Grosse frayeur en randonnée alpine, recherche d'avis

Ce que j’ai essayé de dire, c’est que c’est tout à fait normal, mais comme ta pratique est atypique, c’est difficile de t’aider à analyser la situation. En alpinisme, il y a des cotations et des repères objectifs par rapport aux cotations ainsi que du matériel recommandé pour chaque type d’itinéraire selon sa cotation : du coup il y a une base d’analyse bien formatée ce qui n’est (je crois) pas le cas avec le trail dans la neige.

C’est un peu comme comparer perdre un combat de karaté et se faire casser la gueule dans un bar. Dans le premier cas, tu peux analyser assez objectivement ce qui s’est passé et faire le nécessaire pour t’améliorer, dans le deuxième cas ben c’est beaucoup plus flou. Par contre c’est peut-etre une bonne idée d’apprendre le karaté pour apprendre à mieux faire face aux situations dans les bars sans pour autant sortir en kimono pour prendre un verre.

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Pour redescendre je n’ai pas voulu repartir dans mes traces car j’avais fait un peu de rab mais d’essayer de suivre le chemin officiel que d’en haut je percevais comme partant un peu plus à gauche. Des traces de pas dans la neige me le confirmaient.

@miklc tu avais probablement le bon matos pour suivre le même itinéraire de montée mais pas pour improviser la descente ! Le reste de tes questionnements ne sont que des conséquences qui vont enrichir ton expérience.
Oui les crampons « forestiers » ne permettent pas tout en moyenne montagne, surtout pas en neige profonde car ils bottent vite ni évidement en neige dure; selon le degré de pente ! Des chaussures avec des vrais crampons à sangle, semi auto ou auto sont alors obligatoires meme en moyenne montagne ! Les mots « crampons forestiers » viennent d’abord de ceux qui bossent en forêt ! N’oublions pas que les gens qui bossent dans les forêts ou les chasseurs sont en chaussures d’alpi…
@catherine merci d’animer le sujet !

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Le problème est qu’il n’avait même pas de crampons forestiers, mais des gadgets ne comportant pas la moindre pointe ! Je doute de l’efficacité de ces gadgets dans une pente de terre à 45°, alors que les crampons forestiers améliorent nettement l’accroche dans ce genre de terrain.
En vrais crampons forestiers sur neige dure, ça se passe beaucoup mieux. Certains n’hésitent pas à remonter des pentes à 30° expo avec ça (bon ensuite ils envisagent de s’équiper de vrais crampons :slight_smile:).

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Bonne expérience aussi avec le modèle Nortec, souvent utilisé en trail - avec évidemment toutes les limites discutées plus haut ! Vu le poids et l’encombrement, j’hésite pas à les embarquer au moindre doute - et j’étais pas fâché de les avoir l’automne dernier dans les Grisons

Finalement notre ami, il aura pas eu beaucoup d’avis mais il va connaitre tout le catalogue montagne du Vieux Qu’on peur :joy:

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Des histoires de glissade sur névé qui finissent plus ou moins bien il y en a quelques une ( voir beaucoup ) comme ici :


La bête glissade sur névé ( qui s’est bien terminé ) est pour moi la plus mauvais expérience que j’ai eu à vivre au cours de mes virée alpines.
Donc si on a au pied qu’une paire de chaussure souple au pied ( donc sans carre mordant et semelle rigide), et sans crampon digne de ce nom, il faut avoir au moins quelque chose d’efficace dans les mains ( un piolet avec panne) pour tailler des marches et stopper éventuellement une glissade selon les règles de l’art .
Les pentes enneigées un peu pentu c’est comme l’eau qui dort.
PS il y a quoi en Crête d’équivalent au PGHM en cas de pépin grave ?:wink:

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C’est exactement ça :slight_smile:
Et pi d’abords, je ne peux pas vous laisser dire que mes yaktrax sont des gadgets, j’ai déja plusieurs fois expliqué leur utilité. Ils font merveilleusement bien ce pour quoi ils ont été créés, à savoir courir sur la glace, les routes verglacés et la neige. Ce sont des crampons de course à pied, pas d’alpinisme.
Et ils ont des crampons, si si. Des tout petits, mais y’en a !^^
Image1

Sinon, j’ai lu l’article de 2017 (pas d’hier donc) sur le type qui a dévissé en voulant faire le Mont Blanc.
Je ne crois pas qu’il y ait de comparaison possible. Comme indiqué, je ne tenterai même pas le Vignemale seul, j’ai réservé un guide pour cet été.

C’est intéressant d’ailleurs, le flic répète deux fois que c’est pas du trail mais de l’alpinisme.
C’est un peu ça le fond du problème finalement, où s’arrête la randonnée et ou commence l’alpinisme.

Et effectivement, pendant que j’étais sur ma pente à tailler mes marches avec la pointe de ma basket bleue turquoise, je me suis posé la même question. à quoi ressemble le PGHM crêtois. ça m’a beaucoup aidé à bien me concentrer sur ce que je faisais :smiley:

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La réponse dans la question ?

C’est à dire qu’ici nous sommes plus sur un forum de montagne que sur un forum de course à pied…

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C’est à dire qu’ici nous sommes plus sur un forum de montagne que sur un forum de course à pied…

@PaulC le sujet peut être déplacer en « randonnée et trail » sur C2C si vous préférez même si je pense qu’il est au bon endroit !

Un dernier conseil à @miklc qui je crois n’a pas été abordé : prenez un guide et tester en toute sécurité les limites de votre matériel.

Ou les séquences de formation/initiation de la FFCAM …

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Et même correctement équipé, ça peut arriver:
J’ai glissé dans le couloir: arrêt net par les crampons, salto avant, atterrissage dans les rochers. Je m’en sors miraculeusement bien avec quelques contusions.

Comme quoi, je rejoins ce qu’il a été dit, il faut non seulement être équipé, mais connaitre les limites de son équipement et de sa façon de progresser vs le terrain. Dans mon cas, je redescendais gaiement en papotant, dos à la pente, de manière verticale, sans piolet en main.
Il aurait fallu: plus de vigilance + progression en zig zag piolet en main.

En gros, adapter le bon comportement selon les circonstances. Ca parait pourtant évident mais…

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Et quand plus rien ne va plus, faites comme cette demoiselle :
« En fin d’après-midi, ils sont allés au secours d’une randonneuse à pied de 39 ans surprise par un névé qui lui avait barré la route au niveau des barrages de Plan d’amont et Plan d’aval à Aussois. Terrorisée après avoir glissé, elle a fait appel aux secours en montagne pour revenir à son véhicule, garé dans la station mauriennaise. »
Au moins elle, elle économise la journée de Guide quitte à mobiliser les Guides du PGHM gratuitement …

tous les sauveteurs te le diront : ils préfèrent être appelés pour ça (surtout si ladite demoiselle est jolie ?) que pour aller récupérer le cadavre d’une personne qui n’aura pas osé appeler.

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Entièrement d’accord mais là une petite plaque de neige sur une route goudronnée en été et hop j’appelle le 112 , ça me semble excessif !
Mais sur qu’il ya plus d’accidents mortels sur les traversés de névés en neige dure que dans les surplombs en 8C …

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Cette remarque me parait plutôt déplacée.

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Et même parfaitement sexiste !

Pour info, mon sujet a été déplacé, j’avais posté dans multiactivites.

Merci également à tous ceux qui m’abreuvent du conseil lénifiant de prendre un guide alors que j’ai déjà écrit trois fois que c’est ce que j’avais fait pour mon premier 3000 cet été.

Et merci à toi Antoine qui bien que fort jeune (tu as l’âge de ma fille aînée) m’impressionne par la maturité de tes réponses.

moi j’ai cela pour « rando alpine » chasse terrains à chamois; j’en garantis l’efficacité et la commodité, c’est ma deuxième paire;
la première était en alu mais n’a pas dépassé 3 saisons.
j’ai trouvé celle que j’ai en NZ . Ils sont en acier et la languette centrale, souple, permet de s’en servir avec des baskets mais il vaut mieux éviter les travers

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ça à l’air sympa.
Je n’ai pas trouvé le poids dans la pub.

oui c’est de la daube. Sur le psiloritis, les pentes, de mémoire, sont à plus de 35° au départ. Des « crampons pour grands-mères, pour marcher en ville » dixit le PG (d’ailleurs la pub annonce ‹ chaînes › et non ‹ crampons ›)

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C’est vrai je trouve qu’ils inspirent confiance je sais pas trop pourquoi.

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