tous les sauveteurs te le diront : ils préfèrent être appelés pour ça (surtout si ladite demoiselle est jolie ?) que pour aller récupérer le cadavre d’une personne qui n’aura pas osé appeler.
Grosse frayeur en randonnée alpine, recherche d'avis
Entièrement d’accord mais là une petite plaque de neige sur une route goudronnée en été et hop j’appelle le 112 , ça me semble excessif !
Mais sur qu’il ya plus d’accidents mortels sur les traversés de névés en neige dure que dans les surplombs en 8C …
Cette remarque me parait plutôt déplacée.
Et même parfaitement sexiste !
Pour info, mon sujet a été déplacé, j’avais posté dans multiactivites.
Merci également à tous ceux qui m’abreuvent du conseil lénifiant de prendre un guide alors que j’ai déjà écrit trois fois que c’est ce que j’avais fait pour mon premier 3000 cet été.
Et merci à toi Antoine qui bien que fort jeune (tu as l’âge de ma fille aînée) m’impressionne par la maturité de tes réponses.
moi j’ai cela pour « rando alpine » chasse terrains à chamois; j’en garantis l’efficacité et la commodité, c’est ma deuxième paire;
la première était en alu mais n’a pas dépassé 3 saisons.
j’ai trouvé celle que j’ai en NZ . Ils sont en acier et la languette centrale, souple, permet de s’en servir avec des baskets mais il vaut mieux éviter les travers
ça à l’air sympa.
Je n’ai pas trouvé le poids dans la pub.
oui c’est de la daube. Sur le psiloritis, les pentes, de mémoire, sont à plus de 35° au départ. Des « crampons pour grands-mères, pour marcher en ville » dixit le PG (d’ailleurs la pub annonce ‹ chaînes › et non ‹ crampons ›)
C’est vrai je trouve qu’ils inspirent confiance je sais pas trop pourquoi.
610g par paire
Bof je vois pas trop la différence avec mes grivel alu. Sauf des pointes plus petites. Pas convaincue.
Il sont moins fragiles. Je les destine aux terrains terreux/mixtes et plutôt que pourrir mes crampons d’alpi je préfère pourrir ceux-là. Étonnamment les pointes s’émoussent moins vite à utilisation égale entre eux et mes Grivel Air Tech (acier), par contre elles ont une souplesse que les crampons alpi n’ont pas, donc sur la glace dure c’est particulier.
Bonjour, merci pour cet avis constructif ^^
Mais ce n’était pas ma question.
La question était, était-ce raisonnable de descendre chercher du matériel ou bien est-ce l’un des « pièges » dans lesquels les néophytes peuvent tomber alors que les vieux pros expérimentés ont une certaine forme de sagesse qui consiste à faire le deuil du matos perdu.
Par exemple, disons que je m’équipe d’un piolet (je viendrai demander ici lequel choisir et je pense que j’aurai 200 réponses, vous avez l’air tous très très pointu.es côté matos ).
Admettons que je fasse un stage d’alpi, que j’apprenne à m’en servir et que malgré cela, je dévisse et lâche mon piolet et qu’il dégringole 30 mètres plus bas. Est-ce que ce dilemme (prendre un risque même infime pour aller chercher le matos ou prendre un risque même infime de manquer de son aide inestimable par la suite) est vraiment un dilemme ?
Sans vouloir me montrer pédant ou offensant, c’est plus des avis sur ces questions auxquelles je n’ai pas de réponses que je viens de chercher plutôt que je catalogue de la Redoute de ce qui est bien ou de ce qui ne l’est pas sur lequel tout le monde ou presque a d’ailleurs un avis divergeant.
Après je mentirais si je disais que ça me surprend (et c’est dit sans aucune ironie) car je retrouve là exactement les mêmes syndromes d’accrocs au beau matos que dans n’importe quel autre activité.
Je me souviens d’avoir été confronté à une situation extrême en plongée qui m’a marquée durablement. A l’époque je n’étais que niveau 2 et donc très dépendant de mes encadrants et je me suis retrouvé à la limite de la panne d’air à 40 mètres de profondeur avec encore une pelleté de paliers à faire. Mon encadrant s’excitait sur le parachute qu’il n’arrivait pas à gonfler sans se soucier de moi, de mes signes et du manomètre que je lui mettais sous le nez. A un moment, la situation devenait scabreuse et j’avais le choix entre remonter seul et faire mes paliers en croisant les doigts ou l’attendre avec la quasi certitude de devoir finir mes paliers sur son détendeur de secours en espérant qu’il ait assez d’air pour deux, ce que lui seul peut savoir.
Je m’en suis totalement remis à lui et on est sortis de l’eau avec une bouteille vide pour moi et 5 barres d’air pour lui, autant dire que c’était une énorme connerie. J’avais raconté ça sur un forum de plongée avec les mêmes genres d’interrogations qu’aujourd’hui. Ai-je fait le bon choix ? aurais-je du me renseigner plus sur le club ? avais-je assez expérience pour cette plongée compliquée avec des conditions atroces ?
Bien sur en cas d’accident, la loi était claire, lui encadrant, moi encadré, lui coupable et responsable, moi victime et mort. ça m’aurait fait une belle jambe…
Un mec m’avait alors répondu un truc du genre : « j’ai vu sur ton blog une photo de toi, visiblement tu as un gilet Mares de voyage et c’est de la grosse merde. Faut être taré pour plonger en Bretagne sur des épaves à 40 avec un truc pareil, moi j’ai une stab XYW125-V36 »
Et s’en était suivi 150 messages de « ma stab est mieux que la tienne ^^ »
La vie est un éternel recommencement
Mais encore une fois, merci à toutes et tous de l’intérêt que vous portez à cette mésaventure, je me nourris de vos réponses et sachez que j’ai finalement renoncé à la seconde ascension que j’avais prévu sur une autre sommet également enneigé et aux alentours de 2400 également.
À la place on a fait une gorge en famille et à un moment… (mais ça j’en parlerai sur un forum de canyoning^^)
Est-ce que ce dilemme (prendre un risque même infime pour aller chercher le matos ou prendre un risque même infime de manquer de son aide inestimable par la suite) est vraiment un dilemme ?
Je dirais, s’il est plus dangereux d’aller le chercher que de progresser sans, ben tu ne vas pas le chercher.
Et inversement
merci pour cet avis constructif
Entre les yak et rien avoir dans une pente dure à 35°, je préfère rien avoir et faire des marches avec un caillou -il faut trouver un caillou-. Les crampons forestiers sont pas mal tout de même. Le côté positif est que tu as bien vu les limites des yak.
alors que les vieux pros expérimentés ont une certaine forme de sagesse qui consiste à faire le deuil du matos perdu.
non, plus t’es pro, plus ton matos est cher et plus tu hésites à l’abandonner. C’est un facteur de sur-accident de récupérer son matos.
vous avez l’air tous très très pointu.es côté matos
Vu la question, c’est normal. Nous sommes même très affûtés.
Quant à savoir si tu as fait le bon choix, ça n’est pas compliqué: si tu peux en parler, c’est que tu as fait le bon choix.
Admettons que je fasse un stage d’alpi, que j’apprenne à m’en servir et que malgré cela, je dévisse et lâche mon piolet et qu’il dégringole 30 mètres plus bas. Est-ce que ce dilemme (prendre un risque même infime pour aller chercher le matos ou prendre un risque même infime de manquer de son aide inestimable par la suite) est vraiment un dilemme ?
C’est pour éviter ça que j’ai toujours un leash à mon/mes piolet(s)
La question était, était-ce raisonnable de descendre chercher du matériel ou bien est-ce l’un des « pièges » dans lesquels les néophytes peuvent tomber alors que les vieux pros expérimentés ont une certaine forme de sagesse qui consiste à faire le deuil du matos perdu.
Admettons que je dévisse et lâche mon piolet et qu’il dégringole 30 mètres plus bas. Est-ce que ce dilemme (prendre un risque même infime pour aller chercher le matos ou prendre un risque même infime de manquer de son aide inestimable par la suite) est vraiment un dilemme ?Sans vouloir me montrer pédant ou offensant, c’est plus des avis sur ces questions auxquelles je n’ai pas de réponses que je viens de chercher plutôt que je catalogue de la Redoute de ce qui est bien ou de ce qui ne l’est pas sur lequel tout le monde ou presque a d’ailleurs un avis divergeant.
Ça c’est bien une question de débutant !
Pas dans le sens ou tu ne sais pas, mais dans le sens ou, dans la mesure ou tu débutes, tu te sous-estimes en pensant que les pratiquants plus expérimentés ont toutes les réponses
Or, il s’agit d’une de ces questions pour lesquelles il n’existe pas de réponse : Ça dépend de la situation !
As-tu un besoin vital de cet équipement pour la suite, est-il facilement accessible, sans se mettre en danger, as-tu encore le temps d’aller le chercher, etc, …
L’on ne peut pas tout prévoir, et parfois le jugement et l’improvisation priment.
Heureusement.
Quand au matériel, ce n’est pas seulement une affaire de catalogue. C’est surtout qu’une plage d’utilisation correspond à chaque gamme d’équipement. L’utilisation du matériel doit être pensé en fonction du terrain auquel il va être confronté. C’est pour cela que plusieurs types de crampons t’on été présenté. Pointes avant, chaines ou picots, chacun doit être associé à une gamme de terrains et de conditions.
Bonjour,
je préfère rien avoir et faire des marches avec un caillou
C’est comme ça que je suis tombé en glissant sur un névé ce printemps.
Un caillou, c’est vraiment un dépannage. C’est encore plus court qu’un piolet, ça va à peu près pour tailler des marches en montant, mais pour descendre il faut vraiment avoir le bras long.
Photo juste avant que je glisse :
Ca m’a fait râler après moi, j’avais déjà presque tout traversé !
Bon, pas de mal, mais ça a failli : avec la vitesse acquise, même sur l’herbe en-dessous du névé, je n’arrivais pas à m’arrêter.
Bernard
C’est pour éviter ça que j’ai toujours un leash à mon/mes piolet(s)
ah oui, dans une vidéo de promo pour le gully, j’ai vu le gars y accrocher un mousqueton, je me suis dit que ça réglait le problème du piolet mais pas des crampons. J’ai perdu ma yak la chaussant, je suppose que la même mésaventure aurait pu m’arriver en cramponnant. Mais ce qui est sur c’est que la bêtise de base, qui aurait été inexcusable si ça c’était mal fini, ce de ne pas avoir repris le chemin de l’aller où je savais que ça passait pour tenter un truc alléatoire et surtout d’avoir eu la paresse de cramponner (même si mes crampons n’étaient pas adaptés) au moment d’attaquer le névé et ça, on ne m’y reprendra plus.
C’est comme ça que je suis tombé en glissant sur un névé ce printemps.
SI je comprends bien, ce qui m’est arrivé est finalement assez banal… Ne serait-ce que pour savoir cela, ça valait le coup de venir raconter ma vie
Rétrospectivement et maintenant que je suis rentré, je pense aussi que les bâtons de trail qui n’ont fait l’objet d’aucun commentaire ou presque et dont je ne me passe jamais quand je suis seul en montagne, m’ont beaucoup aidé. le fait d’avoir deux vrais points d’appui (mon pied dans une marche et le bâton en amont) m’a permis de bien creuser les marches suivantes avec l’autre pied.
Il faudra, si j’en prends un, ce que je n’ai pas encore décidé, que je trouve un moyen de le caler quelque part où il ne me généra pas pour courir et que je trouve une routine pour passer des bâtons au piolet.
Quant à savoir si tu as fait le bon choix, ça n’est pas compliqué: si tu peux en parler, c’est que tu as fait le bon choix.
Effectivement, vu comme ça…
Entre les yak et rien avoir dans une pente dure à 35°, je préfère rien avoir et faire des marches avec un caillou -il faut trouver un caillou
Lors de ma descente, j’ai pu faire un test comparatif, avec / sans puisque j’avais le pied droit avec et le pied gauche sans. Maintenant que j’y réfléchis, effectivement, pour tailler les marches, c’était kif kif. Ni mieux, ni moins bien
Les crampons forestiers sont pas mal tout de même. Le côté positif est que tu as bien vu les limites des yak.
Pour les forestiers, j’ai bien compris et j’ai un sacré choix devant moi. Pour les Yak, encore une fois, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. J’ai écrit (plusieurs fois) que les yak ne servaient à rien pour marcher dans la neige, je n’ai plus besoin d’être convaincu, je l’étais déjà avant d’arriver.
Je les porte parce que ma crainte est de passer sur une plaque de glace et sur la glace, ils sont efficaces, contrairement à ma semelles de trail qui elle ne l’est absolument pas. Ce que je ne savais pas, c’est qu’on pouvait glisser sur de la neige non glacée (mauvais appui, qualité de la neige) et là, je comprends aujourd’hui que des crampons, des vrais, avec des pointes, auraient été adaptés, à la fois à la glace ET à la neige. Et j’ai déjà d’ailleurs déjà écrit plus haut que 1/ j’étais convaincu 2/ j’avais renoncé à faire la seconde rando sans en être équipé (car pas de possibilité d’en trouver sur place).
Je me souviens de chaussures basses ultra légères (La Sportiva) à semelle très fine (quasiment sans profil) et en caoutchouc dur pour une excellente prise de carre (intérieure et extérieure), avec lesquelles il y était possible de s’en tirer sur herbe pentue et névé glacé. J’avoue cependant qu’on avait souvent un marteau en main.