oui, les 2 évoluent ds le même sens, mais pas avec la même pente. c’est quand même pas dur de comprendre qu’un héliskieur apporte bcp plus de nuisances qu’un randonneur, non ?
Héliski et CAS
Posté en tant qu’invité par Belle et mince:
C’est-à-dire?
Non. Pas également.
Le texte de l’UIAA me semble synthétiser très bien le problème.
Remarque qu’il tourne autour de deux axes:
tu ne peux pas affirmer depuis une position d’honnêteté intellectuelle que la pollution sonore des vols motorisés et des pratiquants du ski de rando est « égal ».
En quant à la partie éthique du problème, on est aux antipodes. Et à mon avis c’est le problème central. Plus important que la pollution sonore.
Posté en tant qu’invité par Belle et mince:
Inutile de tourner autour du pot: le problème No 1 de l’héliski est la pollution sonore. C’est celle que tout le monde constate et même à bonne distance. L’aspect pollution de l’air s’y ajoute mais n’est pas perçu comme le plus important à part par quelques fanas écolos aux cheveux longs et idées courtes.
Posté en tant qu’invité par Belle et mince:
Côté éthique il n’y pas non plus photo: l’héliski c’est un loisir pour riches flemmards, un peu comme le golf où il faut une voiturette électrique pour faire se déplacer de 10 mètres au plat alors que le ski de rando est une activité sportive non motorisée.
Parmi le grand public beaucoup confondent toutefois le hors-pistes (remontées mécaniques) avec le ski de rando.
Mais il n’y a strictement aucun problème à être un riche flemmard, ni à jouer au golf.
Le problème est que pour jouer au golf il y a de plus en plus de terrains de golf, et pour faire des sports de montagne, il y a de moins en moins de montagne.
La montagne étant un espace naturel, et le silence un élément constitutif de cet espace, la montagne sans silence n’est pas montagne, bien évidemment. C’est comme un terrain de golf sans trous.
Détruire cet espace au profit d’autres pratiquants qui pratiquent une chose complétement différente qui n’a rien à voir avec la nature, c’est du pillage. Et profondément anti-éthique. Il n’y a rien d’anti-éthique à voler en hélico d’ici là, dans les espaces urbanisés. C’est profondément anti-éthique d’entrer dans un terrain de golf et le détruire en jouant un match de foot avec crampons. Je m’explique?
Un autre aspect du coté « éthique », est l’aspect éducatif.
La montagne est une bibliothèque où l’on apprend une certaine façon de faire les choses, d’approcher la vie, le monde et la nature. On apprend un certain catalogue d’attitudes. L’héliski n’a rien à voir avec ça. Cautionner l’héliski, le mettre dans le même terrain de jeu que le reste de sports de montagne est comme faire un concert de rock dans une bibliothèque. C’est complétement a coté de la plaque.
c’est très bien résumé.
Posté en tant qu’invité par Randoski+:
Dans la vie, il en faut pour tout le monde… Pour les randos, pour les raquettes, pour les hors-piste et… pour les héliskieurs!
Je vous rassures, la prochaine révision ne vise de loin pas une suppression des PAM mais juste un ajustement de celles-ci. Certaines vont peut-être être déplacées, d’autres supprimées et d’autres ajoutées.
Le Conseil Fédéral l’a bien dit: il n’est pas question d’en réduire le nombre mais simplement d’adapter au mieux la situation par rapport aux conflits éventuels.
En Suisse 48 PAM au maximum peuvent être exploitées. Or seules 42 PAM sont attribuées. A l’issue de cette révision, il est possible qu’il ait même 1 ou 2 PAM supplémentaires.
Personnellement, le modèle Suisse me parraît bien meilleur que nos voisins italiens. Il est très stricte et de faible densité.
L’interdiction totale, comme en France, peu conduire à des abus… Ce qui n’est pas le cas chez nous!
Vive le ski sous toute ses formes!
R+
[quote=« Bacchus, id: 1135604, post:28, topic:108175 »]Un autre aspect du coté « éthique », est l’aspect éducatif.
La montagne est une bibliothèque où l’on apprend une certaine façon de faire les choses, d’approcher la vie, le monde et la nature. On apprend un certain catalogue d’attitudes. L’héliski n’a rien à voir avec ça. Cautionner l’héliski, le mettre dans le même terrain de jeu que le reste de sports de montagne est comme faire un concert de rock dans une bibliothèque. C’est complétement a coté de la plaque.[/quote]
Alors là, tu t’égares ! L’esprit rock, c’est aussi l’anticonformisme, et faire un concert dans une bibliothèque, c’est une idée tout à fait défendable. Bon, ça n’a rien à voir avec l’héliski, d’accord…
Ben… comme je disais, 3 heures de montée dans un espace fragile contre quelques minutes de dépose au sommet… ce n’est pas si évident que ça.
Je n’ai pas dit que la perception négative de la population envers le HP venait des problèmes de pollution, je voulais faire un parallèle entre la perception que le grand public a du HP et celle que nous pouvons avoir de l’héliski.
Les nuisances sonores de l’héliski sont elles si graves ? Après tout l’hélico ne se fait réellement entendre que pendant les quelques minutes où il s’approche, est-ce pire que des randonneurs qui montent pendant des plombes en traversant des espaces naturels fragiles ?
Je crains bien que cette remarque ne masque une des principales « motivation » des anti-héliski, vous évoquez l’écologie mais la vérité est moins avouable.
C’est de la provoc’ ou tu penses vraiment ce que tu écris ? :lol:
C’est quoi la position du CAS à propos du skirando ? A quand une interdiction du skirando afin de protéger la montagne et n’autoriser que l’héliski qui est quand même vachement plus respectueux ?
Posté en tant qu’invité par jack 1967:
sans prendre postition
1 c’est quand même une source de revenus intéressante pour les guides et compagnies d’hélicos.
2 quand vous allez faire du ski du randonnée, vous y allez comment?
3 est qu’un hélico qui vole avec des clients pour une dépose fais plus de bruit qu’un hélico qui fais du secours ou du ravitaillement?
J’ai essayé par deux fois de répondre tes questions, mais j’ai fini affligé.
pour t’aider : tu vas aux confins, et tu fais monter ts les mecs en peau avec des hélicos. après, tu fais le bilan et tu en déduit ce qui est le mieux.
je pense que l’évidence devrait assez facilement te sauter aux yeux.
et comme j’ai un poil de temps :
oui, et alors ? si tu pars tu principes que tu n’arrête rien de ce qui génère de l’emploi, tu gardes tout. l’argument n’est à mes yeux pas recevable.
en voiture. et alors ? tu oses me dire que mon accès en voiture à un parking de vallée est comparable en terme de nuisance à une dépose en hélico en plein coeur du lieu de pratique ?
il fait le même bruit, mais quel est le pb ? perso, j’accepte plus facilement d’être gêné par le bruit d’une sirène de pompier que celle d’une mobylette trafiquée. l’un est à mes yeux un bruit « nécessaire et utile », l’autre un bruit « superflu et stupide ».
Posté en tant qu’invité par vieux troll:
La montagne n’est pas silencieuse. La nature n’est pas silencieuse.
Les torrents, séracs, vents, tempête, animaux etc ne sont pas silencieux. Idem pour les pratiquants de sport de montagne.
Bien évidement, le bruit est différent d’une turbine. Mais, ca n’a pas de sens de dire que le silence est un élément constitutif d’un espace naturel.
La nature silencieux se trouve sous terre, en spéléo. Mais, certainement pas en montagne !!!
Posté en tant qu’invité par Lataupepassourde:
[quote=« vieux troll, id: 1135725, post:38, topic:108175 »]
La montagne n’est pas silencieuse. La nature n’est pas silencieuse.
Les torrents, séracs, vents, tempête, animaux etc ne sont pas silencieux. Idem pour les pratiquants de sport de montagne.
Bien évidement, le bruit est différent d’une turbine. Mais, ca n’a pas de sens de dire que le silence est un élément constitutif d’un espace naturel.
La nature silencieux se trouve sous terre, en spéléo. Mais, certainement pas en montagne !!![/quote]
Et encore, tu oublies de mentionner, troublant le silence sous-terrain, les pets foireux des spéléologues
Bonjour, je pense que ceux qui émettent des doute sur la pratique de l’éliski, n’ont jamais vécu l’extase de s’approcher d’un sommet, (par exemple pigne d’arola) en profitant pendant la dernière heure de l’approche d’une musique douce de dizaine d’hélicos, qui débarquent leurs clients.
Pendant qu’un hélico est au sommet (plus précisément au col sous le sommet), un autre est à arola pour charger. Le trajet prend 5 à 10 minutes
Pendant les beaux jours ce ballet est incessant, et ont pleure lorsque les jours un peu gris, ces belles bêtes ne peuvent pas décoller. En France l’éliski est interdit, donc la plupart des français n’ont pas vécu cela et parlent d’une chose qu’ils connaissent mal. Pour ma part, je suis très déçu par le CAS, qui essaie de ménager la chèvre et le chou, ne prenant pas une position claire. Les membres du CAS devrais réagir.
Forinosh