Il faut arreter de hierarchiser les pratiques alpines

Posté en tant qu’invité par typloum:

Et oser le dire ça sert à quoi ?

Il y a t-il des gens plus intellectuellement relaxés que d’autres, moi j’ose le dire en te lisant !

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Je suis bien d’accord avec toi, croire que l’on est plus fort parce qu’on fait de l’alpi et pas de la rando ou du ski de rando et pas de la raquette, etc… c’est ridicule. J’ai parfois l’occasion de faire de la raquette avec des skieurs de rando qui pour une fois avaient chaussé les raquettes et j’en ai vus de bien fatigués à l’arrivée, et oui, la descente avec les raquettes ça peut être long. Combien d’alpinistes entend on dire que beaucoup de grimpeurs seraient perdus dans du 4 en haute-montagne ? Peut-être mais eux ne passent pas du 6a en falaise équipée alors… A chacun sa pratique, pourquoi hierarchiser ?

Posté en tant qu’invité par Marie B:

En écoutant un peu chacun autour de moi, je pense que ce qui fait qu’une personne pratique l’alpinisme ou pas, c’est aussi la valeur qu’elle met dans la prise de risque. Ma partenaire de grimpe est prof de gym donc plus en forme, plus sportive, plus pluri-dsciplinaire que moi et pourtant elle ne veut pas tenter de faire de l’alpi car le risque encourru lui semble trop important. Vrai ou faux, ce n’est pas la question, ici, c’est un jugement de valeur personnelle. J’ai peiné en raquettes derrière un yeti vosgien cette semaine. Ca remet les choses à leur place !!

Posté en tant qu’invité par nico:

Non, j’étais avec Rajesh Lama, on l’a fait venir avec mon association 3 mois l’an passé pour lui apprendre l’escalade, la spéléologie (traversée de la Pierre-Saint-Martin) et surtout pour qu’il se perfectionne en canyon. C’est lui avec Kabindra Lama qui seront, à partir de l’été prochain (on les fait revenir 3 mois cet été), les seuls népalais diplômés moniteurs de canyon (diplôme français) afin de développer en sécurité cette activité au Népal. Il y a avait eu un article à se propos un article dans un montagne mag, c’était eux.

Posté en tant qu’invité par nico:

Tu vois, quand j’étais en Suisse et que je me baladais en raquettes, on me regardait de haut. Eh bien je m’en foutais. J’aurais pu moi aussi porter un jugement de valeur car ce jour, certes, selon toi, j’étais inférieur mais en un autre jour, j’ai skié le glacier rond en neige béton ou fait le pilier Gervasutti au Tacul… Je doute que les seniors en peau qui avaient ce comportement aient fait cela, mais je ne sais pas. Tu ne sais pas qui tu as en face de toi, alors un jugement de valeur à l’emporte-pièce, très peu pour moi…!

Tout est fondé sur l’apparence, sur du pur subjectif, c’est un travers qui conduit aux comportements les plus idiots en montagne. On entend parfois parler de la reproduction des comportements citains en montagne qui sont très décriés. En ville, c’est : moi j’habite Paris 16ème et pas toi, moi ma porche elle a 300 bourins sous le capot alors que ton audi S3 250 seulement… Toi c’est moi je suis le plus fort parce que je suis en ski de rando… Pitoyable.

Allez pour terminer, une petite citation issue des thèses de Biella, paragraphe 2.4 : "en outre, se développent de plus en plus des conceptions de la montagne qui, si elles ne portent pas directement préjudice à l’intégrité de l’environnement, diffusent de fait, par leur caractère à prédominance de spectacle et de consommation des messages ambigus, et favorisent l’affirmation d’une mentalité tendant à considérer la montagne comme un simple support d’activités sportives, récréatives et touristiques » Ce que tu dis Mike, c’est grave! Ceci devrait te faire réfléchir un peu… j’espère!!!

Posté en tant qu’invité par Marie B:

strider a écrit:

tu t’adresses surement aux esprits de compétition…pas mal de
gens en alpi ont besoin de se comparer aux autres pour répondre
à leur besoin de fixer précisemment leur niveau…le problème
pour eux est que la montagne ne se privera pas de perturber
leurs certitudes tôt ou tard…

Peut-être ont-ils reçu une éducation sportive comme ça et qu’ils n’ont pas un yéti vosgien pour les remettre sur la bonne voie !

tiens, bises, strider :wink:

Posté en tant qu’invité par nico:

un yéti vosgien, mais je vois que Messner fait des émules avec son yéti… Les hommes du cru sont toujours costauds, c’est clair!!! Faudrait que Mike le croise celui-là, lui en ski, le yéti en raquettes, et que le yéti lui mette une grosse mine, histoire de voir qui est vraiment le/la bête…

Posté en tant qu’invité par Michel:

Je ne comprends pas bien le débat

Les pratiques se hiérarchisent d’elles memes.
D’ailleurs les cotations sont là pour hiérarchiser et on ne peut pas s’en passer, souvent avant d’entreprendre quelque chose (un 5+, un 6b ou un 7b), sinon au retour. En ski, c’est du 3.2, du 4.3 ou du 5.1… etc. Il y a donc une hiérarcrchie qui s’établit au sein d’une activité.
Apres technicité et engagement montrent clairement que l’alpinisme (surtout hivernal) demande un investissement supérieur à la randonnée et que skier le Whimper (ou le surfer) est plus technique que le descendre en crampons ou en raquettes (:-.
Envisager le Makalu en solo hivernal, c’est quand meme le sommet… chapeau bas.

Hiérarchiser les pratiques est donc évident… je n’en déduis pas qu’il faut hiérarchiser les pratiquants.

Posté en tant qu’invité par nico:

Qu’il y ait une hiérarchie dans une activité, c’est clair, cela peut s’établir à partir des cotations mais pas seulement d’ailleurs… Moi ce qui m’énerve, c’est qu’un gars en ski de rando soit, pour un même parcours, considéré comme « supérieur » juste parce qu’il est en ski et l’autre en raquettes (PS : je pourrais m’en foutre, j’ai fait de la raquette un mois pour mon boulot de stage mais sinon, je ne fais que du ski quasiment). Imaginons une mise en situation : on fait tous la même course d’alpi, moi avec un débutant et toi en solo et en courant car tu es guide. Qui est « supérieur ». Toi parce que tu es seul, tu es guide et parce que tu vas plus vite? Moi parce que j’emmène un débutant? Ou le débutant parce qu’il a le plus de mérite dans les présents? C’est une question de philosophie, de conception de la pratique. Moi je vote pour le plus méritant, le débutant.

Posté en tant qu’invité par mike:

nico a écrit:

Faudrait que Mike le croise celui-là, lui en ski, le
yéti en raquettes, et que le yéti lui mette une grosse mine,
histoire de voir qui est vraiment le/la bête…

S’il est plus fort que moi et qu’il joue les faux modeste en n’admettant pas ça supériorité, je pense que je le prendrais pour un charlot.

Posté en tant qu’invité par nico:

C’est véritablement un besoin viscéral de se sentir supérieur aux autres, c’est dingue çà…!

Posté en tant qu’invité par Tétras:

On est fort en montagne non pas pas rapport aux autre mais par rapport à soi même. Un gamin né crampon aux pieds à Chamonix a peu de mérite à grimper la Walker à 20 ans. Par contre, un handicapé sur un chemin de rando facile, ou un aveugle qui grimpe du 4 ou du 5, moi , j’admire.

Se comparer au autre, oui, mais auquels ? A ceux qui sont moins ford, pour se sentir plus grand et péter plus haut que son fessier ? ou au contraire, se comparer aux plus forts, pour se sentir faible et aborder la montagne avec modestie et humilité?

Posté en tant qu’invité par Floana:

Tétras a écrit:

Un gamin né crampon aux pieds à Chamonix

Je plains la pauvre mère, ça doit faire mal.

Posté en tant qu’invité par mike:

nico a écrit:

C’est véritablement un besoin viscéral de se sentir supérieur
aux autres, c’est dingue çà…!

Pourquoi tu simplifie les choses comme ça ?
Je n’ai pas besoin de me sentir supérieur aux autres, (moi je ne rentre pas mes courses pour m’étaler sur C2C), mais j’aime bien me comparer :
Tiens lui il monte vite;
Lui il écrit bien;
Lui c’est une tare;
ect …
J’aime essayer de découvrir mes préjugés, mes valeurs.
Car tout le monde en a.

J’aimerais en parler plus longtemps pour vous faire comprendre ce que je veux dire, mais je ne sais pas écrire et donc ça va tourner au(x) conflit(s).

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

mike a écrit:

moi je ne rentre pas mes courses pour m’étaler sur C2C

Je pense que la plupart de ceux qui rentrent leur courses sur c2c le font pour partager leur expérience. Ils sont contents de trouver des renseignements dans le topoguide, et ils trouvent normal d’y contribuer à leur tour.

Posté en tant qu’invité par nico:

parfaitement! D’ailleurs, j’en discutais un jour avec Strider, je n’ai jamais rentré ce que j’ai fait avant de connaître le site et je ne rentre d’ailleurs toujours pas tout. Le but de ce site est de faire partager une expérience, donner des indications sur les conditions. Je n’étale pas de liste de course. Et hop, encore des préjugés de ta part Mike…

Posté en tant qu’invité par v-max:

Certain parle de ce comparer à d’autre, des fois c’est vrai que ça peut être sain dans l’évolution de sa propre pratique( en se comparant à plus fort que soi). Quand j’ai débuter , j’en chiais des hot-dog ne serais-ce que pour arriver au refuge, et les anciens qui etaient avec moi me regardait en baver, le sourire en coin et me répétant toute les 2 minutes: « c’est pas c’qu’on croit la montagne, gamin! ». Je me suis même entendu dire par une personne que j’ai du, à l’evidence gêner:« Tu sais, quand on a pas la caisse pour faire de la montagne…on en fait pas! ».
Avec le recul, je trouve que ces gens là m’ont bien aider, puisque leur jugement m’as donné des bouffées de revanche, et stage après stage, entrainement après entrainement, courses après courses, j’ai acquis une liste de sommets et de voies que je n’aurais même pas osé rêver il y’a quelque années.
Mais revers de la médaille, aujourd’hui on présume qu’un sommet de rando m’ennuyeras.
"oh! vous faites le Grammont, bin je m’incruste avec vous ce sommet m’as toujours fait rêver
-non, ce n’est pas pour toi, tu va te faire chier ce n’est QUE de la rando.
Quand j’entend ça, je me dit que décidement la connerie est un mal incurable.
P-S: j’ai quand même fait le grammont, malgré le fait qu’on me l’ai déconseillé (oh, le rebelle!)et je le conseille à tout le monde (panorama sur le lac plus qu’au top)

Posté en tant qu’invité par pastriste:

ce qui me hérisse chez toi Mike !
c’est de hiérarchisez les gens par leur pratique du moment !
alors le Mike et ses consorts disent :
Je suis supérieur parce que je fais du ski de rando qui demande plus de technique et d’engagement et gerer ma vitesse qui me fait pas peur à Moi .

par contre ceux qui font de la raquette c’est des trouillards qui ont peur de la vitesse et n’ont pas de faculté à être aussi technique que MOI.
donc parce qu’ils n’osent pas il font de la raquette car c’est facile pas technique et ne comporte aucun engagement.

ALORS la c’est reloud ! d’une j’ai jamais fait de ski de rando parceque j’ai fait mes choix de pratique et de priorité , du point de vue financier et temps je peux pas tout faire .
suis comme beaucoup de français un smicard , et le ski de rando c’est trop pour mon portefeuille .

la raquette c’est sympa et économique et pratique pour faire des approches et trouver la petite cabane Pyrénéenne pas loin du couloir mixte de 1000 m que je doit faire mes potes et moi le lendemain .

beaucoup d’alpiniste dans les Pyrénées font de la raquettes afin d’aller et revenir du site de la course alpi loin dans notre wilderness.
On croise souvent des gars en ski rando , je me sent pas inférieur ni eux supérieur , c’est une autre pratique c’est tout .

Souvent on discutent entre nous ( les gars du sud ouest ça tchape… )
et c’est soit des collègues alpi avec lesquels on parlent bon plan et ou des gars qui n’ont jamais cramponner de leur vie.

puis une pratique peu en cacher une autre plus sévère , rires.

d’ailleurs il m’est arrivé de faire des rencontres surprenantes et le plus fort n’est pas toujours celui qu’on croit malgré les apparences . rires.

ce genre d’histoire marrante ça m’est arrivé plusieurs fois , t’es content t’as fait une super course alpi longue , technique et engagée et puis en revenant tu tombe avec les copains dans la vallée sur un couple de petit randonneur raquettes sympa avec les mioches et tout .

Puis ils engagent la conversation te demandent ce qu’on a fait , alors fier de nous on explique notre enchainement des arêtes à ces touristes.

les questions se font précisent et techniques , ils demandent à JP un topo des belles courses du coin qu’il connait par coeur.

et puis ils te parlent au fur et à mesure de leurs courses dans les alpes , alors tu découvre que le gars c’est tapé plusieurs fois toutes les grandes voies du Mont blanc , puis qu’il à écumé les 4000 alpins de la suisses à l’italie et en France.

puis on arrivent aux voitures et le gars enlèvent ces chaussures et à un pied il lui manque presque tout les orteils .
ben tout simplement avec modestie le randonneur raquettes il te dis qu’ils à perdus suite à une expé sur un 7000 en Himalaya .en technique alpine.

c’est lui le chef de l’expé qui m’invite au Népal avec sa femme pour un sommet plus modeste (6585 m) PD SUP III en technique alpine en octobre .
et comme Nico il contribue avec sont association à la formation des Népalais et à les aider .
alors c’est pas la pratique du moment qui fait la valeur de la personne mon gars !

c’est sur , dernièrement avec un copain on as pris un novice pour sont premier couloir il ne savait pas bien cramponner avec ses Camps Alu rando dans un couloir mixte AD SUP 1100 m ( 50-55-60) et 1400 m de dénivelé , ben le gars il était plus en forme que moi et deux ou trois fois sur quelques mètres dans la poudreuse il est passé devant pour nous soulager moi et le copain.
et au retour ce gars en discutant ben il avait fait parmis les plus belles courses rochers des Pyrénées techniques et engagés. Alors tu vois !

Posté en tant qu’invité par marco:

A chacun son sommet, non???
J’ai emmené mon frère et sa copine faire une via ferrata. Ils n’en avaient jamais fait, et pour eux, ça a été très dur (gaz, vertige, manip…), et pour eux c’était un 'super exploit, ’ et ils se sont fait super plaisir. Ben voilà, c’est ce qui compte, c tout. Et pour moi, même si techniquement c’était ‹ bidon ›, et ben j’étaits super content de les avoir emmené là: leur sourire et leur fierté arrivé en haut, c’était trop top!

J’ai aussi remarqué, que c’était ceux qui se la jouaient moi moins qui en avaient souvent fait le plux (dixit un post ci-dessu). Combien de fois (en falaise notamment, en alpi, j’en sais rien je vais dans des coins paumés) on voit des gars qui ne parlent pas trop, et qui envoient comme des malades avec des chaussons touts pourri et des dégaines pourries. Et à côté, ya le gars avec super matos qui explique qu’il a mal au pied à cause de ses chaussons trop petit, mais il les prend quand même trop petit parce qu c’est plus mieux.

C’est vrai que c’est gratifiant de faire des trucs dur (pour soi parce qu’on a un dépassement personnel), mais faire des trucs durs pour se comparer aux autres, là, ça devient débile, un même le gars qui fait du 8b à vue, ben il se sentira toujours bidon face au gars qui passe 8c à vue.

Et pour conclure, eje ma balade en raquete, parce que j’ai pas encore de moyen pour m’acahetr des skis de rando, et que le jour où j’en aurait, ben ça me permettra juste de redescendre plus vite et de pourvoir faire des longues marches d’approche que je ne epux pas faire en raquette.

Désolé pour cette longueur (en plus presque hors sujet, j’ai parlé de cotation de couenne, bouhhhh!)

Posté en tant qu’invité par marco:

mdrrrrrrrrrrrrrrrrr floana!!!