Posté en tant qu’invité par pierre:
SDDDRO a écrit:
Merci pour cet élan réformateur des orthographes skirando.
Khôlan-pipet’, soit.
Mais une question me hante: comment appelle-t-on l’autre
catégorie? Comment nommer celui que pour l’instant on ne peut
considérer que comme le « non collant-pipette »?Celui qui monte
sur les vieux skis à fixations métalliques, une bouteille dans
le sac et un appareil photo à portée de mains, ou la version
plus répandue « diamir qui claquent au vent-vêtements pas trop
techniques ni moulants ni à couleurs vives - tout un chacun
quoi ».
Ca, c’est une bonne idée !
On sait assez que l’esprit humain se plait dans la dichotomie, et que pour se repérer dans la vie, il n’est rien de plus efficace que la division par deux.
Par exemple, pour certain président des Etats-Unis d’Amérique (encore) en exercice, le monde se divise en « axe du bien », et en « axe du mal ». Par parenthèse, on voit là que contrairement à d’infâmes calomnies, ce président est réellement francophile, au point de connaître par cœur les chansons antimilitaristes des années soixante-dix : il se conforme exactement au parachutiste de Maxime, divisant le monde en deux engeances : « les gens biens, et les terroristes ».
Ou bien, sur le forum Alpinisme, nous sommes sommés de choisir entre la montagne stade ou sanctuaire, entre un alpinisme ludique ou contemplatif (tiens, cela n’aurait-il pas quelque pertinence dans le débat actuel ?), etc, etc …
Bref, la question est : comment décrire et dénommer l’anti-thèse du « khôlan-pipet’ ».
La facilité pousse à les appeler : les « gourdes-en-alu-surpantalon-en-gore-tex ». Ouais … on voit les complications … Faudrait un peu alléger … Mais si on dit simplement : « les gourdes », certains esprits pervers y verrons comme une connotation …disons … peu amicale. Et puis, citer une marque commerciale : fi donc, quelle vulgarité !
Comment sortir par le haut d’un tel dilemme : décrire trop précisément, au risque d’être trop long, et surtout de n’être pas exhaustif, ou bien décrire de manière trop lapidaire, et être trop vague ?
Pourquoi ne pas dire simplement : « les Autres ». Attention, pas : « les autres », mais : « les Autres » !
Avec un « A ».
« A » comme symbole d’une Absolue étrangeté, d’une Altérité irréductible, d’une Abyssale différence.
Ainsi notre division serait efficace et équilibrée, et le monde des skirandonneurs s’organiserait autour de deux pôles : « les khôlan-pipet’ » et « les Autres ».
Euuhhhh … personne n’a d’Autre idée ?