envie de revenir là-bas 
…
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Sans vouloir jouer le vieux con nostalgique, il est clair qu’on était loin d’imaginer que nos enfants et surtout petits-enfants ne vivraient en aucun cas le même alpinisme que nous.
Je me revois (1976, seul) sortir du couloir de Barre Noir, rejoindre la trace de la voie Normale et redescendre en glissant sur le cul jusqu’au bas de la pente puis rejoindre le refuge, sans me poser la moindre question d’une supposée crevasse.
Ça ne fait plus rêver, ça me fait même de la peine…
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Dans la mesure où Lachenal s’est tué dans une crevasse à 3400m en 1955 … c’était peut-être juste de l’inconscience, déréglement climatique ou pas, non ?
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Ah mais c’est certain ! Et j’ai sans doute pris bien plus de risque en traversant le glacier Blanc seul, du refuge à l’attaque du couloir à 3 heures du mat’. Comme j’ai déjà eu l’occasion de l’écrire, c’était loin d’être ma seule « connerie » en montagne à 20 ans ! D’autres, y compris des amis proches ont eu moins de chance.
Pourquoi connerie ? Barre Noire, je l’ai fait plu d’une fois seul, à cette époque, et sur le glacier Blanc, il n’y avait pas l’ombre d’une crevasse, dans mon souvenir. Qq crevasses apparaissaient en fin de saison.