Le secours des personnes en mer est gratuit. Si un helico vient te chercher et que tu ne demandes pas à ce qu’on remorque ton embarcation, c’est la collectivite qui payera. Ce qui est payant c’est le remorquage des bateaux
Gratuité secours en montagne
Pas tout le secours en mer.
Une bonne partie est délégué à la SNSM (par ailleurs assez largement subventionnée, directement ou indirectement avec les 66% de déduction fiscale des dons)
Le reste c’est la Marine Nationale et autres (Cross, hélicos, avions, etc…)
Ce qui ne retire rien à toute l’admiration qu’on peut accorder aux secouristes bénévoles en mer.
Oui pourquoi pas faire payer aussi tous ceux qui se font mal en faisait du sport.
C’est leur plaisir personnel ce n’est pas à la collectivité de payer pour, non ?
Franchement pour ceux qui veulent que tout soit payant qu’ils aillent aux usa , c’est le bonheur.
Bien sûr elle tue plus et coute bien plus cher que quelques secours en montagne.
Et c’est vrai, qu’il y a 70 ans, la fréquentation était la même. L’air du temps, c’est la sur fréquentation et toutes les nuisances qui vont avec. Et il est donc logique de se poser la question des accès et des secours croire que tout va rester en l’état est plus qu’illusoire et se poser la question du financement est à mes yeux légitime. Mais c’est vrai on devrait faire payer TOTAL pour ça aussi et continuer nos petits loisirs tranquillos.
Effectivement, je suis fumeur et payé plus pour ma mutuelle serait logique.
C’est avant tout à la sécu que tu devrais cotiser plus si on part sur cette voie…
Ne pas l’oublier en effet : faut tout couper en petites tranches et faire payer le juste prix du risque à chacune des catégories d’assurés : libre à eux de souscrire les assurances (privées) nécessaires.
Les buveurs de bière devront avoir une assurance bière, les buveurs de café, idem. Les sédentaires et les oisifs devront souscrire une assurance oisiveté, faute que quoi ils ne seront pas sauvés en cas d’incident cardio vasculaire…
En cherchant un peu, tous les soucis et tous les accidents découlent des décisions libres de ceux qui en pâtissent, même lorsqu’ils obéissent à des injonctions comme « faites du sport » : à chacun de faire ce qu’il a à faire en responsabilité, et il n’y a pas de raison que la communauté trinque.
Quand les tranches sont tellement petites que les coûts de gestion deviennent supérieurs aux coûts des sinistres, ça devient absurde. C’est pour ça que les assureurs proposent des packs qui assurent en un seul contrat beaucoup de choses dont on a besoin ou pas, et ça coûte moins cher que de s’assurer pour chaque chose séparément.
Bernard
Ça marche, je prends le pack sportif buveur de bière et de café. Y’a une réduction si on ateste manger 3 pommes par semaine.
Et une majoration si c’est des pommes d’amour
Eh oui, tout « raisonnement » a ses limites.
Et il n’y a pas que les coûts de gestion. Il y a aussi l’investissement, y compris humain: quel est le coût réel d’une intervention, si on prend toutes ses composantes en compte ? Y compris le fait d’avoir des professionnels et des bénévoles formés et en quantité suffisante, le matériel, les locaux, etc ?
Curieusement, les sociétés privées de secours ne se bousculent pas au portillon pour réclamer la fin du « monopole » public en la matière…
La question n’est pas de savoir si on veut que tout soit payant. La question est de savoir qu’elle est la juste répartition des budgets et la qualité du service que l’on souhaite. Je suis par exemple prêt à payer pour les secours pour éviter de fermer les urgences d’un hôpital d’une ville moyenne ou pour en réduire l’attente. Je suis de même prêt à payer pour les secours pour qu’ils puissent avoir du bon matériel et des effectifs et une formation suffisante. Bref on est a une période où il faut se serrer la ceinture et réfléchir à nos priorités. Mes activités en montagne et les secours qui vont avec font partie de mes priorités mais je conçois bien que ce n’est pas partagé par la majorité: il serait donc socialement juste que les budgets aillent vers les services qui profitent au plus grand nombre.
Les helicos ne sont pas réservés au secours montagne. Ils sont régulièrement utilisés pour d’autres missions, pour du secours sur la voie publique notamment.
donc la question à se poser et est ce que c’est l’usage de l’helico qu’il faut faire payer, ou alors est ce que c’est le secours pour une activité bien particulière quelque soit les moyens utilisés ?
Dans le premier cas il faut alors qu’on te laisse le choix entre le fait de faire venir un Helico qui va te couter des ronds ou alors une caravane terrestre qui ne coûtera rien … et ça même sur la voie publique.
Dans le second cas, il y a des risques d’interprétation des lois ! Ça risquerait au final de coûter plus cher en procédures en tout genre à la collectivité, non ?
N’importe quoi ! On a des secours gratuit et l’autre veux bien les payer super idées !!!
Ps. Mais dans l’absolu, je comprends l’intention qui es belle!, grande !
D’abord, les secours ne sont pas gratuits. Tu les paies (peu) par tes impôts au lieu de les payer (beaucoup) de ta poche. C’est la mutualisation ou la solidarité.
Ensuite c’est une question de choix politique, ou de société: solidarité versus individualisme. On nous pousse gentiment vers le second terme.
Enfin, et c’est assez simple à comprendre:
Solidarité = gagnant-gagnant.
Individualisme = gagnant-perdant.
Qui seront les perdants ? Ils s’en apercevront trop tard.
Pourquoi ? Il n’y a plus d’argent en France ?
Evolution du CAC40 sur les dix dernières années.
413 milliards aux armées ?
Tu es donc prêt à payer pour que le système de gestion des services publics de santé avec des tableurs Excel permette à des groupes privés de se remplir les poches avec TON pognon (c.f. ORPEA pour les EHPAD et la suppression des lits d’hôpitaux qui ne cesse de se poursuivre malgré les alertes des soignants sur le terrain).
Se serrer la ceinture, c’est pile ce que le citoyen moyen doit croire et ça marche. c.f. le graphique de @Nipseudoniavatarna.
Les priorités ? Quand une société imagine faire du bénéfice, ou pour le moins des économies dans des domaines comme la santé ou l’éducation, c’est que ça ne sent pas très bon pour les générations futures.
On a une vision très binaire d’un secours en montagne (ou en mer). C’est avant tout une assistance à une personne en danger. Un hélicoptère qui intervient en pleine paroi à 4000 m ou qui se pose sur une autoroute après un accident, c’est pareil. Un hélico qui intervient pour un infarctus d’un randonneur sur un sentier de montagne, c’est un secours en montagne ? Ou c’est une urgence médicale pour laquelle la prise en charge rapide réduira la probabilité de décès ou de médicalisation longue et coûteuse ?
Tout à fait, et avant de parler d’ économies ou (pire) de bénéfices, il y a une petite question qui est celle du modèle de société : solidarité ? Ou pousser à l’absurde et dans tous les domaines jusque dans les recoins celui de la libre concurrence et de la privatisation de tout…
A noter quand même que même aux US ou en UK il y a des organisations de secours (est-ce que quelqu’un ici sait si, par exemple le YoSAD facture ses secours ?
Parce que tu t’imagines que les budgets ainsi dégagés vont aller aux hôpitaux ?
J’admire ta naïveté !
Normalement ce sont nos impôts qui doivent servir à cela. Cad la solidarité nationale. Ensuite ce sont les politiques qui décident ou va aller cet argent, il est évident que les hôpitaux ne sont pas leurs priorités bien au contraire .
Non quand par exemple on donne 10 milliards pour que les grandes entreprises fassent des efforts pour moins rejeter des GES, on est pas du tout au stade de se serrer la ceinture même si évidemment c’est une rhétorique utilisée pour légitimé la casse des services publics, baisser les salaires en ne les mettant pas au niveau de l’inflation etc… Cela fait des dizaines d’années qu’on doit se serrer la ceinture, au final les riches n’ont jamais été aussi riches, les pauvres jamais aussi nombreux et pauvres par vase communiquant évidemment.
C’est surement déjà le cas, le cout des secours en montagne est certainement une goutte d’eau par rapport aux dépenses de la sécurité sociale.
Bien sur et quotidiennement