Pour ceux que cela intéresse, opération nettoyage du site de Châteauvert organisé par Greenspit. Un bon prétexte pour adhérer à l’asso, ou pour juste se rappeler qu’il faut prendre soin au jour le jour de votre site de grimpe préféré.
Greenspits : Cliff’Update® & Pacte falaises
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C’est dingue de devoir en arriver là! Mais chapeau à l’asso pour cette action.
Salut,
si y’a des intéressés, Greenspit va rééquiper les falaises de Mandeyes la semaine du 12-16 avril (au Lozet):
" La session aura lieu en Ubaye, sur les falaises de Mandeyes , la semaine du 12 au 16 Avril .
Vous êtes grimpeur, adhérent de l’association , (sympathique) et motivé par le travail de rééquipement ? Vous souhaitez vous engager pour la pérennité de l’escalade en falaise ? Suivez ce lien : https://docs.google.com/forms/d/1ecs2M2wSzbYXSFHiWLeF9AkE550NqA89LEcQPVe-ARU/edit?usp=drivesdk
Plus d’infos :
Les Mandeyes est un site calcaire, plutôt déversant où se mêlent petites concrétions, bons plats et réglettes à serrer bien fort.
Hauteur : entre 20 et 25 mètres; 18 voies équipées il y a plus de 20 ans sur goujons de 10 mm; relais reliés en chaînes de caddies de supermarché… Exposition sud-est et vue sur les sommets !
Pour y participer, pas besoin d’être un expert en rééquipement, au contraire ! Bienvenue à ceux qui veulent s’essayer à percer, coller et visser des points, de manière raisonnable et raisonnée !
Cette deuxième session du stage de rééquipement en falaise, se veut une suite logique de la dynamique engagée en 2019, lors du premier stage de rééquipement qui s’était déroulé, dans les gorges du Blavet. Pour mener à bien un tel projet, il est important de rester en lien avec des locaux. L’un des encadrants de l’équipe de stagiaires sera Laurent Perez, un équipeur investi et de référence en Ubaye.
Si l’intention première derrière cette session est de donner à chacun les principes de base du rééquipement et du maniement d’outils sur corde, ce stage est avant tout un exemple des plus concret des engagements et des valeurs de l’association pour la pérennité de notre activité en milieu naturel. L’approche de l’équipement sera ainsi abordée au sens large.
Par cette action nous souhaitons :
- Apporter les bases théoriques de l’équipement et du rééquipement des voies d’escalade, apporter un éclairage ou apprendre sur l’importance et les enjeux du lien avec les locaux.
- Rendre critique et autonome le groupe des adhérents sélectionnés pour cette expérience dans les techniques et la pratique du rééquipement.
- A la fin de la semaine, chacun aura la responsabilité de restituer l’intégralité de son travail de manière très exhaustive, de façon à pouvoir actualiser l’information et mettre à jour les topos. (photos, tracé des lignes, nombre de points utilisés et type de matériel, goujon, plaquettes, colle, etc.)
L’initiative et l’implication de chacun représente un élément nécessaire à la survie de notre pratique, telle que nous la connaissons aujourd’hui : à savoir libre, gratuite et responsable.
Ce projet rééquipement est soutenu par LA FONDATION PETZL, Les salles ARKOSE via les ambassadeurs du programme « Be The Hero »,
l’association OSV (Outdoor Sports Valley) et son programme Act For The Outdoors. Un grand merci à eux !
Merci à tous de croire en nos actions et de soutenir Greenspits en adhérant à l’association !
Si vous n’êtes pas encore membre ou souhaitez renouveler votre adhésion suivez ce lien : https://greenspits.com/adherer-soutenir-2/
A très bientôt !
L’équipe des membres actifs."
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Pour chipoter, ce serait plutôt « La Mandeysse » et sans chipoter, Le Lauzet…
Des bonnes pratiques a adopter et prêcher la bonne parole…
Il manque quelques bonnes pratiques pour augmenter la durée de vie d’un site :
- Ne pas venir par groupe de 12 en parlant et rigolant fort toute la journée pour que tout le groupe (et tout le vallon) entende bien tous les potins qu’on raconte.
- Ne pas grimper en moulinette, ou la limiter au maximum. Ne pas laisser de corde en place pour les autres membres du groupe (mais si on respecte le 1er point il n’y a pas beaucoup d’autres membres du groupe).
- Ne pas faire de trait. Greenspit suggère de nettoyer les traces de magnésie, mais le mieux c’est de ne pas en faire. Si on souhaite juste suivre des prises marquées ou en couleur, il y a des lieux spécialisés pour ça.
- Pour limiter encore plus les traces de magnésie et le nettoyage à faire : ne pas utiliser de magnésie, ou la limiter le plus possible. Typiquement, quand on s’echauffe dans une voie facile on ne devrait pas en avoir besoin.
- Pour limiter l’usure des prises, ne pas marcher au pied des voies avec les chaussons. Ne pas les garder pour assurer. Utiliser un tapis au pied de la voie. Nettoyer les semelles avant d’attaquer (car parfois on fait quand même 1 pas dans la terre/sable en mettant les chaussons ou en cherchant la méthode d’attaque). Nettoyer les semelles dans la voie si elle comporte des gradins herbeux ou une vire terreuse.
- Quand on parcourt plusieurs fois de suite une voie (souvent les 2 membres d’une cordée), mettre un mousqueton sur le relai et descendre dessus. Le dernier à descendre récupère le mousqueton. Ceci afin de limiter l’usure du maillon.
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Si deja la liste réduite était respectée de tous 
Je ne l’ai pas vu dans la liste du pacte ci-dessus, mais je rajouterais : être poli, dire bonjour, sourire 
En effet, je constate à certains endroit que c’est de moins en moins naturel, on se croirait dans un supermarché…
Si, c’est dans le 1er point :
en gros y’a que du bon sens dans ce pacte…
juste la partie « camping sauvage » qui me semble difficile à mettre en place.
Les grimpeurs sont souvent en van aménagés, parqués plus où moins n’importe où.
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Ah oui, en effet!
Ya encore du boulot…
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En effet c’est beaucoup de bon sens et une très bonne initiative ; avec le succès grandissant de l’escalade (indoor et de + en + en milieu naturelle), l’escalade devient petit à petit un sport de masse, et ces bonnes pratiques ne sont donc clairement pas acquises partout, par tout le monde, et peuvent pour certain voir beaucoup de sites mettre leur avenir en péril à assez court terme.
Surtout ne pas hésiter sur le terrain à faire la ou les remarques aux personnes concernée en cas de comportement débile ou franchement limite… Souvent, avec des bon arguments on arrive finalement à expliquer et convaincre
(illustation : l’année dernière j’ai discuté et convaincu (de ne surtout pas le faire) un groupe de Belges qui s’apprêtait à faire un feu + barbec sur le parking du spot en plein été en région PACA…)
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C’est un des problèmes de l’escalade sportive : ça fait 30 ou 40 ans que c’est un sport de masse, mais beaucoup de pratiquants considèrent que le développement de l’escalade est récent. Du coup quand on réfléchit aux nuisances et problèmes de l’escalade, certains ont tendance à regarder les dernières nuisances/problèmes constatés, et ont comme solution uniquement de revenir à ce qui se faisait 10 ou 20 ans auparavant, alors qu’on était déjà dans une situation où il y avait les problèmes liés à un sport de masse.
Tout à fait.
Je préciserais qu’il y a 30/40ans la masse était encore « légère »
Maintenant elle commence à être « critique » 
…
Pareil pour les nuisances si on continue par endroit à mal se comporter.
Bof.
Si on regarde site par site, un site des années 80 subissait il y a 30 ans les mêmes nuisances liés à une surfréquentation qu’un site équipé il y a 5-10 ans (groupes de 15, moulinettes, magnésie, déchets, parking gênant, dégradations, …).
L’avantage est que comme aujourd’hui il y a plein de sites, on peut laisser la foule grégaire s’entasser dans les sites à la mode, et grimper à ceux où y’a personne tranquille pépouze.
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Oui, peu de changements, on est sur les mêmes nuisances que tu as cité (+ quelques nouveautés, par exemple les vols de drones,…), et 30 ans plus tard il y a beaucoup plus de sites d’escalade, mais aussi beaucoup plus de pratiquants (je n’ai pas de chiffres, mais ça doit pourvoir se vérifier), donc potentiellement les mêmes nuisances qu’avant mais en plus grande quantité, vu qu’on est plus de pratiquants…
Regardez par exemple l’explosion de la « Vanlife » (je trouve ce terme à chier mais bon en gros c’est comme ça qu’on appel maintenant le fait de cuisiner et de dormir la nuit dans son camtar ou sa bagnole) un peu partout dans les milieux des sports « Outdoor » et notamment de la grimpe.
Encore assez marginal il y a une petite quinzaine d’année, énormément de grimpeurs l’ont adopté aujourd’hui, certains plus respectueux des lieux que d’autres.
Alors oui, vous me direz qu’il y a 40ans Patrick (et ses potes) squattaient déjà à Buoux avec son camtar, mais aujourd’hui j’ai le sentiment qu’on est passé à une autre échelle de grandeur, pas forcément compatible avec un avenir respectueux et serein sur certains sites.
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Si tu veux faire découvrir le monde de la falaise à des habitués de la résine, forcément un club ça organiser une sortie groupée. Et forcément un groupe ça fait du bruit
Ben c’est pas du « bon sens ». C’est juste ne pas se comporter en société comme un gros connard. Les recommandations sont valable partoutA la piscine municipale, au jardin public, en randonnée… Pas besoin d’être un vieux grimpeur…
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