Posté en tant qu’invité par herve:
C’est bien à ça que je pensais en écrivant mes bêtises, ainsi qu’à un but pris dans la traversée du Mégalomane Paranoïaque, dans l’anse de la Triperie.
Nous étions partis pour deux jours dans cette traversée non équipée (et pas mal artif), avec un bivouac prévu sur hamac au dessus de l’eau. Dès le début, le rappel avait coincé et il avait fallu se mettre à l’eau pour parvenir à le faire coulisser. Un bon bain dans de l’eau à 15°, rien de tel pour se mettre en jambes !
Vers la fin de la journée, le vent s’était brutalement levé, un bon force 6 des familles. Au relais, nous commencions à être trempés par le ressac et il avait fallu se dépêcher de fuir ce piège à rat (ceux qui ont vu les vagues frapper à la Tripe et les gerbes monter à trente mètres comprendront qu’on n’ait pas attendu pour voir si ça aller monter à force neuf, le six c’est déjà bien pour un grimpeur !!).
Nouvelle séance natation (avec une corde) pour traverser la Tripe, reprendre pied sur le rocher (trop facile avec des creux de 2 mètres, si tu calcules bien ton coup, tu es expédié au milieu de la falaise, si tu calcules mal tu es transformé en chair à saucisse), remonter la falaise par là où c’est moins dur(mais trempé et gelé, c’est pas tant moins dur que ça !), envoyer la corde au copain pour qu’il jumarde avec les 20kg de matos (avec le dévers, il a eu droit au bain aussi pour aller la chercher).
Et après on dit que la montagne c’est dangereux !!!