Il faut arreter de hierarchiser les pratiques alpines

#1

Posté en tant qu’invité par v-max:

je viens de lire une réponse faite par Visse sur le post dédier à julien entressengle et qui fustige les alpiniste qui « s’agglutinent » au pied de la benne du de l’aig du Midi. Comme si ils ètaient des vulgaires petits touristes en tong (ce qui m’arrive aussi). Que celui qui ne c’est jamais retrouver dans la benne me jette le 1er piolet. Si, comme je vais le faire dans 15 jours, je dois traversée la mer de glace et la vallée blanche pour aller faire la face nord de la Tour Ronde, le ratio marche d’approche-course m’est carrément défavorable(merci la benne).
Je suis alpiniste ET randonneur ET raquettiste. Quand je me présente a certains alpinistes en tant que randonneur, je m’entend répondre: "ah, tu ne fais QUE de la rando!!"oh le vilain petit canard que je suis et qui ose fouler le même sol que ces seigneurs de la montagne, « tu vois, petit randonneur, le grand sommet tout là-haut? oui monsieur! et bin nous c’est de là qu’on viens! wouah la vache z’êtes trop fort!! »
Mais moi aussi je ne suis pas exempte, je me suis surpris à étaler mon pédigrée alpin pour moucher ces « super montagnards » avec des phrases du type: « Ah ouais, vous venez de faire la Whymper à la Verte? Mouais c’est comment à la montée? parce que je connais ce couloir qu’à la descente. »(sous-entendu que je l’ai fait par le Couturier).
Il est aussi de bon ton dans le milieu des alpinistes du « dimanche »(dont je suis) de tirer à vue sur la voie du Gouter au Mt Blanc avec des phrases du genre: « ouais c’est l’autoroute, il y’a trop de novices » comme depuis mes 1er pas on m’as sériné cette monumental connerie et bin par pur snobisme mon 1er Mt Blanc je l’ai fait par les 3 monts et en tête, mon 2ème Mt Blanc par l’innominata et enfin mon 3ème Mt blanc par le Gouter pour m’apercevoir que c’est un chemin grandiose et pur et qui m’as laisser une forte impression.
en conclusion, quand je suis randonneur je suis snobé par les alpinistes(pas tous dieu merci,juste les plus cons d’entre nous), quand l’hiver je suis raquettiste je suis snobé par les skieurs de rando, mais quand je suis alpiniste, je suis bien vue.
alors pourquoi hierarchiser les pratiques alpines?

#2

Posté en tant qu’invité par rapha:

Ben pour le mont blanc ce n’est pas tant le monde lors de la monté qui me gêne mais plutot le monde qu’il y a dans le refuge le soir. Sinon je suis d’accord avec toi l’itinéraire est très beau. Cependant je n’y retournerai que quand j’aurais fait les voies que tu as cité et à une période où il y a le moins de monde possible.

#3

Posté en tant qu’invité par strider:

tu t’adresses surement aux esprits de compétition…pas mal de gens en alpi ont besoin de se comparer aux autres pour répondre à leur besoin de fixer précisemment leur niveau…le problème pour eux est que la montagne ne se privera pas de perturber leurs certitudes tôt ou tard…

perso je suis aussi vigilant question sécurité pour les courses faciles que les courses dites dures…la relativité des conditions fait que l’ordre des choses est vite perturbé…par exemple cet automne avec Rapha on a plus eu de difficulté dans un terrain mixte de la pointe de l’échelle (côté PD quand c’est sec) que j’en ai eu avec Nico dans la face Nord de l’aiguille du Midi. (Carli dite D+) C’est un comble mais vrai…il n’empêche que les deux courses étaient splendides alors rien à regretter la-dessus, bien au contraire!

quand à l’esthétique une course aisée peut être splendide type aiguille du Tour ou Roche Faurio etc…mais incontestablement il n’y aura pas la variété des terrains, ni l’élan que tu vas trouver dans des courses plus pimentées et plus engagées, type Kuffner, Linceul…Mais difficulté ne rime pas forcément avec beauté…et tout dépend de quel genre de beauté on parle…Je pense qu’un alpiniste doit savoir apprécier tous les types des courses sans se poser la question de savoir si le rocher c’est plus beau que le glacier, le facile moins beau que le dur, et c’est en général les conditions de la montagne qui fixent les règles du jeu…

#4

Posté en tant qu’invité par visse:

Salut à tous
Je n’ai nullement voulu hiérarchiser les pratiques des sports de montagne
Comme j’ ai posté plus haut, je déplore juste l’ individualisme de certains montagnards, qui oublient que la montagne est aussi un espace de partage. Or, j’ ai plus rencontré ce type de personnage à Chamonix qu’ à la Bérarde ou Termignon.
De toute façon, je déteste la foule mais j’en fais partie

#5

Posté en tant qu’invité par Nader:

Merci visse de ta réponse, comme tu vois ce n’est pas exclusivement contre toi que j’ai fais ce post, mais en te lisant ça m’as fais penser que moi aussi je reagi de cette façon là et que finale ment c’est nul.
Je ne sais plus qui a dit : « la connerie, c’est la relaxation de l’ntelligence » et bin moi je me relaxe souvent l’intelligence.

#6

Posté en tant qu’invité par Gybsy:

C’est Samivel qui avait raison. Les fameuses aquarelles : comment ils l’a font et comment ils la racontent.

#7

Posté en tant qu’invité par mike:

Gybsy a écrit:

C’est Samivel qui avait raison. Les fameuses aquarelles :
comment ils l’a font et comment ils la racontent.

Mon point de vue, c’est que Livanos avait plus raison que Samivel avec son " Comment ils l’ont fait, comment ils le racontent"
Les flambeurs sont plus subtils qu’avant.
Mais bon Livanos ça commence à dater et la tendance s’est peut-être inversée.

#8

Posté en tant qu’invité par Marie B:

v-max a écrit:

mon 3ème Mt blanc par le Gouter pour m’apercevoir que c’est un chemin
grandiose et pur et qui m’as laisser une forte impression.

Tiens, je viens d’entendre les mêmes propos pas plus tard que avant-hier. :-)))

#9

Posté en tant qu’invité par pastriste:

salut les alpins , ben nous dans les Pyrénées on se tape la montagne depuis les villages en bas dans les longues et profondes vallée pyrénéennes , souvent il faut 2 jours un bivouac , une cabannes ou un refuge pour faire une course.

alors quand je voie que vous vous chamaillez à savoir qui prend la benne ou pas pour faire un 4000 à la journée ?

vous vous rendez pas compte de votre chances enfants gatés que vous etes ! rires…

quand au puristes ou puritains donneur de leçon moi je…

a titre perso je pratique de tout , raquettes , randonnées , alpi en toute saisons et tout type de courses , escalades , terrain d’aventures , cannyonning , j’ai même fait un de la voile sur un 13 m sur une semaine pleine mer quelquefois il y a deux ans.
je compte faire un trekking peak au népal avec un 6585 m le chulu east en technique alpine pd sup III cotations himalayenne alors que je n’ai jamais fichu les pieds au sommet du Mont blanc !
en tout pour tout j’ai fait deux 4000 dans les alpes et deux faciles le Grand Paradis et le Dome des Ecrins.

alors ai je droit a entrer dans vos critères d’élitisme , je m’en contrefou , c’est un débat stérile. mais voila il flotte , il fait trop doux et j’ai pas pu faire de la glace grrr !

amicalement les gars perdez pas votre temps dans ce type de débat il y a tellement de truc sympa à discuter quand il fait un temps de chiotte .

un petit génépi !

[%sig%]

#10

Posté en tant qu’invité par nico:

Eh bien tu vois, j’avais juré de ne pas faire le Mont-Blanc par le Goûter. On m’a toujours raconté qu’il y avait du monde, que c’était dangereux (couloir du goûter) et j’avais en tête tous les préjugés possibles et imaginables… Jusqu’à ce que je doive emmener un ami népalais là-haut. Impossible d’aller aux Cosmiques (réservé 10 jours à l’avance par les guides…), pas de tente donc pas de bivouac possible, et seul le refuge de Tête-Rousse posédait encore quelques de places de libres. C’était mi-juin, j’ai remballé mes préjugés et j’ai fait le Mont-Blanc par la voie normale!!! C’était très important pour mon ami s’il voulait revenir pour un stage qualifiant via la NMA, il était radieux. Moi je faisais mon premier Mont-Blanc, j’ai bien aimé, j’ai trouvé l’itinéraire magnifique, je ne regrette rien…

Sinon pour répondre à ta question première, l’homme a toujours besoin de se sentir supérieur à son voisin. C’est vrai depuis la nuit des temps et çà devrait le rester encore… Ainsi va la vie, moi aussi quand j’étais en suisse avec mes raquettes sur les sentiers balisés (pour le besoin de mon boulot de stagiaire), certains me regardaient de haut… Rien à faire, je n’ai rein à prouver à quiconque. C’est comme avec Strider quand on été à la Carli : tout le monde s’est entassé dans le fil a plomb et l’Eugster direct (voie initialement prévue), eh bien nous on est allés dans du plus facile et on était les seuls…! Moi je préfère agir ainsi, il n’y a pas de complexe d’infériorité à avoir parce qu’on fait de la raquette par exemple et non du ski de rando…

#11

Posté en tant qu’invité par Gybsy:

Au risque de me répéter. A chacun son plaisir.

#12

Posté en tant qu’invité par ALEX:

Ca doit être « chaud » le fil à plomb en raquettes !

#13

Posté en tant qu’invité par pastriste:

le guide Népalais Desh brevété chamonix de l’agence Trinetra avec qui on doit faire le trekking peak à fait un séjour dans les alpes il y a pas longtemps pour sont aspirant guide ? c’est lui avec qui tu étais Nico ?

#14

Posté en tant qu’invité par AlbanK:

Slt, moi, je ne suis pas un grand skieur, je préfère monter que déscendre (lol ), mais je m’ en fiche. Je me choisis une jolie sortie sur des critères du moment (expo, dénivelé, vue,ça pour moi, c’ est important ), une fois en haut, je me la fais « trinquillle ». Qu’ on vienne me dire que je n’ ai pas de style, franchement je m ‹ en tape. Je sors quand je peux, suivant mon temps libre ( je bosse de 12 à 14h / jour ). En montagne, pareil, je m › éclate, je prends mon pied, je te jure, qque chose d’ inimaginable. Les courses ou rando que je m ‹ envoie, ça dépend des même critères. Je › ai une « caisse » d’ enfer ( depuis toujours ) je px m’ enfiler des jours de marche+ grimpe+retour+marche le lendemain, je suis très endurant, mais je ne suis pas meilleur que quiconque : qd ça ne passe pas, j’ arrête et je cherche un passage facile. Au moins ça me permets de rentrer entier ( moi et ceux avec qui je sort ) .L ’ idée de " coter", hiérarchiser ou classifier les amateurs de montagne, c’ est un peu surfait. Aujourd’ hui, nous sommes des milliers dans mon cas, apprécier plusieurs choses suivant les saisons ( raquette, ski de rando, rando, alpi+ escalade, vtt, j’ en passe ). L’ essentiel n’ est-ce pas le plaisir ? Salut, a+, je bosse… AlbanK

#15

Posté en tant qu’invité par mike:

nico a écrit:

Moi je préfère agir ainsi, il n’y a pas de complexe
d’infériorité à avoir parce qu’on fait de la raquette par
exemple et non du ski de rando…

Comment tu peux dire un truc comme ça !
La raquette c’est pour les gens qui ne savent pas faire du ski, ou qui ont peur d’aller vite !
Alors que le ski, c’est une activité exigeante nécessitant un apprentissage et une certaine impliquation.

Pourquoi je ne devrais pas hiérarchiser les pratiques ?
Je respecte et je tolère les gens qui font de la raquette, ceux qui font du tunning ou qui fume des joints devant des vidéos tous le dimanche, mais il ne faut confondre tolérance et absence de jugement.
Il y a des pratiques plus valorisante que d’autres.
Même si tout le monde a ses propres valeurs et ses propres jugements.

#16

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

mike a écrit:

Pourquoi je ne devrais pas hiérarchiser les pratiques ?
Je respecte et je tolère les gens qui font de la raquette, ceux
qui font du tunning ou qui fume des joints devant des vidéos
tous le dimanche

Tu dis respecter les raquettistes, mais tu les compares à ceux qui se vautrent devant leut télé ???
Ca discrédite tout ton discours.

#17

Posté en tant qu’invité par mike:

Doit-je en déduire que tu établis une hiérarchie entre les téléspectateurs et les sportifs ?

C’était le seul but de cette comparaison débile, faire comprendre qu’il est normal d’avoir des jugements de valeur et que tous le monde (j’espère) établie une hiérarchie entre les gens autour de soi.

#18

Posté en tant qu’invité par mike:

Quand aux pratiques alpines, c’est pareil, ily en a des plus dures que d’autres, des plus dangereuses que d’autres, brefs il y a une hiérarchie.

L’humilité c’est indispensable, mais pas n’importe comment. Se souvenir qu’on est un homme faible et fragile cotoyant une montagne beaucoup plus forte et resistante que soi, c’est indispensable.
Ne pas oser dire que certain hommes sont plus faibles que d’autres, ou plus faibles que soi, ça ne sert à rien.

#19

Posté en tant qu’invité par Gepi:

mike a écrit:

Ne pas oser dire que certain hommes sont plus faibles que
d’autres, ou plus faibles que soi, ça ne sert à rien.

Et ne pas pouvoir s’empêcher ou avoir toujours besoin de le faire, qu’est-ce que tu en penses ?

A+

#20

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

mike a écrit:

Doit-je en déduire que tu établis une hiérarchie entre les
téléspectateurs et les sportifs ?

J’ai l’habitude de comparer ce qui est comparable. Utiliser les loisirs maison pour hiérarchiser skirando/raquettes, c’est douteux, voilà ce que je voulais dire !