Bah voui, parce que je n’y connais rien en neige en avalanches ou en 48h…
Mais je trouve douloureux de survoler des propos qui me semblent souvent dans le jugement en parallèle de ces fameux
condoléances et courage aux proches
En fait j’trouve plus honnête de ne pas adresser ces fameuses « condoléances » si c’est pour se dire qu’ils « n’avaient qu’à » (être mieux formés / suivre les consignes / ne pas se « surestimer » / etc etc).
J’ai juste envie de respecter l’autre et les choix qu’il a fait plus ou moins en conscience, avec énormément de chance ou un très gros coup de pas de bol, ou un entre deux comme souvent…
Au risque de ne plus jamais avoir de week-end si tu n’attends pas.
On (je ?) ne le pèse jamais (rarement ?) dans la balance.
J’me souviens avoir pensé : cette course, y a le créneau météo, les congés en synchro, le pote dispo, la caisse adaptée…
C’est l’occas’ ou jamais.
C’est une expression, et il semblerait que je sache encore grimper avec un bras en moins, donc j’ai bon espoir d’y retourner.
N’empêche, c’est passé pas loin du jamais.
Et j’vous aurai détesté de dire à mes proches « condoléances » en pensant « elle prenait trop de risques c’était prévisible ».
Bref c’était l’aparté « émotions au taquet » du moment, ça n’arrive pas qu’aux autres.
EDIT après avoir lu l’article d’Alpine Mag qui le dit beaucoup mieux que moi
J’aurais surtout tendance à exclure le jugement.
Silence rime avec décence.