Au bord de la route que tu remontes, juste après le Climber’s Garden, il y a un « marché » le week-end. Tu manges des galettes (crêpes) que tu composes toi même. La mère et la fille s’occupent de la préparation et le mari t’offre du thé à la menthe. Une tuerie! 2 euros par personne. Si tu marches encore un peu (200m) sur la route, sur ta gauche, tu tombes sur un resto en contrebas avec un arbre énorme au milieu de la terrasse. Tu les laisses te servir (ils ne parlent pas l’anglais). Poisson et légumes grillés + thé offert. 5 euros et une gentillesse comme il n’en existe plus en France.
Si tu grimpes matinal, dans les secteurs autour de « Poseidon », tu entendras l’appel de la prière de la mosquée du village d’en-bas. Dans ce village tu trouveras, tout ce qu’il faut pour t’alimenter. Un bus s’arête tous les matins à 7H à l’entrée du Climber’s Garden et te descend au village (Sarkirlar). De là, tu dois prendre un autre bus si tu veux te rendre à Antalya, ville paumatoire (pas grand chose à voir, mais une belle plage, à la sortie de la ville). Pour revenir aux campings depuis le village, il faut lever le pouce, sport national. Tu te fais embarquer de suite, moyennant une petite pièce.
Au Climber’s Garden (couple turc/hollandaise), c’est root, mais bungalow au milieu des grenadiers bio. Un régal. Accueil sympa. Douche et chiotes roots. Pas de bar, pas de service. Juste une cuisine bien équipée et une salle hors sac… glauque. Josito, c’est des allemands. Donc : bar, bières ambiance grimpe, repas copieux, musique, internet… C’est très international. Nous, sur 10 jours de grimpes, on y a mangé trois fois. On allait souvent boire un verre là-bas, le soir (1/4 d’heure à pied). En dehors, il n’y a RIEN. Que du cailloux magnifique qui rappelle évidemment celui de Kalymnos. Côte grimpe, j’ai préféré Geyibayiri à Kalymnos. Côté après-grimpe, c’est l’inverse. Et puis, tu as la tranquilité : plus de 400 voies et une capacité de logement de moins de cent personnes! Pourvu que ça dure. Bonnes vacances.