Posté en tant qu’invité par JSA1:
Al : Merci de faire me faire remarquer le lien avec une « définition » de l’alpinisme : je ne l’avais pas vue. Par contre il me semble que c’est, par définition, l’alpiniste qui fait de l’alpinisme. c’est à dire que soit on est alpiniste et on fait de l’alpinisme soit on n’est pas alpiniste et on ne fait pas d’alpi.
Simon : Je trouve intéressante et juste ta comparaison avec l’escalade en moulinette. Est-ce qu’un plombier qui ne sait réparer que les fuites de robinet mais pas les chasses d’eau est un plombier ? Comme disait Al tout dépend de ta définition de « plombier » ou « d’escalade » ou « d’alpinisme ».
Est-ce qu’une partie d’un tout est déjà ce tout ? Pour ma part je ne crois pas…
Si je reviens à ma, toute personnelle, définition d’un alpinisme pur :
« gravir seul un sommet vierge par un itinéraire inconnu comportant des difficultés techniques certaines et en redescendre par ses propres moyens sans autres but que l’expérience personnelle que je vis. »
je dois constater que j’en suis le plus souvent assez loin. Un certain nombre d’éléments sont régulièrement absent de ma pratique. Alors suis-je réellement un alpiniste ???
Je pense à Messner : <<répéter un itinéraire déjà parcouru par un autre n’est déjà plus de l’alpinisme>>
Noisette : je pense que dans ces conditions tu es comme le client qui suit la corde du guide.
Laurent : La difficulté de la course n’a rien a voir dans l’histoire. c’est plutôt le fait de ne pas la gérer : en etre responsable et y être autonome.
Si la saveur de la course est différente, n’est ce pas par ce que le jeu lui même est différent. Tu le dis toi même : <<donc j’accepte cette forme de « tricherie »>>
Merci en tous cas de vos contributions. c’est intéressant !