Grimpeurs noirs?

Posté en tant qu’invité par carayos:

Pourquoi quant je lis des magasines d 'escalade ,d 'alpinisme ou autres sports de montagne je n 'y voie jamais de grimpeurs noirs? De même quant je vais grimper en falaise ou en salle ou qand je fait des randos?

Posté en tant qu’invité par David:

Il y a eu un « Rasta » … une légende du Sud de la France, je nomme : Hugues Beauzile. Un grimpeur de haut niveau (ouvreur, entre autre, du site de Claret), une étoile filante en Alpinisme auteur de plusieurs hivernales en solo (Thomas Gross au Petit Dru notamment) et décédé en Expé à la descente de la Face Sud de l’Acconcagua.

Respect et hommage …

Posté en tant qu’invité par bouky:

Il y a un suisse très fort : Simon Wandeler.
Tu peux poser la même question concernant la natation, le patinage artistique … Il y a peut être un problème d’accès aux activités sportives en question : coût du matériel, coût de l’activité, environnement socio-culturel, ce que font les copains, médiatisation de l’activité …
Tu peux aussi inverser le problème : on ne voit pas beaucoup de blanc en sprint. Mais là on tombe peut-être plus dans une discussion sur les ascenseurs sociaux : par exemple, en ce moment, dans certain pays de l’est, comme dans certains quartiers brésilien, l’un des seuls moyens de s’en sortir c’est de devenir footballeur professionnel, du coup il y a un gros vivier de jeunes joueurs, et c’est plus facile d’en trouver un bon sur 10000 que sur 100. Même chose pour le basket US : ça peut faire devenir riche et peut aussi donner accès à des bourses pour faire des études supérieures.

Posté en tant qu’invité par Phil:

Moi je voulais faire basketteur à la NBA, mais ils n’ont pas voulu,
Trop fragile des ongles des pieds qu’ils disaient.

En patinage, on a quand même eu Suria Bonali qui se débrouillait pas mal…

Philippe

Posté en tant qu’invité par le.lezard.du.57-1@caramail.com:

le truc c’est ke les Hommes blancs et noirs ne sont pas fait de la meme facon.C’est une histoire de globules rouges et blancs bref pour dires ke les noirs sonts plus lourds ke les blancs c’est pr ca kil n’y a po de grimpeurs noirs les blancs seront tjs plus fort et pr le sprint c’est l’inverse et aussi les noirs nont po le pied tout a fait pareil et sont « avantagés ».

Posté en tant qu’invité par Fredzouille:

Pour ce qui est du sprint, du basket, du foot… il y a certainement un facteur social qui joue, mais je pense que c’est surtout une question de morphologie ; en général, les noirs sont quand même vachté plus balèzes que les blancs, ca aide un peu pour ce type de sports. En escalade (ou en patinage artistique…) c’est plutot l’inverse : mieux vaut être un peu plus frèle.

Cela dit c’est vrai que j’y avais jamais pensé, mais c’est tout de même assez étonnant.

Posté en tant qu’invité par XR:

densité -> rapport poids puissance -> idem natation

Posté en tant qu’invité par ToTo:

Ah ouais, y’a pas à dire, qu’est-ce qu’ils sont balèzes les Kenyans et les Ethiopiens, c’est pour ça que ce sont des manches en course à pied, beaucoup trop corpulents…

Posté en tant qu’invité par casscroot:

«  »« densité -> rapport poids puissance -> idem natation »"" attention raisonnement simpliste et sujet à dérive malhereuse!cela est peut être valable pour le très (très) haut niveau et encore. Je pense que c’est surtout un phénomène social à 99%, bref dans le sens de l’analyse de bouky.

Posté en tant qu’invité par J@+:

Le niveau social peut-être mais je n’y crois pas completement.
Par contre, j’ai pratiqué le cyclisme et je dois dire qu’il y avait plutôt des coureurs noir qui faisait des perfs en sprint et était moins efficace sur les courses sur routes.
J@+

Posté en tant qu’invité par Etienne:

Grimpeurs noirs sur calcaire blanc -> trop dur à prendre en photo, c’est forcément sur-ex ou sous-ex…

Sérieusement, il y a eu un black qui passait du 8, en France, dans les années 80. Et ce n’était pas un modèle de maigreur!
Je pense que dans le choix d’un sport il existe un phénomène d’identification. Les noirs qui réussissent en compétition font de l’athlétisme, du basket, du foot… et attirent leurs « semblables » vers ces activités.

Posté en tant qu’invité par bouky:

En effet, c’est un très bon exemple : maintenant regarde son environnement familial … Son entraineur a été sa mère (au moins à une certaine période).
Je ne pense qu’il s’agisse de problèmes morphologiques « ethniques », je laisse ces arguments aux thèses nauséabondes. L’environnement naturel peut jouer son rôle (cf. les populations vivant ne altitude), tout comme l’environnement social, culturel, tribal, familial, … Si tu n’as pas de tune, c’est plus dur pour toi de devenir champion du monde d’équitation, alors que des clubs de foot il y a partout, dans le moindre petit village, ça coute pas trop cher, tout tes potes y sont et tu peux y jouer dans la rue : il te faut juste un ballon! Il y a aussi de fortes chance qu’il soit plus facile de se mettre à la danse hip hop dans une cité, qu’à la danse classique : le côté artistique n’est pas mis en cause mais la marginalisation possible du pratiquant (baggy contre collant? Platine contre haubois?).
Pour l’escalade, il y a eu un gros effort de développement des structures (en milieu scolaire notament) qui commence à porter ses fruits. Ca étonne moins de savoir que l’on fait de l’escalade. S’il y a démocratisation de la pratique, on peut espérer voir tout l’arc-en-ciel pratiquer l’escalade dans les prochaines décennies … (cf. le judo, le karaté)

Posté en tant qu’invité par casscroot:

« « Le niveau social peut-être mais je n’y crois pas completement.
Par contre, j’ai pratiqué le cyclisme et je dois dire qu’il y avait plutôt des coureurs noir qui faisait des perfs en sprint et était moins efficace sur les courses sur routes. » » >> tu prends comme exemple la compétition et le haut niveau!!! soit 1% des pratiquants à vue de nez… Si je fais un racourci un peu osé et en y intégrant ton hypothèse, on pourrait dire que les grimpeurs noirs sont en petit nombre en escalade pour 1% pour des raisons morphologiques et pour 99% pour des raisons socio-culturelles. Bref, même en poussant le rapport à 90-10, on voit que si l’on veut être objectif, il n’y a pas photo, c’est principalement (et de loin) un facteur social qui produit le phénomène observé.
Pour revenir à ta première phrase: " Le niveau social peut-être (99%) mais je n’y crois pas completement (1%)".

Posté en tant qu’invité par Robert:

Ha waouais! alors dis moi pourquoi beaucoup naissent à Harlem…? c’est surement morphologique ou alors ils aiment bien.
;-/

Posté en tant qu’invité par frédéric:

tout à fait d’accord en ce qui concerne le rôle de l’identification. quoique les choses sont^peut-être en train de changer.
je crois surtout que la grimpe est un phénomène qui n’a pas gagné tous les continents de la même manière. et ce n’est pas qu’une question de relief. les hollandais ont visiblement soif d’escalade, alors que des pays montagneux n’ont pas toujours developpé l’escalade en tant que sport.
il y a une question de matériel (c’est plus facile de se procurer une balle de foot), et aussi un problème d’émulation. si on n’habite pas dans une région qui a des falaises, il faut avoir de la chance pour trouver une personne qui pratique. en gros l’escalade ne se fait pas beaucoup de pub.

enfin ,il y a peut y avoir un désintérêt d’ordre philosophique. sans doute, devons-nous paraitre, fous, futiles de risquer de se tuer sur la callaisse. vous verriez la tête de mes parents quand je leur dis que je grimpe.

avez -vous une idée si nous, grimpeurs, sommes une race en voie de disparition ou bien si nous comptons chaque année de nouveaux passionnés