Info bivouac arrete des grandes Jorasses

Posté en tant qu’invité par insolite:

[quote=peyo]Voila, perso, j’y suis allé une fois et je n’ai plus du tout envie d’y revenir !!! C’est , malgré tout, une trés belle course.
![/quote]
Pourquoi? Par rapport à la qualité du rocher? à l’engagement?

la qualité du rocher est généralement plutot bonne si on reste dans la voie, mais bon c’est terrain montagne et on reste attentif, on est pas en couenne aseptisée et nettoyée pour les suivants non plus.

L’engagement est certain, c’est long, et même s’il y a qq réchappes, faut chercher son itinéraire quoi qu’on fasse, demi tour, continuer ou réchapper. On est à 4200 sur une arrête entièrement dégagée, donc c’est expo à 100% aux aléas météos.

C’est plutot la longueur qui donne pas envie d’y retourner, c’est assez interminable, même en affustant comme il faut; et on termine bien calmé. L’idéal est dans la descente sur planpicieux de pas perdre de temps dans les rappels, ca se désescalade sans soucis en cherchant un peu et en faisant gaffe (enlever les crampons si rochers secs, de toute façon la neige est transfo après). Et après suivant les névés y a moyen de descendre à la ramasse jusqu’à boccalatte.

Comme on dit on l’fait pour l’avoir fait pour certains…perso je sais que j’y retournerais sans hésiter quand j’aurais l’occasion et l’envie, d’ici qq temps.

Quand on y a été, on a choisi l’option du bivouac à marguerite, se disant gagner pour le reste et prendre de l’avance…deux cordées sont restés dormir à canzio. Ils nous on rattrapé à la fin de la descente de planpicieux, dans un état nettement plus frais que le notre…

Posté en tant qu’invité par Joachim68:

la qualité du rocher est généralement plutot bonne si on reste dans la voie, mais bon c’est terrain montagne et on reste attentif, on est pas en couenne aseptisée et nettoyée pour les suivants non plus.

L’engagement est certain, c’est long, et même s’il y a qq réchappes, faut chercher son itinéraire quoi qu’on fasse, demi tour, continuer ou réchapper. On est à 4200 sur une arrête entièrement dégagée, donc c’est expo à 100% aux aléas météos.

C’est plutot la longueur qui donne pas envie d’y retourner, c’est assez interminable, même en affustant comme il faut; et on termine bien calmé. L’idéal est dans la descente sur planpicieux de pas perdre de temps dans les rappels, ca se désescalade sans soucis en cherchant un peu et en faisant gaffe (enlever les crampons si rochers secs, de toute façon la neige est transfo après). Et après suivant les névés y a moyen de descendre à la ramasse jusqu’à boccalatte.

Comme on dit on l’fait pour l’avoir fait pour certains…perso je sais que j’y retournerais sans hésiter quand j’aurais l’occasion et l’envie, d’ici qq temps.

Quand on y a été, on a choisi l’option du bivouac à marguerite, se disant gagner pour le reste et prendre de l’avance…deux cordées sont restés dormir à canzio. Ils nous on rattrapé à la fin de la descente de planpicieux, dans un état nettement plus frais que le notre…[/quote]
juste une petite question : quel est votre équipement pour dormir la haut? Abri, tente, sursac, quel type de sac de couchage? Dormir sur les grandes jorasses… quel reve!

équipement Valendré…pour le haut veste kiruna, et sac de couchage lafayette… pas de poids superflu, on voyage leger…

sac bivouac et doudoune kiruna pour nous, mais voilà, voyager lourd et avoir chaud, voyager léger et avoir froid, éternel dilemme…

pour le haut veste kiruna, et sac de couchage lafayette… c’est leger, et pas de risque d’avoir froid…un juste milieux, quoi…:stuck_out_tongue:

mais , c’est sur pas de sursac ou de baches,

Posté en tant qu’invité par Marc L.:

Bonsoir,

C’est vraiment une course qui me fait rêver et qui me trotte dans la tête depuis un moment.
Si je devais la faire, ce serait bien sûr avec mon parapente sur le dos, histoire de décoller du sommet des Grandes Jorasses et de ne pas avoir à faire la descente à pied !
Mais je ne suis pas sûr d’avoir le niveau et la condition physique pour cette course (j’ai eu 61 balais il y a 1 mois !) et je pense que la course est quand même soutenue et engagée.
Mon guide habituel (Bertrand Roche, alias « Zébulon »), qui l’a déjà faite, m’a dit qu’il se sentait de m’emmener là-bas en couchant à Canzio et en allant équiper la suite l’après-midi avec des cordes fixes pour gagner du temps le lendemain matin.
Mais je pense que c’est sans doute trop long et trop engagé pour moi…
De plus, si les conditions météo au sommet ne permettent pas le vol en parapente en sécurité, il faudrait se taper dans la foulée la descente à pied (avec le parapente sur le dos) jusqu’en bas, et cette perspective ne m’enthousiasme vraiment pas !
J’ai eu la chance immense de décoller du sommet des Grandes Jorasses en étant monté par la voie normale (côté italien) et ce souvenir intense sur le plan émotionnel restera sans doute mon seul souvenir de cette montagne (?).

A+

Marc Lassalle

Salut Marc, ca f’sait un bail!

Toujours à fond et encore plein de rêves de courses de rêves! C’est vrai que même avec la descente en voile, ca fait qd meme une sacrée trotte avant de décoller, et le moindre poids en plus on le sent et regrette rapidement; faudrait vraiment être sûr que ça passe! L’engagement en second avec un bon guide, y auras pas de soucis, surtout s’il a déjà fait la course, il connait les passages. Si tu l’fais, alors la c’est l’exstase :slight_smile: …allé hop, un peu de prépa physique (course à pied, vélo, le tout en altitude, plus 1+2 courses d’acclimatation), de grimpe en crampons, un peu de bonne volonté (c’est pas ce qui te manque!) et tu vas nous la torcher en 2 2! En plus entretemps selette et voile comprise tu dois être descendu à moins de 500g!

A bientot, Cédric.

Posté en tant qu’invité par Marc L.:

[quote=del69ish]Salut Marc, ca f’sait un bail!
… En plus entretemps selette et voile comprise tu dois être descendu à moins de 500g!
A bientot, Cédric.[/quote]
Salut Cédric,

Les projets de vols en haute montagne, ce n’est pas ce qui manque et il faudrait plusieurs vies pour les réaliser…

C’est vrai que 2007 a été une année extraordinaire avec notre expé-parapente en Himalaya (massif des Annapurnas) avec l’ascension de 2 sommets de plus de 6000 m et des vols incroyables (aucun vent, pas de nuages, conditions anticycloniques « béton ») face au versant nord des Annapurnas : c’était le voyage d’une vie :slight_smile:
Voir le post que j’avais envoyé à ce sujet…

Je n’ai vraiment aucun entraînement cette année, mais comme je vais prendre ma retraite le 1° octobre prochain (tout arrive !), je vais avoir du temps pour m’entraîner à nouveau et aller plus souvent en montagne.
Si je dois aller un jour à nouveau aux Grandes Jorasses, ce sera donc plutôt en juin 2008 que cette année.
Mais il y a aussi un autre projet qui me fait rêver : décoller du sommet de la Verte (je l’ai déjà fait), mais en y montant par le couloir Couturier (et non plus par le Whymper).
C’est moins long que la traversée complète en 2 jours pour les Grandes Jo, mais je ne sais pas non plus si j’ai la caisse et la technique pour remonter le Couturier avec la voile sur le dos ?

Quant au matos, j’ai acheté une voile « normale » pour mes vols sur site et je mets en vente ma voile montagne (une Yéti de Gin Gliders de 4,1 kg) avec l’intention de la remplacer par une Ultralite spécial « montagne » (Ozone) de 3,1 kg (en 25 m²).
Avec ma sellette de 700 g, cela fera donc 3,8 kg pour le matos de vol : mon dos va apprécier…

Amicalement.

A+

Marc Lassalle

Posté en tant qu’invité par Marc L.:

[quote=Marc L.]Si je dois aller un jour à nouveau aux Grandes Jorasses, ce sera donc plutôt en juin 2008 que cette année.
Marc Lassalle[/quote]
Je voulais bien sûr écrire « juin 2009 », mais vous aviez rectifié !!

A+

Marc Lassalle

[quote=insolite][quote=peyo]Voila, perso, j’y suis allé une fois et je n’ai plus du tout envie d’y revenir !!! C’est , malgré tout, une trés belle course.
![/quote]
Pourquoi? Par rapport à la qualité du rocher? à l’engagement?[/quote]
Oui , je suis un peu exessif …mais c’est quand même une sacrée bavante où il faut à tous moments être vigilant à une foule de paramètres : qualité du rocher , itinéraire (oui , c’est une arête mais pas tout le temps!) , stress de la « souricière » ( à partir ce ce point là je ne peux que sortir à l’autre bout !), la gestion de la météo , de l’itinéraire de descente , le froid , le vent …Cela reste un trés bon souvenir mais personnellement je préfère les ascensions verticales .

Bonjour voici quelques petites précisions si mes souvenirs sont encore bons quand au dit bivouac et à la qualité du rocher.

L’endroit ou nous avons dormi est bien au pied de la Pointe Marguerite (à moins que nous ne nous soyons complètement plantés).
C’est une petite terrasse aménagée qui est à peu près plate.

Concernant la qualité du rocher, je pense que cela doit ressembler au rocher des Ecrins! Mais certaines parties sont de bonne qualité (la pointe young par exemple), mais pas la traversée pour la rejoindre. Donc, c’est variable mais globalement pas terrible. Le plus difficile est vraiment l 'attention permanente requise pour ce genre de course, il faut tout tester.

Niveau matos:
Pour la pointe Pointe Young: petit friend jusqu’au camalot 1 maxi
Pour le reste: des sangles et des coinceurs
Pour le bivouac: nous étions légers: pas de sac de couchage: les pieds dans le sac à dos et une doudoune + couverture de survie et tou sursac. Mais globalement on a pas eu chaud.

Voilà, bon courage et bonne course

merci beaucoup Alice c’est bien ce que je cherchais comme info…