Posté en tant qu’invité par baba:
Bonjour,
Pour ceux qui ont déjà fait le GR 20 en Corse, quels conseils pouvez-vous me donner sur les vêtements à emporter? Faut-il vraiment un équipement de montagne ?
Merci d’avance pour vos réponses.
GR20 : équipement
Posté en tant qu’invité par guillaume:
Salut, j’ai fait le GR20 en aout dernier (en 8 jours), tu peux aller voir mon site :
http://www.webmontagne.fr.st section trek
j’indique en bas de page le materiel que j’ai emporté.
Je pense que le materiel de montagne type corde boudrier ect ne sert a rien pour ce type de trek. Les passages exposé sont équipé de cable.
bon trek
Posté en tant qu’invité par baba:
Un mot : les photos sur ton site sont magnifiques !!
Posté en tant qu’invité par Jean-Luc L’Hôtellier:
Il faut le même équipement qu’en moyenne-montagne dans les Alpes en faisant très attention au poids.
C’est à dire :
- Un short et un pantalon (si possible pouvant se transformer en short)
- Deux polaires fines pouvant se mettre l’une sur l’autre c’est mieux qu’une grosse polaire.
- 3 slips, 3 paires de chaussettes, 2 ou 3 tee-shirts techniques (pas en coton). On lave les sous-vêtements tous les jours.
- Un coupe vent léger (un simple K-Way suffit), pas de veste gore-tex c’est trop lourd et trop encombrant dans le sac et inutile en été.
- On trouve au rayon camping des supermarchés des capes de pluie de secours, c’est suffisant. Ca ressemble à des sacs poubelles avec une capuche
- De bonnes chaussures de rando (pas neuve), une paire de mini-guêtres peut être utile.
Savoir qu’il y a déjà eu des morts de froid au mois d’Août à 1500 sur le GR20 (il y a 2 ans) même si en général il faut plutôt partir tôt (6h) pour éviter la chaleur.
Posté en tant qu’invité par christophe:
Tout dépend de la saison. Mais en général,il faut prévoir des vêtements chaud (la nuit, les températures peuvent être proches de zéro), un vêtement de pluie (y compris une protection pur le sac à dos, les orages sont violents). Si tu as prévu de dormir uniquement en refuge, le probleme de la tente est réglé, sinon, il faut se la porter, en sachant qu’il ne faut pas envisager de dormir à la belle étoile.
Prévoir des purificateurs d’eau en cas de ravitaillement dans rivière.
Si tu pars en juin, attend toi à trouver de la neige et à devoir traverser quelques névés…
Bonne chance, bon courage (c’est dur) et profite bien car c’est vraiment magifique
[%sig%]
Posté en tant qu’invité par Crush:
GR 20 en 8 jours ?
Il fallait voyager léger, non ?
Uniquement en refuges ?
Toutes les étapes ont donc été doublées : ça fait des étapes de 12h par jour ?
Merci de m’en dire un peu plus au niveau matos et timing.
Posté en tant qu’invité par marc:
Bonjour,
en Quelques mots: léger mais tres efficace, je suis allé deux fois sur le GR 20 et la premiere fois, trop lourd , la seconde léger, et le plaisir était incomparablement supérieur.
La seconde fois nous avions des sacs de 42 et 40 l pour te donner une idée.
premier point : les chaussures doivent etre d’excellente qualité et parfaitement rodées !!
j’ai toujours utilisé les refuges, leger on marche mieux, donc on arrive tôt au refuge, donc on a de la place en refuge !!!
nous avions:
-1 cape de pluie de qualité,
- 1 coupe vent imper respirant genre Mountain hardwear,
- 2 polaire légeres windstopper dont 1 sans manche,
-1 sac de couchage léger, - 2 tee shirt respirant (donc pas en coton)
- 1 avec manche
- cartes , boussole, alti, Gps,
- 2 short
- 1 pantalon (en fait 2 pantalons transformables avec 1 seule paire de jambes !!),
- 1 collant (sert de pyjama et de pantalon de rechange en refuge)
- les filles avaient en plus deux débardeurs (1 pour marcher anti transpirant, 1 coton pour pyjama ou refuge)
- 1 mini réchaud + mini gamelle, il y a du gaz dans les refuges.
- 3 paires de cahaussettes anti transpiration
- couvert + bol (choix d’hygiene perso ),
- serviette légère+ nécessaire de toilette léger.
- la nouriture pour trois à cinq jours maxi, (si on aime le saucisson et les canistrelli pas de soucis de ravitaillement!!)
- 1 chapeau,
-1 paire de gant polaire léger, - creme solaire (bonne qualité )
- maillot de bain, (eh oui cela sert plusieurs fois en cours de route),
-batons de marche pour ceux qui aiment, - appareil photo et telephone, (cela fonctionne en plusieurs endroits),
- 1 trousse de soins pour les pieds en cas d’ampoule et petite pharmacie.
-1 poche à eau de 2 litres + 1 gourde de 1 litre - 1 paire de sandale pour le refuge et autour,
- sous vetement
voila je ne pense pas avoir oublié grand-chose.
Bonne rando
Posté en tant qu’invité par Pierre in Ze Bac:
Tu as case tout cela dans un sac de 40 litres ?
J’ai fait une partie du GR 20 en 1978 avec tente et j’y retournerais volontiers malgre les Corses qui m’ont l’aisse un souvenir ignoble: lors d’un detour par un petit village pour trouver du ravitaillement, on s’est fait racketter par 2 loubards qui jouaient aux revolutionnaires. On a du interrompre la rando et rentrer faute de cash…
Je n’ai pas mis les pieds en Corse depuis et j’ai une question pratique: quel type de cartouche de Gaz trouve-t-on sur place: Camping Gaz ou a vis (Primus ou Colemann) ?
Merci d’avance
Posté en tant qu’invité par STEPH:
salut
j’ai fait le gr20 en Septembre en 6 jours et j’ai eu toutes les conditions possibles: pluie une demi journée, soleil, couvert; manquait la neige;
le gr 20 est super bien indiqué, et je n’avais pris que les cartes;pas besoin de boussoles ou gps etc;
En autonomie mais sans la tente tous les refuges sont équipés de réchaud et couverts; il suffit de prévoir de quoi manger; il faut par contre un duvet;
Souvent les refuges sont pleins mais les gardiens sont très sympas et se démerdent tjs pour trouver un coin de place pour dormir;
Pompe de trek indipensable, je pensais le faire en chaussure légère de trail; je pense que c’est moins confortable à la longue;
Un coupe vent et pluis typre kway, short type vélo, pas de pantalons, couvre sac en cas de pluie pour le sac; bref viser au plus leger; mon sac faisait 12 kg et c’est le pied de pouvoir marcher leger
Bonne randos
baba a écrit:
Bonjour,
Pour ceux qui ont déjà fait le GR 20 en Corse, quels conseils
pouvez-vous me donner sur les vêtements à emporter? Faut-il
vraiment un équipement de montagne ?
Merci d’avance pour vos réponses.
Posté en tant qu’invité par marc:
Bonjour,
Oui, tout cela tient sans problème dans un sac de 40 litres .
Pour les cartouches de gaz, on trouve courament les cartouches camping gaz à percer pour S206, (et les nouvelles camping gaz à valves). le reste type Coleman ou Primus, c’est une autre histoire; je n’en ai pas trouvé à Ajaccio, il y 6 ans, l’an dernier j’étais en voiture; donc je les avais emmenée avec moi.
Mais sur le GR 20, si tu vise refuge c’est juste en "en cas ".
Tu peux trouver chez Expé, un adaptateur Markill cartouche à percer ==> pas de vis coleman ou primus, toujours pratique en cas de voyage par avion, ou on est obligé d’approvisionner le gaz sur place.
bonne rando
Posté en tant qu’invité par Jean-Luc L’Hôtellier:
marc a écrit:
j’ai toujours utilisé les refuges, leger on marche mieux, donc
on arrive tôt au refuge, donc on a de la place en refuge !!!
Ce qui veut dire que tu fais l’étape au pas de course, sans pouvoir faire de longue poses pendant l’étape, c’est un choix, pas le mien.
Posté en tant qu’invité par Jean-Luc L’Hôtellier:
STEPH a écrit:
le gr 20 est super bien indiqué, et je n’avais pris que les
cartes;pas besoin de boussoles ou gps etc;
On peut se passer du gps, pas de la boussole (et l’alti n’est pas forcément du luxe). On en revient toujours à l’histoire de la ceinture de sécurité qui semble inutile tant qu’elle ne nous a pas sauvé la vie. Boussole absolument indispensable.
Le GR20 est en effet très bien balisé en général mais il peut exister des secteurs faciles où le balisage est plus rare. La boussole permet également de faire des variantes.
pas de pantalons
Août 2002, une morte de froid sur la plateau de Coscione (alt 1600m)
Posté en tant qu’invité par Maxime:
Bof, nous on l’a fait début Juillet en 11 Jours + 2 sorties Cinto/ Paglia.
On avait envrion 17 kilos, c un peu lourd pr le cirque et déséquilibrant qd tu grimpes de grosses marches genre début 2ème étape (bocca/carozzu).
L’option sac léger doubler les étapes me semble sympa mais tu prends peut être moins le tps de découvrir le bÔ paysage dont l’accès mérite quelques pauses (genre pêche à la truite ds les vasques ou excursions l’aprèm de l’étape sur les sommets voisins genre corona, paglia, cinto, tafunatu)
Note que le tafunatu est un peu vertigineux alors pas de gros sac, laisse le au rfuge 
Sur ce bon vent
Posté en tant qu’invité par Jean-Luc L’Hôtellier:
Maxime a écrit:
Note que le tafunatu est un peu vertigineux alors pas de gros
sac, laisse le au rfuge
C’est clair.
Posté en tant qu’invité par Maxime:
Oui, dsl, j’oubliais un point non négligeable qu’est celui de l’usure articulaire.
Pour cela prévoir arnica et semelles absorbantes de type sorbothane.
En effet les genous surtout sont mis à rude épreuve, durant les descentes essentiellement où le sac plus la taille des marches entraîne un inévitable tassement !
Sur ce, bon vent.
Posté en tant qu’invité par vincent:
salut,
quand je l’ai fait en juillet y’a deux ans, j’avait un sac de couchage , 1 short, 2 tee-shirts, 2 slips, 2 paires de chaussettes en laine, 1 paire de sandalles, une pauire de grosses, 1 polaire, un pantalon et une veste gore-tex, et 1 tente
pas besoin de motos d’alpinisme
tu laves tes fringues en meme tps que tu te laves au savon de marseille (meme les cheuveux, pas besoin de shampoo) et mon short (qui séchait super vite) me servait de gant de toilette : ca fait d’une pierre deux coups!)
voili
bonne rando
Posté en tant qu’invité par vincent:
Bravo pour le site et merci des tuyaux.
Bravo aussi pour la perf des 8 jours (vous en avez quand même profité j’espère).
Je serai aussi sur le GR début juin. Qq questions itou :
Je vois, sur les photos, des utilisateurs de bâtons. Utilité confirmée ?
Par ailleurs, comment limiter la gamelle (assiette ? bol ? les deux …).
Le gore-tex est-il vraiment superflu (le beau temps n’est jamais garanti) ?
Duvet -10 trop performant ? Utilité du sur-duvet isolant vs. sac poubelle ?
Tapis gonflable ou mousse (+ léger) ?
Pharmacie : anti-inflmmatoire utile ? anti-moustique ? doubles-peux ou elasto ?
Qq qstuces / trucs ?
D’avance merci et bon vent à tous,
Vincent
Posté en tant qu’invité par Jean-Luc L’Hôtellier:
vincent a écrit:
pas besoin de motos d’alpinisme
Et surtout pas de casque ;-))
Posté en tant qu’invité par Michel:
GR 20 - quoi emmener ?
Avant de faire le sac, se poser la question : suis-je prêt ?
La partie est belle, très belle et rude, très rude !!! Souffle, muscles, articulations (!!!), résistance physique et mentale, sens de l’orientation (même si le balisage est des meilleurs) - tout est mis à rude épreuve pour le randonneur moyen et même pour les autres.
Ne pas s’y tromper : faire le GR20 en 8 jours n’est pas donné à tout le monde et je ne vois pas très bien l’intérêt. Mieux vaut partir sur une base plus modeste et profiter du paysage.
Donc : faire le plein de forme. On se sent tout de suite plus léger dans les montées.
Ensuite, la traversée se passe en conditions de haute montagne. L’absence de glaciers mise à part et encore (certains nevés ont la vie dure), le GR20 n’a rien à envier à certaines courses alpines.
Amplitudes de température impressionnantes, vent, pluie, orages, neige, brouillard, cagnard, ruisseaux qui se transforment en torrents en quelques minutes, passage d’escalade, dalles inclinées, corniches aériennes ou pierriers casse-pattes … mais aussi magnifiques bocages, pozzi, forêts de pins, vues époustouflantes, lacs enchanteurs, rien n’y manque.
Quand tout se passe bien, quand le temps est de la partie, ni froid ni cagnard, quand la carcasse tient le coup, arrivé à Conca (lire KONKA), personne ne regrettera d’avoir laissé la Gore-Tex à la maison au profit d’un K-Way soi-disant plus léger ou moins encombrant. Mais qui n’a jamais grelotté dans son K-Way trempé qui ne protège plus de rien, en haut d’un col battu par le vent sous une bruine glacée, à deux heures de marche ou plus du prochain refuge, ne sait pas ce que sont des honnêtes remords ou l’enfer, au choix.
Il y a des économies qu’il vaut mieux ne pas tenter.
Le sac, j’y arrive.
Léger en contenant tout ce qu’il faut ! La quadrature du cercle quoi, mais avec un peu de bon sens et d’esprit pratique, on y arrive.
Bannir tout ce qui pèse et prend de la place.
Les emballages alimentaires : portionner et reconditionner dans des pochettes plastiques étanches. Percer les sachets lyophilisés avec une aiguille fine (et coller un scotch sur le trou) pour chasser l’air. Pas de bocaux en verre !!!
La bouffe : lyophilisés pour le soir (1plat + 1 soupe), muesli du matin (portionner), sucre, café, thé, lait en poudre (portionner), lait concentré ou crème de marrons pour sucrer le muesli (tubes ou berlingots), barres céréales, fruits secs. Eviter le chocolat qui craint la chaleur ou alors du noir à pâtisserie (c’est dur, mais ça tient au corps et il fond moins vite). Pain, saucisson, fromage, légumes frais en quantité limité pour le premier jour. Ravitaillement en cours limité jusqu’à Vizzavone (fromage, pain, fruits ou tomates dans les bergeries, à Asco et au col de Vergio). Un peu plus fréquent sur le GR Sud. Attention : premiers arrivés, premiers servis. Les approvisionnements sont un peu aléatoires et les bergers pas toujours dans leurs bergeries.
Savons, lessive etc : des échantillons font l’affaire. Ne pas oublier un bout d’éponge avec scratch. Pour gratter le fond de la gamelle, c’est plus pratique que les ongles …
Gaz : pour quoi faire, il y a du gaz dans les refuges. Un réchaud ESBIT tout au plus pour le petit caf’ en route et encore.
Couverts : un canif suisse et une cuillère. Pour manger des pâtes, du riz et des soupes, il n’en faut pas plus. Une gamelle (popotte) trois pièces pour deux, deux gobelets pas lourds et c’est parti.
Pharmacie : of course. C’est l’économie de poids à ne pas faire. Cela dit, une par groupe suffit avec une couverture de survie par personne. Ne pas oublier la crème solaire et l’homéoplasmine.
Gourdes : 1.5 -2 litres par personne plus une petite bouteille 0.5 chacun pour la route. Mettre des bouts de cordelette sur les bouchons. Vous comprendrez à la première corvée de flotte.
Duvet : léger, compressible, chaud. Sursac pour les frileux, les nuits peuvent être fraîches voire froides. Pour les couples et ceux qui ne craignent pas la promiscuité : il fait plus chaud dans deux sacs jumelés que dans deux sacs isolés. Matelas mousse. Attention, comme ce dernier est hors du sac, il reviendra en triste état. Ne pas oublier les élastiques.
Tente : en cas de bivouac, à recommander en haute saison. On voyage le coeur léger quand on n’a pas besoin d’atteindre le refuge avant la concurrence. Pas plus de trois kilos pour deux ou trois personnes. A répartir sur le groupe.
Orientation : boussole, cartes, alti, topo-guide of course. Apprendre à déchiffrer une carte et à lire une boussole ou un alti avant de partir !!
Vêtements : 2 shorts slippés en été, 1slip fin, panatalon coupe vent, plutôt deux polaires fines qu’une épaisse, 2 carlines manches courtes (ou t-shirts), 1 carline manche longue (lavée le jour, elle de sert de pyjama, ensuite de vêtement de marche et repart au lavage, ça économise le pyj), un collant chaud, bonnes chaussettes !!, sandales pour le bivouac, casquette, coupe vent Gore-Tex si possible (le seul qui tient la distance et la scoumoune, ça existe), pèlerine légère, résistante qui couvre le sac à dos et le porteur (les orages sont très, très mouillants en Corse), maillot de bain, serviette (magnifiques baignades dans le Golo). Le tout emballé par thématique (chacun la sienne !) dans des sacs étanches zippés rayon surgelés en hyper. Eviter les sacs de courses bruyants et troués au bout de deux jours. Pour les sacs poubelle en guise de pèlerine, je déconseille. Les quelques grammes de gagnés peuvent coûter chers sous une bonne rincée.
Hors sac : chaussures à tige montante et qui ont fait leurs preuves (merci les chevilles et les pieds), bâtons de marche (très utiles sur 80% du trajet, encombrants dans les passages délicats, mais on peut toujours les fixer sur le sac).
Divers : lampe de poche, ficelle, pq (sans carton et emballé sous plastique), stylo, carnet, appareil photo, lunettes de soleil, argent (petites coupures et monnaie).
Sac à dos : 50 à 60 litres. Charge totale : environ 14 kg pour les femmes, 16 pour les hommes (sans eau). Ensuite, à chacun d’évaluer sa constitution et son expérience. Pour un premier portage de ce type, chaque kilo qui dépasse compromet le projet et gâche le plaisir. A noter que dans certains passages délicats, un sac trop grand et donc trop haut peut faire perdre l’équilibre et mettre en danger le porteur et ceux qui se trouvent en contrebas. Ne pas hésiter à charger le sac et à faire des essais (genre cage d’escalier de HLM) pour régler les bretelles. Il n’y a que ceux qui n’ont jamais bataillé avec un sac mal réglé ou trop lourd après vingt étages qui trouveront cela ridicule. A noter aussi que les sacs (sauf très haut de gamme et malgré les affirmations des fabricants) ne sont pas étanches, d’où les sachets zippés.
L’angoisse : à gérer avec intelligence. Le GR20 est certes un sentier exigeant, long, difficile, mais cela reste de la randonnée accessible à tout randonneur bien préparé, habitué à des marches en altitude, à porter et à surmonter quelques instants de vertige. Plusieurs passages délicats dans le GR20 NORD, mais rien qui sorte de la dimension plaisir pour les passionnés de montagne et les randonneurs aguerris, même non grimpeurs.
Quand à la hantise des bleus, le Cirque de la solitude, sachez qu’on peut y souffrir de tout sauf de solitude. Petite mise au point : c’est raide et il y a des mains courantes (chaînes) sur toute la descente (côté Asco). Pour la montée côté Tighettu, ce sont des échelles et quelques passages de grimpette avec mains courantes. Le rocher accroche très bien, sauf quand il pleut, mais dans ce cas c’est tout le cirque qui devient dangereux parce que glissant avec risque de formation de cascades et il est très, très déconseillé d’y aller. Seule chose à faire : en profiter pour se reposer, manger au resto à Asco, taper le carton et attendre que ça passe. Cela aussi c’est le GR 20 et la montagne.
En résumé : quand c’est sec, ça passe bien et même avec une certaine jouissance pour les amateurs de grimpette et quand il pleut, la question ne se pose plus. Pour les expérimentés, partez tôt sinon vous serez bloqués par ceux qui ne savent pas s’il faut monter ou descendre. Pour les plus timorés (et cela n’a rien de péjoratif , tout le monde a commencé un jour), soyez sympa et laissez du champ aux autres. D’abord, l’étape est vraiment courte pour qui s’arrête à Tighettu, vous serez plus rassuré avec le soleil qui réchauffe le cirque et vous pouvez laisser filer les autres.
Sur ce, que la météo et les dieux des marcheurs vous soient cléments.
NB : désolé d’avoir été un peu long
Posté en tant qu’invité par Pierre in ze Bag:
Merci pour l’info.