dans ton 1er post pourtant tu parles bivouaquer vers marguerite?
Pour tracer d’un trait jusqu’à Hélène ca fait un sacré bout. T’as peut-être un emplacement dans le col avant, je m’en souviens plus vraiment, je sais plus si c’est à cet endroit que t’as une petit plateforme, ou si c’est effilé. Cependant, de marguerite à Hélène, t’es soit sur le fil, soit versant nord, et pas du tout abrité du vent.
Parcontre t’as un bon emplacement derrière la pointe croz, plateforme large, abritée par la pointe. Mais, là, faut vraiment mettre les gaz tout le long…
Nous on avait pris l’option des vires versant sud juste après la brèche de la Pnte Young, bien lugubre, mais pour s’abriter des raffales de bise qui gelait tout ce qu’elle touchait, ca nous a bien aidé.
A y repenser, la prochaine fois on passera la nuit à canzio. Moins de matos, plus léger, et récupération quasi-totale contrairement au bivouac sur le fil, exposé au froid, au vent, et sans réel bon emplacement.
De plus ca te laisse tout l’après midi pour observer la suite pour monter à Young (perso je l’ai trouvée nettement moins paumatoire que la montée à Marguerite…), assez logique.
D’après le mot d’un compagnon à Stephan Siegrist dans le livre de canzio, au lieu de commencer par le couloir (celui qu’il faut quitter rapidement) au départ du bivouac, et faire la longue traversée à gauche (un poil expo, pas super protégeable), tu peux partir un peu à gauche du couloir, et remonter par des bonnes écailles/feuillets , couper la traversée et continuer tout droit jusqu’à la rampe supérieure, toujours par de bonnes fissures et écailles, et c’est protégeable. Pourquoi pas y installer déjà les cordes l’a-m du premier jour, pour remonter zen dessus le lendemain au petit matin…