Grave accident, chute de pierres couloir du Coup de Sabre des Aiguilles d'Argentière en Belledonne

C’est un peu le degré zéro au niveau info : quelle est l’origine de la chute de pierres : a-t-elle été provoquée par une cordée au-dessus ou est-ce un nouvel épisode de caillassage du au réchauffement climatique ?
dans le second cas cela s’ajouterait aux multiples chutes de sérac, blocs (Promontoire) etc…

Ayons d’abord une pensée pour cette famille cruellement touchée…

Nous sommes encore une fois dans l’info instantanée. Je pense que les victimes ont du pouvoir expliquer l’origine de la chute de pierres. Peut-être saurons-nous un peu plus tard pourquoi mais nous vivons dans un temps ou l’info à J+1 ou 2 est déjà dépassée… J’ai des doutes quant à la communication ultérieure des causes mais j’aimerai me tromper…

Il y a toujours eu des chutes de pierre, c’est la loi naturelle de la gravité mais elles semblent maintenant de plus en plus fréquentes (voir les commentaires aussi sur le site du Promontoire). Les courses vont-elles ressembler à un jeu de roulette russe ???

Voilà, on peut s’arrêter là

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Nous étions sur le retour de cette traversée lorsque le premier hélico du PGHM est arrivé (2 ont été mobilisé). Nous n’avons su ce qu’il s’est passé que le soir ou le lendemain matin via la presse. Ca nous a bien marqué.

Nous avions vu une cordée (ou 2 cordées, je ne serai dire vu la distance) de 5 personnes me semble-t-il dans la descente vers la brèche mais je en sais si ces personnes étaient avant ou après ou la cordée concernée par l’accident.

Mes condoléances aux proches des victimes.

Vu l’altitude, cette partie n’était pas dans le permafrost, donc ce n’est pas comparable aux caillassages de l’aiguille du midi et du glacier carré. Ces derniers caillassages interviennent plus ou moins à 3800m d’altitude en face ensoleillée, là où le permafrost dégèle. Je ne sais plus où j’avais vu des détails d’explications par Ludo Ravanel et Jacques Mourey, qui étudient cela.

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Du nouveau sur les circonstances de l’accident ?

et voila : plus aucune info depuis le 3 septembre… à moins qu’un fin chercheur ne découvre un complément d’info…

Les victimes survivantes pourraient avoir la décences de poster au monde entier des selfies de leur blessures …

Ou alors devraient-on plutôt les respecter et leur lâcher les basquettes ?

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Je crois que tu n’as rien compris à la démarche.
Ce n’est pas un reportage à la Paris Match qui est espéré, c’est juste le partage d’expérience pour peut-être un jour, éviter que le même accident ne se reproduise.

Dans tout compte-rendu ou analyse d’accident, il y a potentiellement des bribes d’info ou des trucs auxquels on aurait pas pensé, un rappel à des règles qu’on prend un peu à la légère, etc…
Certains s’en foutent en pensant être plus malins, d’autres pensent que c’est la fatalité, peut-être ont-ils raison mais en ce qui me concerne je pense que les mauvaises expériences des autres peuvent faire progresser ma pratique.

Il y a un outil sur ce site qui permet ce retour d’expérience mais les accidents les plus grave n’y sont pratiquement jamais, dommage.

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Lors de notre parcours le même jour, nous avons lors de la descente en rappel vers la brèche, vu un stock de pierre (R2 ?) non négligeable pouvant arroser la descente.

Mais ne sachant pas ce qu’il s’est passé, je ne serai dire plus que ce que j’ai vu lors de notre parcours.

Je crois que tu n’as pas compris le contexte : il y a un mort et u blessé grave, et dc une émotion considérable chez les victimes.
Tu voudrais qu’ils t’écrivent : j’ai fait telle c…ie, je suis responsable de cet accident ???

On a une base de 10nes d’accident sur Sérac, on peut interroger les auteurs tant qu’on veut et en tirer les leçons qu’on veut : elle est faite pour ça.
Pourquoi cette désespérante volonté d’avoir le détails sur des accidents mortels - que de toutes façon on n’aura pas ?

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…surtout qu’en général les victimes ne demandent pas à passer aux infos suite à l’accident, pourquoi devrait t-on obtenir des détails après coup?

Il faut bien lire et essayer de comprendre ce qui est évoqué :sleepy:
connaitre les causes d’un accident permet d’en tirer les enseignements. Dans le cas présent si les chutes de pierres ont été provoquées par le réchauffement cela permet de savoir que cette course devient plus exposée. En conséquence on la fera plus tôt ou dans des conditions de froid qui pourraient permettre de penser que les chutes auront lieu plus tard dans la journée.
Par contre si les chutes de pierres ont été provoquées par une cordée au-dessus, c’est clairement des circonstances malheureuses contre lesquelles on ne peut rien.

Il ne s’agit donc pas de « désespérante volonté » mais tout simplement connaitre les causes pour ensuite adapter son comportement et gérer les risques.
C’est aussi le but de la base Serac sauf qu’effectivement peu de personnes concernées font la démarche faute souvent de savoir qu’elle existe ou tout simplement parce que les victimes ou les protagonistes ne sont pas sur C2C
Je crois aussi qu’il faut un peu accorder aux membres un minimum de crédibilité et non être suspicieux sur toute initiative…

C’est une course de pur rocher dans Belledonne -> pas de chute de pierre lié au réchauffement, il a déjà eu lieu …

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Sans doute, mais ce n’est pas avec le discours accusateur et pressant sur les non-retours que cela changera. Je connais nombre d’accidents en montagne dont l’analyse n’est toujours pas faites des années après car les protagonistes ne sont pas prêts, n’ont pas envie d’en parler, ou tout autre raison … Débile ou pas, les raisons leurs appartiennent … Qui serai-je pour les presser afin d’obtenir l’analyse ?

Oui, c’est le but. Et en faire de la publicité est une bonne chose. Mais ne surtout pas juger ceux qui n’y participent pas est important.

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Si les pierres étaient passées à côté, l’événement ne t’intéresserait pas ?
Pourquoi se focaliser sur les accidents mortels ??
Pourquoi ne pas laisser les victimes faire leur deuil, digérer un événement douloureux, et à côté de ça aller creuser dans la base Serac qui contient aussi des chutes de pierres ???

Comment veux tu que des personnes directement impliquées dans un accident mortel fasse un CR à la fois exact et précis ? L’émotion vient tout embrouiller, les notions de responsabilités juridiques ou morales limitent l’expression. Et on voit régulièrement ici des pseudos experts donner des avis qui ressemblent bcp trop à des jugements (cf les morts à skis de Chamonix Zermat).

On y était pas, on n’a jamais l’ensemble des éléments. et les proches lisent aussi ce qu’on met.
Il me semble qu’on devrait se contenter de qqs liens ou infos trouvés ici et là, et se garder de trop interpréter.

A noter que pour des raisons diverses (famille des victimes, enquête, etc), il ne me semble pas que la fondation Petzl souhaite travailler dans le cadre de la base SERAC sur les accidents mortels.
Ils s’intéressent plus au presque accidents

???
Plutôt l’inverse, non ?
D’ailleurs, la base Sérac contient essentiellement des presque accident…
https://www.petzl.com/fondation/projets/accidentologie-sport-montagne?language=fr

c’est un dialogue de sourd ! b_b a bien dit qu’il s’intéressaient aux presques accidents : il faut bien lire :slight_smile:

Accident, incident, quasi-accident : de quoi parle-t-on ?
Initialement, la base SERAC a été pensée pour le recueil d’événements n’engendrant pas
de conséquences corporelles, ou des impacts bénins. Cependant, trois types de situations
sont relatées dans les récits, classées ci-dessous par ordre décroissant de gravité.
Un accident est un événement ayant entraîné une ou plusieurs blessures physiques (que les
secours organisés soient intervenus ou non), quelle que soit la gravité de l’impact corporel.
Un incident caractérise un événement qui a eu lieu sans occasionner de blessure, mais où de légères
modifications dans les circonstances ou les comportements auraient pu mener à de graves conséquences.
Exemples : chute ou avalanche sans conséquences physiques, chute de pierres à proximité, etc. À titre
d’illustration, seules 5% des avalanches relatées mènent à des ensevelissements ; on peut alors avoir affaire
à un incident (absence d’impact corporel) ou à un accident (conséquences physiques de divers ordres).
Un quasi-accident est une situation dans laquelle aucun événement spécifique ne se produit. Pour
autant, des ingrédients étaient réunis et la situation aurait pu dégénérer en incident ou en accident
(« c’était chaud ! »). Exemple : être perdu dans un itinéraire ; ne pas disposer du matériel nécessaire sur
un passage sensible ; prendre conscience au dernier moment d’un encordement non réalisé ; etc.