Je trouve aussi que la fille a un égo surdimensionné qui la pousse à beaucoup d’exagérations dans tous ses propos. C’est son créneau pour faire le buzz.
Comme le dit @Adrien_le_bouquetin son militantisme féministe revendiqué à outrance ne la dessert pas et l’entraine dans une surenchère de clichés, possiblement de mensonges.
Quand je lis : " Je l’ai embrassé après une soirée arrosée et j’ai passé les heures suivantes nue avec lui. J’y ai pris beaucoup de plaisir et je crois que lui aussi", tend à démontrer qu’elle fait partie d’une petite minorité de femme que le coup d’un soir avec un inconnu ne rebute pas. Quand on cherche à ce point la testostérone, on la trouve sans difficultés.
Toutefois, il ne faut pas se voiler la face, les comportements sexistes plus ou moins lourdingues voire délictueux qui survivent depuis des millénaires dans nos sociétés, entretenus et même codifiés par LES religions abrahamiques ont encore la vie dure et sont insupportables et inacceptables, pas plus en montagne qu’ailleurs, même s’ils y sont sans doute minoritaires. On lira à ce propos l’incontournable Anatomie de l’oppression.
Harcèlement sexiste en montagne
Pan sur le bec 
J’ai traversé les Pyrénées seule il y a une quinzaine d’années, j’ai beaucoup randonné à pieds ou à ski et bivouaqué seule à une époque et je ne reconnais pas du tout ce qu’elle raconte.
J’ai vécu quelques situations un peu lourdingues, mais rien de systématique. Une nuit, dans une cabane en Andorre, un groupe de randonneurs venus faire la fête a été carrément pénible (insinuations graveleuses favorisées par l’excès de bières sans doute) et je suis allée dormir à la belle étoile plus loin.
Par contre, j’ai plein de souvenirs de chouettes rencontres, comme avec un randonneur canadien qui m’avait proposé de socialiser. On avait discuté dans sa tente à l’abri de l’orage toute une soirée sans aucune ambiguité. Ou ces trois randonneurs très sympas qui faisaient eux aussi la HRP et sur qui je me suis littéralement « jetée » après une nuit d’orage un peu flippante (je les avais abordés clairement dans le but de les suivre et de bivouaquer à côté d’eux pour ne pas revivre la nuit précédente seule), avec qui j’ai fait un bout de chemin de plusieurs jours. Bref, je ne me suis jamais fait draguée de façon insistante (du coup, ça m’inquiète : suis-je à ce point rebutante ?)
Mais j’ai souvent entendu des phrases du genre « c’est pas très prudent de partir seule en montagne ». De la part d’hommes eux-mêmes seuls.
En alpinisme aussi, j’ai vécu des situations sexistes, surtout en tant qu’encadrante ou leader de cordée. Ce sont souvent des situations subtiles, donc loin de celles caricaturales mises en avant dans l’article, mais cela reste des signes à bas bruit du paternalisme qui subsiste dans notre société. Des hommes qui ont du mal à être encadrés par une femme ou qui ont du mal à imaginer qu’elle puisse être à la tête de la cordée. mais cela ne m’a jamais empêchée de m’imposer.
J’en connais… du coup elles vivent seules… et ça ne fait qu’augmenter le vrai risque grave.
+1 pour le caractère parfois subtil de la question
Je ne conteste pas du tout le fait qu’il existe (toujours…) de gros lourdauds plus ou moins machistes y compris en montagne.
Mais les relations hommes-femmes sont aussi des relations entre humains et en tant que telles comportent aussi les mêmes travers.
Il arrive assez régulièrement qu’entre groupe de mecs (et je suppose que ça doit être la même chose au sein de groupes de filles) certains considèrent que leurs compétences sont sous-évaluées voire méprisées, que leur rôle de leader est contesté, etc… (d’ailleurs ça peut être à tort ou à raison…)
Ce qui est attribué à du « sexisme » ne l’est pas forcément… ça peut être plus compliqué que ça.
Je crois que le regard que nous portons sur le monde est conditionné par nos filtres de lectures.
C’est probablement ce que tu disais aussi ici ?
Si j’ai l’impression que tout le monde me regarde bizarrement parce que j’ai un bras en moins, je ne verrai que les regards bizarres.
Si je me dis qu’il n’y a pas de raisons d’être regardée « différemment », je ne verrai rien d’étrange.
Ainsi, elle fait le choix assumé de rechercher une forme de relation et pas une autre.
Cela ne signifie pas pour autant que ce soit généralisable.
L’analyse que nous faisons d’un même comportement dépend tellement de ce que nous voulons/ pouvons y voir…
Comme toi, je préfère repérer, souligner, et garder en mémoire les chouettes rencontres plutôt que les moins funs : les gens pas fins y en a partout, ça se fuit volontiers…
Les relations hommes/femmes sont de loin pas idéales dans nos contrées, et elle a vécu des situations pénibles.
Par contre, elle semble faire ce projet avec un énorme biais de confirmation … s’en rend-elle seulement compte ?
Coté condescendant, en alpi, j’ai vu des trucs hallucinants, j’ai dû chercher confirmation que je ne rêvais pas pour y croire
Par contre en rando, quand on voit la proportion de femmes chez les pratiquants, ça ne me saute pas aux yeux …
Et sur ce que donne une certaine forme fe féminisme (je viens de le tester en tant qu’élu du personnel), ça devient ingérable.
ET moi qui ai toujours eu la même approche que pour la religion (je n’ai jamais été agressé par l’inquisition or je me sens, profondément, en danger face à un clergé puissant. Je ne suis pas femme, n’ai jamais été dans le danger où elle peuvent être (y compris inégalité) et je ressens cette agression comme l’autre) depuis toujours, je trouve que face à un comportement « sectaire » outrancier féministe (médames de + de 50 ans, sachez que pour ces dernières, vous étes tant « déformées » que votre parole ne vaut pas plus que celle d’un homme (cad rien).
Cette dame me semble un peu sortie de ce moule …
Si c’est le cas, discuter est perdu d’avance
C’est très désagréable d’être beau, t’es constamment harcelé …
Lorsque j’étais jeune Guide et Moniteur de ski bien musclé, bien bronzé et la médaille bien en évidence, c’est fou tous les harcèlements que j’ai du subir …
Et comme j’étais gentil et timide, je n’osais pas dire non … Du coup, à chaque fois, je me laissais violer mais je n’ai jamais porté plainte, peut être que j’y ai pris gout à force ?
Ben oui, je vois pas pourquoi seules les femmes devraient se victimiser de se faire draguer ou harceler ?
Il existe aussi des beaux mecs qui doivent refouler les avances journalières qu’ils subissent !
Pour éviter le harcèlement, il faut être moche et le rester, c’est pas toujours facile, c’est la nature qui décide à 90% …
Je trouve que la Marie, elle cherche un peu le résultat qu’elle a eu … et puis coucher avec un mec que tu connais pas uniquement parce que t’as bu un couple trop, c’est pas très glorifiant à écrire sur un forum !
Y’a des solutions Mesdames, habillez vous comme les Bodins et vous serez jamais ennuyées !
et voilà, y’en fallait un …
Je me suis posée la même question !
Idem en canyon pour moi,surtout vu mon (notre, @petit.glacon) gabarit ! Un peu moins en escalade.
Pas forcément sexistes mais étonnement, ça c’est sûr ! Les gens qui ont une question la pose toujours au grand costaud (qui ne s’y connait pas forcément) mais jamais à la petite nana (qui est la monitrice…) Moi ça me fait marrer de voir leur gueule quand c’est moi qui répond et qu’ils réalisent les rôles de chacun.
En fait, il s’agit le plus souvent de préjugés sexistes qui perdurent.
Encore beaucoup de personnes vont considérer que quand un couple grimpe ensemble, c’est l’homme qui mène la cordée et la femme suit.
Par exemple, de retour d’une sortie, la plupart des gens vont spontanément s’adresser à mon compagnon pour avoir un retour sur les conditions. Alors que dans les faits, c’est moi qui ai tout géré.
Un autre exemple : mon compagnon fait sa toute première grande voie en tête, je reste en second tout le long. Au sommet, 2 grimpeurs lui disent : « Alors, madame a aimé ? »
Hier encore, on est trois, on a partagé le matos à porter. Des gens nous disent : « Mais vous laissez madame porter tout ça ? »
Personnellement, je ne me sens pas agressée par ce genre de petites remarques, ça m’amuse assez.
C’est peut être exagéré mais je pense qu’elle n’a pas tort du tout, y’a un paquet de relous en montagne, après elle le voit de son regard à elle avec une tolérance 0 car on s’habitue vite a certains comportements.
C’est tout à fait cela , mais pas sur que ceux ou celles qui la suivent sur les réseaux sociaux en ont conscience. D’ailleurs sur le fond c’est pas étonnant, sur ces reseaux plus tu balances des énormités et plus tu es suivi …
(ce qui peut peut être expliquer une partie de ses dires)
Par contre ce qui me gêne et trouve pour le coup très étonnant c’est ce que c’est repris sur des médias sérieux, ce qui me semble le plus grave dans cette histoire.
Mais peut être que l’autrice de l’article n’est jamais allée en montagne non plus.
Pour la condescendance, des que tu sors de la norme tu y as le droit (homme ou femme peu importe)
« Autrice «
Quel mot horrible ! Quand je lis rapidement, je lis « autiste » et je suis toujours obligé de me reprendre.
On ne peut pas dire « auteure « qui serait bien plus joli. On dit bien « professeure «.
Sur le fond, j’avoue que je n’ai jamais constaté ce problème, en tout cas de façon flagrante. Mais je ne nie pas qu’il existe, bien sûr.
Les comportements « paternalistes » ou je dirais plutôt protecteurs existent, en montagne comme ailleurs. Mais ce n’est pas un mal !
Quand je suis partie 6 mois (seule) en Argentine, les argentins (hommes et surtout femmes) me disaient toujours « Cuidate mucho ! » (fais attention à toi). C’étaient des gens que je croisais, je ne liais mais nécessairement de liens avec eux, mais ils sont tellement gentils, généreux et protecteurs que ça leur venaient du fond du coeur. Je leur répondais que oui, je faisais attention à moi, mais que c’était pareil en France, personne n’était là pour me protéger (j’étais célibataire), et que cela faisait partie de mon quotidien. Certes, le degré de vigilance était un peu plus élevé, mais bon.
Idem quand j’allais repérer seule mes séances de « rand’orientation » sur les coteaux de Pau à l’époque ou le pauvre petit Alexandre avait été démembré (et j’avais certaines de ses camarades de classe en cours de gym). Mes pratiquantes de rando adultes (certes plutôt séniors) me disaient qu’elles n’allaient plus de promener seules.
On peut rester vigilant(e)s mais je pense qu’il ne faut pas être parano non plus, sinon, on ne sort plus de chez soi.
Une nana qui créé un blog pour nous expliquer qu’une femme jolie se fait beaucoup plus draguée qu’une moche, je trouve ça très insultant pour les moches …
Et qu’elle se laisse b… par un inconnu parce qu’elle a bu un coup de trop, là ça frise la débilité profonde !
Alors certains (nes) vont trouver tout ça louable, moi pas du tout.
Elle se comporte comme une influenceuse de bas de gamme qui cherche à démontrer des banalités qui existent depuis la création du monde … c’est un non évènement sans intérêt !
On pourrait faire l’expérience identique avec une femme hyper moche pour voir ce que ça pourrait donner?
Franchement si j’étais une belle femme, je serais heureuse que certains mecs me tendent la perche ( pas fait exprès), libre à moi de dire oui ou non …
Du harcèlement sexiste avec des agressions sexuelles, jamais entendu parler en montagne …
mais j’ai pas encore fait la traversée des Pyrénées 
On a retrouvé le mec qui siffle les femmes en rando ! Une petite main aux fesses ça n’a jamais tué personne 
Heureusement, c’est une minorité, comme semblent l’attester les personnes ici présentes.