Horaire d'une grande voie: jme pose des questions!

Posté en tant qu’invité par Simon:

Alex a écrit:

  • mettre un ropeman quand on est corde tendue (ça permet au
    second d’être assuré par le point et non par le leader ;o) par
    ex. dans une longueur de 4c avec 5m de 6a à la fin, corde
    tendue sur le début, puis assurage sur 5m, le premier met un
    ropeman sur le point suivant et le second part corde tendue
    quelques instants après (histoire d’avoir quelques points
    intermédiaires quand même…)

avec une 70m et une mini-traxion que tu met une fois en bout de corde, une 50aine de dégaines, tu peux faire de bonne longueurs !

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Michel a écrit:

2 facteurs contribuent grandement à la rapidité de l’escalade :

  • la lisibilité du rocher
  • la position et la qualité des points d’assurage

Ca dépend encore bien plus de la difficulté réelle de la voie, pour un gros 6a bien soutenu de 40m et un pas de 6a dans du 5a on va avoir la même cotation : 6a mais il est clair que la première va être beaucoup plus longue à passer que la seconde.

Posté en tant qu’invité par Alex:

  • 4 en une mais il faut veiller à ne pas avoir trop de tirage => raccourcir l’encordement ou mettre moins de points…

  • pour le topo du Pelvoux, c’est surtout le nombre de photos que je prends qui aide… mais bon le topo ne se veut pas « parfait » et laisse un peu d’improvisation à qui veut s’y aventurer… en tout cas, 830m de dénivelé en rocher « Oisans », soutenu et à protéger, ça use les nerfs et les muscles ;o) surtout qu’en corde tendue, il y a peu d’instants de repos…

Alex

Simon a écrit:

avec une 70m et une mini-traxion que tu met une fois en bout de
corde, une 50aine de dégaines, tu peux faire de bonne longueurs
!

Posté en tant qu’invité par cousin hub:

La corde tendue c’est nickel pour taper un horaire par contre c’est à manier avec précaution ce qui supose: 2 points fiables au moins entre les 2 grimpeurs et une voie adaptée à son niveau à vue, une longueure d’encordement adaptée à la situation et une corde correctement arrétée.

En conclusion vaut mieux au début commencer dans une voie facile.

Posté en tant qu’invité par Michel:

J2LH a écrit:

Ca dépend encore bien plus de la difficulté réelle de la voie,

  • pour un gros 6a bien soutenu de 40m
  • un pas de 6a dans du 5a

Je ne comprends pas ce que tu appelles DIFFICULTE REELLE dans ces 2 cas. Peux tu me quantifier ça , merci.
Je persiste à penser que la « lisibilité » est le plus important. Si les pas et l’itinéraire (bien qu’en voie sportive, l’itinéraire soit indiqué par les spits) sont lisibles, on peut grimper vite (moyennant d’etre au niveau), si la lecture est difficile, on passe bcp de temps à hésiter, à deviner… etc.
J’ai le contre-exemple de Bernard Vartanian qui a passé 1h30 pour faire 3m en 6c/7a : historique.

Posté en tant qu’invité par Simon:

Alex a écrit:

en tout cas, 830m de dénivelé en rocher « Oisans »,
soutenu et à protéger, ça use les nerfs et les muscles ;o)
surtout qu’en corde tendue, il y a peu d’instants de repos…

c’est clair !

dans un autre genre, a coup de 70m avec Cl@ude, on avait du faire un bon horaire dans No Raffaran aux Rochers de l’Homme. J’ai fait un relais ds la voie au milieu, on enchainait 2 longueurs chacun pile, en reversible, au bout 120m de grimpe en 5c/6a les bras chauffaient un peu ! c’etait genre depart 12h retour 5h gre-gre …
1 après-midi bien optimisé :wink:
je vois que tu n’y a pas trainé non plus !

Posté en tant qu’invité par Escargot drôlement admiratif:

tu as raison de préciser, mais, je n’allais pas commencer dans une TD+ soutenue!
J’en ai fait un peu, en fait: qqs longueurs par ci par là et une grande voie facile.
Mais j’ai tout intérêt à m’améliorer dans ce type de grimpe.,
d’autant plus que je n’ai pas les jetons.
Je connais des D en dalle bien rectilignes, en 4 à 5+: ça devrait être un excellent entraînement.

Posté en tant qu’invité par Thierry:

Salut , Cela dépend de la voie , 240m ce n’est pas long pour une cordée qui ce connait bien .De qu’elle course parles-tu ? Merci pour tes infos
Thierry.

Posté en tant qu’invité par Alex:

j’ai toujours un peu de mal avec la poulie minitraxion (niveau psychologique, les picots qui piquent, pouah ;o)

Simon a écrit:

dans un autre genre, a coup de 70m avec Cl@ude

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Michel a écrit:

Je ne comprends pas ce que tu appelles DIFFICULTE REELLE dans
ces 2 cas.

La cotation d’escalade sportive représente avant tout une difficulté technique du passage le plus difficile (du moins dans le 6) mais pas si c’est soutenu ou si tu n’as qu’un pas tu ne vas pas prendre le même temps.

si la lecture est
difficile, on passe bcp de temps à hésiter, à deviner… etc.

C’est bien là qu’est la différence, non pas dans la lecture de l’itinéraire évidement indiqué par les spits mais dans la façon de dont on passe les pas difficiles et la nature de ces pas. Si tu randonnes les 3/4 de la voie pour un pas où il faut un peu chercher c’est pas la même chose que si tu dois chercher tes prises sur 40m même si la cotation est la même.

Posté en tant qu’invité par Alex:

J2LH a écrit:

La cotation d’escalade sportive représente avant tout une
difficulté technique du passage le plus difficile (du moins
dans le 6) mais pas si c’est soutenu ou si tu n’as qu’un pas tu
ne vas pas prendre le même temps.
La cotation d’une longueur fait une synthèse entre la difficulté de chacun des pas de la longueur et l’enchaînement de ces pas. Par exemple, deux longueurs soutenues de 6a regroupées peuvent coter 6b. Et l’enchaînement est important dans les voies de « conti » ou les voies en dalle où les mollets souffrent parfois…
En gros, la cotation augmente si l’enchaînement devient primordial (pas de repos, dévers, etc.). Donc tu ne peux pas dire « pas le plus dur => cotation », car il y a d’autres facteurs importants pour coter une longueur…

C’est bien là qu’est la différence
Si le pas est « très dur » tu peux y passer beaucoup de temps également…

Alex

Posté en tant qu’invité par Escargot drôlement admiratif:

C’est la voie « pur et simple » de Plan Châtel dans la vanoise.

Cela dit le modo qui est intervenu dans la discussion vient de corriger qq peu le topo:
240 m de corde, mais 160 m de dénivelé.
c’est donc bien positif.

Posté en tant qu’invité par Glouk:

Alex a écrit:

Par exemple, deux longueurs soutenues de 6a
regroupées peuvent coter 6b.

T’as craqué toi. Deux longueurs de 6a, c’est 6a.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Alex a écrit:

En gros, la cotation augmente si l’enchaînement devient
primordial (pas de repos, dévers, etc.).

Tout à fait mais pour moi un pas c’est un passage sans point de repos, un enchainement de mouvement à effectuer et c’est cet enchainement de mouvements plus ou moins durs qui font la difficulté du pas. Je ne découperais pas ce pas en « sous-pas ». Donc pas le plus dur => cotation.

C’est bien là qu’est la différence
Si le pas est « très dur » tu peux y passer beaucoup de temps
également…

Oui mais si le pas est très dur alors la cotation devrait suivre au moins à peu près, la notion de « très dur » reste relative à la cotation (pour moi 6c c’est très dur, pour d’autres c’est facile)

Posté en tant qu’invité par fisch_g:

autre possibilité…peut etre que le temps rentré est approximatif…enfin je sais que je ne regarde quasiment jamais l’horaire exact quand je fais une course donc quand je la rentre je suis toujours embeté pour l’horaire concernant les difficultes…si tu reflechis pas tu peux vitre rentrer des horaires absurdes

Posté en tant qu’invité par Escargot drôlement admiratif:

C’est la différence entre par ex. 6a soutenu, et : 5, un pas de 6a:
mais c’est vrai que beaucoup de topos ne précisent pas ce genre de différence, ce qui est peut-être dommage.

Posté en tant qu’invité par Alex:

pour Glouk :

T’as craqué toi.
tu penses ce que tu veux, pour moi c’est limite insultant ce que tu écris

Deux longueurs de 6a, c’est 6a.
il y a des 6a, figure-toi, où il y a ce qu’on appelle de la conti
j’ai déjà fait des 6a qui font 10m, super teigneux avec « pas de bloc » et où tu finis un peu fatigué… eh bien deux 6a comme ça superposés, ça donne un 6b, désolé de te contredire ;o) Arielle à Châteauvert, c’est 6a+ à cause de la longueur, pas à cause d’un pas dur à mon avis…

Je n’ai jamais dit que TOUS les 6a donnaient un 6b si on groupait deux longueurs de suite !

Mais si tu penses avoir la bonne parole, pas de problème (je ne vais pas me justifier mais je pense avoir un peu d’expérience en escalade ;o) donc je sais à peu près ce qu’est un 6a, un 6b (surtout que ce sont des niveaux où je m’amuse, car pas loin de mon niveau max)

pour J2LH :

  • un pas n’est pas un passage, tu te trompes

  • quand Cambon met « un pas de 6a » dans ses topos, c’est vraiment très court (4/5 mouvements maxi) escamotables en général par un ou deux pas en tire-clou (technique rudimentaire donc plus efficace ;o)

  • j’ai grimpé beaucoup de longueurs de 6a (notamment en dévers) où chaque pas était un pas de 5, mais sans repos, et l’enchaînement était essentiel !

  • quand les grimpeurs forts (ceux qui font du 7, tout ça ;o) parlent d’une voie, ils ont tendance à en parler de manière intelligente : « section de conti », « pas de bloc », « repos total », etc. Cela permet de mieux apprécier la voie. Et la cotation globale de la longueur reflète tous ces éléments « enchaînés » et à partir du 6a, l’enchaînement est parfois un facteur important (notamment quand on est limite dans le niveau), même si on fait tous les pas pris un à un « facilement ». Pourquoi ? On peut réussir un pas de bloc ou enchaîner une section de conti mais ça va nous fatiguer pour la suite (acide lactique dans les muscles) et l’enchaînement prend alors toute sa valeur…

Je te conseille un site intéressant : Châteauvert (Vallon Sourn dans le Var). La plupart des voies en 5c/6a présentent des pas vraiment pas durs, mais c’est l’enchaînement qui compte…

Alex

Posté en tant qu’invité par Escargot drôlement admiratif:

En tout cas, c’est pas inutile de préciser, sinon son niveau, du moins son type de grimpe, comme l’a fait Alex pour son topo des « trois dents »
Un seul en tête(avec un débutant!!), en reversible, corde tendue…
car selon ce type, l’horaire change du tout au tout .

Posté en tant qu’invité par Escargot drôlement admiratif:

Explications convaicantes!

D’ailleurs beaucoup s’imaginent, en couennes, avoir passé une difficulté alors qu’ils se sont arrêtés, et que c’est l’enchaînement qui compte.
je ne parle même pas de ceux qui s’arrêtent et en profitent pour se replacer, ou même passent en étant dans la corde.

Ensuite certains de ceux-là te diront ensuite fièrement qu’ils ont fait une 7a à vue!

Pas de quoi fouetter un chat, mais ça me fait rigoler.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Alex a écrit:

j’ai déjà fait des 6a qui font 10m, super teigneux avec « pas de
bloc » et où tu finis un peu fatigué… eh bien deux 6a comme ça
superposés, ça donne un 6b,

Non, ça donne 2 longueurs de 6a.

désolé de te contredire ;o) Arielle
à Châteauvert, c’est 6a+ à cause de la longueur, pas à cause
d’un pas dur à mon avis…

C’est une couenne ?

Mais si tu penses avoir la bonne parole, pas de problème (je ne
vais pas me justifier mais je pense avoir un peu d’expérience
en escalade ;o) donc je sais à peu près ce qu’est un 6a, un 6b
(surtout que ce sont des niveaux où je m’amuse, car pas loin de
mon niveau max)

Ne pas oublier non plus que la cotation reste quelque chose d’assez subjectif, je connais des « 6a » qui pour moi vaudraient un gros 5b et d’autres qui vaudraient un bon 6b. Difficile donc de trop faire de calculs pour savoir si plusieurs 5c valent une 6a ou une 6a+.

pour J2LH :

  • un pas n’est pas un passage, tu te trompes

Bon, c’est bien de dire ça mais ce serait plus constructif de définir ce que c’est un pas pour toi.

On peut réussir un pas de bloc ou
enchaîner une section de conti mais ça va nous fatiguer pour la
suite (acide lactique dans les muscles) et l’enchaînement prend
alors toute sa valeur…

On est bien d’accord, la difficulté de ce que j’appelle un pas (une section sans repos) ne dépend pas que de sa difficulté technique mais également de sa longueur.