Grigri modifié!

Posté en tant qu’invité par Benoît:

le seul moyen que ej vois moi c’est de grimper et de reprendre régulièrement le mou mais c’est un peu bizard comme système

Posté en tant qu’invité par Cisa:

Effectivement c’est la technique que j’utilise pour ouvrir des voies en SAE. Un noeud en huit à l’extrémité de la corde fixé au baudrier par un mousqueton à vis, sur l’autre brin le grigri et en route. Le seul ennui c’est qu’il faut avaler la corde au fur et à mesure. Pour une voie de 30 m il faut avaler 60m de corde. La minitraxion ou La protraxion est quand même infiniment plus pratique à condition d’avoir accés au haut de la voie. Ce n’est plus vraiment du « top rope » .

Posté en tant qu’invité par Guy Don:

Tu accroches la corde au bodar juste pour retenir une chute eventuelle au cas ou le grigri ne bloque pas ,c’est ça ??(Donc tu accroches la corde au bodar apres avoir fait quelques metres ??)
Ou alors la corde coulisse dans le relais comme une moulinette et n’est pas attachée et alors j’vois pas l’interet de ne pas l’attacher au relais ??

Posté en tant qu’invité par Christophe:

Quasiment de la même façon qu’en tête mais dans le sens inverse. Mais il n’y a pas besoin d’avaler 60m pour une voie de 30m : la corde attaché en haut de la voie est en direct sur le gri-gri attaché au baudard. Je positionne le gri-gri pour qu’il avale le plus facilement possible la corde mais il faut souvent un peu s’aider avec la main. En sécurité, j’ai un cabestan sur un mousquetton reliant mon beaudard à une deuxième corde (ou à l’autre extrémité de la corde principal) attaché en haut. Je rêgle le cabestan pour arréter une chute à 2m du sol en cas de diffonctionement du gri-gri.
Avaler le mou avec un gri-gri est plus difficile qu’avec une protraction/Crol etc… MAis c’est relativement Ok pour les voies assez raide/deversante. Le grand intéret que j’y trouve est que cela abime nettement les cordes que les dents d’une protraction. J’ai déja fait vieillir prématurement une corde avec un croll. La meilleure solution est probablement d’utiliser une protraction avec une statique de spéléo qui est nettement plus résistante aux picots qu’une corde de grimpe dynamique.

Posté en tant qu’invité par Cisa:

D’accord, je vois la manip. Mais tout cela me semble être une usine à gaz, alors qu’avec une minitraxion il n’y a rien à avaler. Elle glisse librement sur la corde fixée en haut de la voie et en cas de chute (jamais plus de quelques centimètres) elle bloque immédiatement.

Posté en tant qu’invité par Christophe:

C’est effectivement plus compliqué qu’avec une minitraction. Mais cela economise ta corde. La durée de vie d’une corde dynamique, sur laquel tu fais des remontée au jumard, est très faible.

Une usine à gaz.
Le cabestan est uniquement une sécurité. Je l’utilise de la même manière avec une minitraction ou lorsque je grimpe en tête. Le raisonement est similaire à celui de l’aviation : il n’y a jamais de système fiable à 100%. Pour avoir un système fiable à 100%, il faut avoir une redondance des systèmes de sécurité. La probabilité d’un incident avec le gri-gri (ou une minitraction) est faible mais non nul (tee-shirt qui se coince, fausse manip etc…). Le cabestan limite la casse en cas de pépin.
Bien évidement, si la vitesse devient un paramètre essentiel de sécurité (montagne), il est preferable d’utiliser un système moins fiable mais plus rapide.

Posté en tant qu’invité par Cisa:

Attention on ne parle peut être pas de la même chose. Je parle d’escalade avec la corde fixée en haut de la voie; pas de remontée sur corde fixe. C’est à dire que dans 90% des cas la corde n’est pas sollicitée par le système d’assurage.
Je pratique régulièrement cette activité avec une minitraxion (avant c’était une poignée) sans que la corde donne un quelconque signe d’usure prématurée du fait des picots. Bien sur dans ces conditions de grimpe je ne cherche pas à faire des perfs mais juste à me faire plaisir. Ce qui fait que je ne tombe, ou devrais-je dire ne me pend, pratiquement jamais sur la corde.

Posté en tant qu’invité par ney:

La 1ere fois que j’ai grimpé en solo, c’était dans les années 60 (une nouvelle voie que j’avais la prétention d’ouvrir en montagne). A l’époque, on utilisait un Prusik et nous avions des maîtres de référence (Barbier et plus tard l’italien RM), et lorsque le Prusik ne fonctionnait pas, on envoyait promener le matériel ; comme ça, plus de problèmes !
40 ans plus tard – j’ai eu beaucoup de chance – je grimpe toujours, et les jours de forme je fais encore mon 7a à vue.
Escalade seul, assuré du haut par un Shunt, une poignée Petzl, un Jumar, etc… ça fonctionne, sauf si on se retrouve dans un surplomb ; l’engin vous oblige à monter sans possibilité de réfléchir.
Escalade seul, depuis le bas. Je me suis débattu avec pas mal de systèmes. Peut être que le trou salvateur dans le Grigri qui reçoit la cordelette est une solution (je vais le tester).
Bref, mon expérience reste anecdotique.
Ce qui est certain, c’est que mes meilleures moments d’escalade (en salle, en falaise, en montagne, en haute altitude), c’était avec un coéquipier avec qui je pouvais PARTAGER.
Et, mieux encore, s’il s’agissait d’une coéquipière (rien de sexiste ici).
Pour ce qui est du fameux facteur 2, il est possible de le supprimer dès que l’on a atteint le 1er relais…question de logique.

Posté en tant qu’invité par Tum:

<Pour ce qui est du fameux facteur 2, il est possible de le supprimer dès que l’on a atteint le 1er relais…question de logique.

Je comprend pas ce que tu veux dire ?

Posté en tant qu’invité par Tum:

Ah si j’ai compris ,t’arretes de grimper au premier relais,ok ok donc plus de risque de chute …,…c’est sûr…!

Posté en tant qu’invité par ney:

Effectivement si l’on décide d’arrêter de grimper en arrivant au 1er relais, le facteur 2 s’arrête.
Mais si l’on décide de continuer, la solution à trouver c’est pour L2, L3, etc.
Le facteur 2 existe avant d’atteindre le 2eme point après un relais.
Donc en arrivant à R1, continuer à grimper jusqu’au 2eme ou 3eme point après R1.
Arrivé à ce stade, poser son rappel (les longueurs font rarement 50M et ici on grimpe avec une corde « simple » de 70M), déséquiper L1, remonter L1 (Jumar), préparer R1 (le vrai relais). On se trouve alors en situation de moulinette par rapport au relais qui a servi pour le rappel puisque la corde est également fixée plus haut. Rejoindre ce relais facultatif qui avait servi pour le rappel de L1 et de là, repartir en tête jusqu’à R2, etc pour les manips. C’est fastidieux et parler de la pluie et du beau temps avec une corde, c’est moins marrant qu’avec un copain ou une copine.

Posté en tant qu’invité par Cisa:

Vous n’y êtes pas les gars ! Il n’y a de risque de facteur 2 qu’entre le premier et le deuxième point de la première longueur. C’est tout. Pour les longueurs suivantes il suffit de fixer la corde sur le point juste en dessous du relais. Le relais lui même servant de point de renvoi. Ainsi plus de facteur 2.

Posté en tant qu’invité par pat26:

Il ne peut pas y avoir de facteur 2 dans la première longueur car sinon c’est le retour au (sous) sol.La définition du facteur de chute c’est la hauteur de chute sur la longueur de corde disponible.Donc si tu démarres du relais est que tu chute aprés 1 m d’escalade ton vol est de 2m pour 1m de corde disponible donc facteur 2, par contre entre le premier point et le deuxième point de la première longueur il ne peut être que de 1 sinon retour au sol!!!

Posté en tant qu’invité par ney:

La proposition de Cisa est moins fastidieuse que la mienne, mais utiliser le point sous le relais comme relais fait que ce relais ne dispose que d’un point. Alors qu’en général il y a deux points au relais des voies modernes. Question de confiance dans la solidité du point.

Posté en tant qu’invité par Cisa:

Pas du tout. Le relais se fait sur le relais. C’est à dire la fixation de la corde, la descente et la remontée. Simplement, à la remontée, en passant devant le point en dessous du relais tu y fixe l’extrémité de la corde. et tu continue jusqu’au relais. où tu te prépares pour la longueur suivante. Un des points du relais devient le deuxième point de la longueur. Ainsi aucun risque de facteur deux.

Pour ce qui est du retour au sol, si la voie a été correctement équipée, c’est à dire avec un premier point assez haut et un deuxième point relativement proche du premier il n’y a pas de risque de retour au sol.

Posté en tant qu’invité par Pierrre:

Pour utiliser un Gri-gri en solo auto-assuré depuis le haut -top rope, donc- , et éviter d’avoir 60 m. de mou à avaler pour une voie de 30 m., il faut :

1- Passer la corde en double dans le relais (jusque là…)
2- Avoir un premier point accessible et BETON (c’est lui qui encaisse un choc éventuel…On peut le doubler, le tripler…avec des coinceurs tête en bas, un tronc d’arbre… On peut aussi le coupler avec le deuxième point)
3- Sur ce point , fixer un des brins ( à vis, le mousqueton !)
4- Gri-gri sur le brin libre, et c’est parti

On avale du mou, mais deux fois moins… Ca fait quand même bien travailler la conti…
Inconvénient : arrivé en haut, pour poser la corde sur un autre relais il faut redescendre détacher la corde du premier point.

Posté en tant qu’invité par Cisa:

C’est bien ce que je pensais. Il est quand même plus simple d’utiliser une minitraxion.

Posté en tant qu’invité par valdi:

Personnellement en top rope j’utilise le shunt. Je le trouve très pratique et moins traumatisant pour la corde. Il y a effectivement le risque de chuter sur le doigt et de le déverrouiller (puis de dérouiller…) alors je fais une queue de vache à intervalles réguliers sur le brin du bas.
Qu’en pensez-vous?

Posté en tant qu’invité par Pierro:

bon j’ai pas lu tous les posts donc au pire ça fera une doublette: moi j’ai noyé une petite cordelette avec de la resine epoxy( celle en batonnet que l’on decoupe et qu’on malaxe…) dans la gorge qui sert de frein pour la corde… pour l’instant ça marche plutot pas mal…
Gros avantage pas de trou à percer, donc pas de perte de garantie…
A+Pierro

Posté en tant qu’invité par Pierro:

autre atout: comme l’a precisé mériaux en cas de chute tete en bas ou du moins vers l’arriere, la cordelette desaxe le grigri de la corde et ne la bloque plus, avec la resine il presque possible suivant la quantité que l’on en met de faire un " fusible" sautant en cas de traction trop brusque en désaxé…
Faudrait que je me penche un peu plus sur la chose, si je trouve un truc fiable je pose un brevet!! :-))