Grosse chute de neige: attendre 48 h ?

Ce n’est de toute façon qu’une question de consignes suivie ou pas.

Qu’on dise qu’il faut attendre 48h, qu’il y ait des alertes MF ou qu’on dise qu’il ne faut pas aller dans des pentes de tant de ° par tel niveau de risque n’y change rien quand des skieurs décident d’y aller quand même. Qu’importe les progrès en prévention du risque il restera toujours une partie des pratiquants qui ne se sentent pas concernés.

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Je suis d’accord avec toi sur le fait que la semaine terrible (:disappointed_relieved:) qui vient de s’écouler pose la question de la prévention (Pas au point de parler de consigne). Je lis d’ailleurs comme ça la dernière communication de l’ANENA (cf. FB) : désabusé.
Par contre, je partage ce qu’a publié alpinemag et donc je ne suis pas d’accord avec le fait que certains skieurs ne pourraient être touchés par la prévention.

Je ne crois pas aux skieurs détachés de tout risque qui se jetteraient dans des pentes à 40° sans réfléchir.

Ajoutons que l’on sort d’une limitation en distance. Egalement, pour certains, attendre 48 heure signifie remettre au WE suivant.

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Sortir ce n est pas un problème quand il y a des risques d avalanches , on change d objectif , pentes moins raides et moins expo , la rando prévue sera toujours la quand les conditions seront bonnes

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Ce qui m’embête dans le texte d’alpinemag c’est le côté : « c’est la faute de personne », « les skieurs ont forcément analysé avant de partir »…
Sur un WE habituel d’hiver, pourquoi pas…

Mais là, entre les accidents du début de semaine en Isère, les messages spécifiques de meteofrance et du PGHM en amont, je pense que les analyses ont été principalement faites sous cet angle:

Oui prédire les avalanches ce n’est pas une science exacte, mais tout ne peux pas être mis sur le dos de la fatalité.

ben oui !! et même à l’année suivante quand ça pue

Oui ,j ai attendu la saison prochaine pour faire un sommet en condition

bien des fois pour moi, je n’ai pas d’objectif de rentabilité !!

Oui, les articles d’alpinemag sont souvent joliment écrits mais avec une part non négligeable d’interprétation selon les sensibilités.

Dans le cas présent, je ni vois pas l’aspect fatalité que tu mentionnes. L’article ouvre des perspectives mais ce n’est sans doute pas le moment de les creuser. C’est aussi ce qui est défendu quand il est question d’empathie avec les victimes.

La chose suivante, nous le pratiquons tous et ça suppose que l’on peut tous se planter.

préparé leur sortie, estimé les risques, calculé leur degré d’engagement et choisi d’y aller.

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Quand on se faire coffrer alors qu’il y a une alerte MF ce n’est pas « la faute de personne ».

Les situations de ce genre sont les plus faciles à gérer : pas de pente ! (>30°). On sort, mais là où on n’est pas du tout exposé.

L’analyse de certains fait assez peur. Je suis tombé par hasard sur un reportage je ne sais plus sur quelle chaine ou le journaliste interrogé des skieurs de rando dimanche.
Un d’entre eux à répondu qu’il suivait les traces car si les précédents étaient passé sans problème, c’était donc bon pour eux…

Bah voui, parce que je n’y connais rien en neige en avalanches ou en 48h…

Mais je trouve douloureux de survoler des propos qui me semblent souvent dans le jugement en parallèle de ces fameux

condoléances et courage aux proches

En fait j’trouve plus honnête de ne pas adresser ces fameuses « condoléances » si c’est pour se dire qu’ils « n’avaient qu’à » (être mieux formés / suivre les consignes / ne pas se « surestimer » / etc etc).

J’ai juste envie de respecter l’autre et les choix qu’il a fait plus ou moins en conscience, avec énormément de chance ou un très gros coup de pas de bol, ou un entre deux comme souvent…

Au risque de ne plus jamais avoir de week-end si tu n’attends pas.
On (je ?) ne le pèse jamais (rarement ?) dans la balance.
J’me souviens avoir pensé : cette course, y a le créneau météo, les congés en synchro, le pote dispo, la caisse adaptée…

C’est l’occas’ ou jamais.

C’est une expression, et il semblerait que je sache encore grimper avec un bras en moins, donc j’ai bon espoir d’y retourner.

N’empêche, c’est passé pas loin du jamais.

Et j’vous aurai détesté de dire à mes proches « condoléances » en pensant « elle prenait trop de risques c’était prévisible ».

Bref c’était l’aparté « émotions au taquet » du moment, ça n’arrive pas qu’aux autres.

EDIT après avoir lu l’article d’Alpine Mag qui le dit beaucoup mieux que moi

J’aurais surtout tendance à exclure le jugement.

Silence rime avec décence.

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Dans une période de tension liée à une actualité brûlante, il est d’usage sur le site de séparer les discussions factuelles des annonces d’accidents des discussions d’analyse qui ne manquent pas de surgir dans la communauté, en prenant garde à ce qu’une discussion inévitable autour d’interrogations portant sur la pratique de la montagne ne dérive pas en des considérations hâtives ou définitives, portant sur des cas individuels. C’est pourquoi les commentaires à chaud des accidents, rarement pertinents quand on ignore les réelles circonstances, ne sont pas autorisés sur le site, afin de ne pas heurter les proches par des remarques déplacées.

Une lecture attentive des échanges montre que le post initial de de Francois était une question générale, ne visant explicitement ni la polémique ni l’actualité récente, à laquelle certains l’ont pourtant ramené sans délicatesse. Il ne se présentait en aucun cas comme un principe de garantie absolue et suffisant , simplement comme un « conseil de précaution » minimaliste à discuter, et n’impliquait en rien une digression sur les accidents récents. Comme c’est le cas d’ailleurs pour une discussion similaire sur le forum Escalade.
Des propos excessifs dans leur formulation ont donc été modérés.

Nous remettons donc cette discussion en ligne, mais en la laissant fermée car, si elle a permis l’expression d’un grand nombre d’avis, trop souvent ramenée aux accidents récents, elle ne semble pouvoir se poursuivre avec la sérénité requise.

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