Posté en tant qu’invité par J2LH:
le_sherpa a écrit:
Moi je pense que le risque est très souvent sous-estimé tant
que la personne n’a pas connu un vrai pb ou une vraie frousse.
Tout à fait. Pour moi ça a sans doute été une petite plaque que j’ai déclenché un jour, rien de bien gros mais ça m’a bien mis sous le nez que parfois il ne fallait vraiment pas grand chose pour que ça parte, pente (un gros talus plutôt) était de moins de 25° et l’itinéraire réputé sans risque. (Pour ceux qui connaissent il s’agissait de la pente qui remonte sur le refuge du Parmelan quand on vient du Grand Montoir)
Maintenant on pourrait envisager que les assurances CAF, FFME
ou perso (carte neige etc…) organise et OFFRE des initiations
aux risques et à l’utilisation des APS (en station, dans les
mairies de montagne entre autres).
Tous les clubs (ou presque) organisent des formations, les membres sont demandeurs mais quand tu organises ce genre de formation pour ensuite voir les encadrants pour qui, sur le plan de la dangerosité, la raquette, puisque dans mon cas il s’agit de raquette, n’est rien d’autre que de la rando pédestre ne proposer que des sorties sans équipement de sécurité tu te demandes à quoi ça sert.
J’ai toujours l’impression que la plupart de ceux qui participent à ce genre de formation ne retiennent que la difficulté de se servir d’un ARVA (alors que ce n’est que le premier contact avec le bête qui est délicat) et, dans la situation que je connais, s’inscrivent plus volontiers à des sorties pour lesquelles l’ARVA n’est pas demandé.
Ils associent ARVA avec sortie dangereuse (ce serait plutôt le contraire), ils se sont rendus compte qu’ils ne maîtrisaient pas l’ARVA et quand à tout ça tu rajoutes le prix d’achat ou de location on se retrouve avec la situation suivante : si tu organises une sortie en demandant l’APS tu n’arrives pas à remplir une voiture, si tu fais la même sortie en ne demandant rien tu as 20 personnes. Et je ne parle pas de sorties sur plateau mais de combes dans les Aravis et d’autres itinéraires qui ne sont jamais sans risque.
Les encadrants sont d’autant moins enclins à demander l’APS qu’ils ne savent pas s’en servir.