GPS ou Carte IGN

Je voulais juste expliquer peut-être un peu mieux l’intérêt d’utiliser la couche « heatmap » de Strava (et quelque soit l’application utilisée, je m’en fout !), après l’échange un peu tendu avec @DB2 ci-dessus dans la discussion.
Car je me suis sûrement bien mal exprimé…

Moi non plus, je n’en ai rien à faire des « performances » des utilisateurs de « Strava », et d’ailleurs je n’utilise pas Strava, cela ne m’a même jamais traversé l’esprit !
Je ne suis même pas inscrit sur le site de Strava.

Mais par contre, ces utilisateurs bien désireux de publier leurs traces pour montrer à tous leurs fameuses « performances »…, et bien ils laissent des traces, justement !

Et en les cumulant ces traces, cela permet de construire ce que l’on appelle la « heatmap » (la « carte chaude » en traduction littérale !).
La « carte chaude » des derniers « passages » des très nombreux utilisateurs de Strava…
Elle est générée automatiquement par le site Strava, sans rien faire ni rien installer chez vous, et sans inscription aucune.

Ce qu’elle permet en fait, c’est d’ajouter une couche (layer, en transparence) par dessus et en complément de la carte IGN Top 25 (la référence en France) ou sur l’imagerie satellite dans votre application de cartographie (sur PC, Mac ou Smartphone), pour montrer tous les sentiers et sentes qui ne sont pas affichés sur la cartographie officielle IGN.

"Là où ça passe !"…

Car les utilisateurs de Strava sont surtout des « locaux », des gens du coin, et ils connaissent mieux que l’IGN là où ça passe et où cela ne passe pas, tous les sentiers et toutes les sentes utilisables, même les plus petites…

Alors voilà tout l’intérêt de la « heatmap Strava » (en fait une couche/layer et pas une carte !).

En haute montagne et dans bien des régions, elle n’a peut-être pas beaucoup d’intérêt car il n’y a pas tant de sentiers possibles (ou alors déjà bien cartographiés), pas trop de « labyrinthes », mais je peux vous dire que dans mon coin, l’IGN (Top 25) est carrément à milles lieux de topographier tous les sentiers que je vois grâce à la Heatmap de Strava (+ de 50% des sentier par chez moi ne sont sur aucune carte !)…

La Heatmap de Strava m’a permis de réaliser des itinéraires (surtout à VTT) que je n’aurais jamais pu faire autrement, à part « à l’aveuglette », à l’aventure et sans savoir si « ça passe »…

Voilà, c’est tout.
Et ce n’est pas une histoire pour dire d’utiliser telle ou telle application (perso je m’en tape complètement, chacun choisi l’application qui lui convient le mieux et qui lui plait, payante ou gratuite !).

Exemple pris au hasard (et ce n’est pas vraiment le meilleur, ce n’est pas chez moi !) :

J’ai regardé 'car j’avais oublié) pourquoi tu qualifiais nos échanges de tendus … ça vient juste du « c’est faux » alors que c’est vrai … détail !

Pour le reste, oui, je voyais très bien l’intérêt et le danger de cette couche (et je regrette qu’elle ne soit pas dans Iphigénie).
Ne perds seulement pas de vue que ce n’est pas parce que « c’est passé » que « ça passe » …
Je me souviens de qqes descentes en ski de rando où ça a fini par passer (fallait bien) mais où je me suis empressé de détruire la trace à l’arrivée parce que ça ne passe pas vraiment bien en fait …
Sur cette couche j’aurais pourtant fait une trace d’un léger bleu …
Intéressant mais rester sur la défensive !

De plus en plus si.
Et heureusement. Tu fais comment pour appeler les secours sinon ?

Zoome sur la carte IGN jusqu’à 1:25000, et tu verras qu’une bonne partie des traces assez fréquentées de la heatmap sont sur IGN :Géoportail
Mais c’est vrai que la heatmap permet de corriger le tracé de certains sentiers. J’ai quand même plus confiance dans le fond OpenTopoMap, comportant des sentiers n’existant pas sur IGN, mais saisis avec le souci de faire une carte précise, et non juste de montrer combien on est fort.

Dans certains coin, si je laissais une trace sur la heatmap à chaque fois que je passe, il y aurait une trace tous les 5m. Pourtant même si ça passe, ça ne signifie pas que c’est intéressant pour autant. Enfin, tout dépend ce qu’on recherche. Sauf qu’on ne peut pas filtrer les traces de la heatmap selon le taux d’aventure / galèritude / sangliérisme.

Je suis sans aucun doute un boulet mais quand je cherche « oruxmaps » je tombe sur un truc payant : https://play.google.com/stor/apps/dev?id=5331330045184676855

Iphigénie oui c’est l’interface qui me rebute + le fait de changer de cartes.
clairement lors d’un week-end en Espagne j’ai du changer ma configuration et depuis, impossible de retrouver mes cartes IGN sans repayer alors que mon abonnement était toujours valide.

Après d’un point de vue « rationnel » j’aime bien l’idée d’avoir la carte papier et le téléphone pour les photos / coups durs (j’arrête de prendre des photos en-dessous de 50% de batterie)

Sauf si tu télecharges directement l’apk : Downloads

Bon j’ai la flemme de lire tous les posts. Mais je pense avoir des infos interessantes pyrenées + carto sur le tel. Ce que je fais pour mes treks en autonomie sur plusieurs jours: j’ai utilisé un projet android qui s’apl tileview et qui (incroyable) affiche des tuiles. Suffit de mixer l’affichage de tuile avec la récup de la loc GPS, qui marche en mode avion bien sur. Avec 5000mAh en batterie je tiens environ 4 jours, suffit de demander poliment quand tu passe à coté d’un refuge et en deux heures de charge je récupère deux jours de batterie. Comme c’est ici sur c2c que j’ai découvert que l’on pouvait télécharger légalement des tuiles ign, je ne vous fait pas l’affront de vous faire le topo (sans jeux de mots). Bien sûr utilisation perso only. L’astuce pour les pyrenées, pour éviter le GR c’est de passer en espagne. Donc comme ign pas espana -> avoir les tuiles opentopomap qui permettent de passer en espagne.
Bon faut savoir compiler de l’android mais franchement vu le service rendu, je m’en sers pour toutes mes randos de ce truc ça vaut le coup.

Ben en fait non, car c’est toujours 100% faux ! (désolé !).

L’appli Iphigénie est bien payante, puisqu’elle exige d’acheter un « module » additionnel pour pouvoir simplement enregistrer ses traces, à 5,99 euros (ce qui est la base essentielle de toute application de cartographie basée sur le GPS !).
Donc, si tu souhaites utiliser l"appli Iphigénie correctement et normalement, alors tu dois payer !

Pour info, c’est gratuit et légal sur plein d’autres applis de cartographie, et sans aucun abonnement !
(Demandez votre clef à l’IGN, c’est gratuit, et c’est payé par vos impôts !).

Et sans parler de son abonnement annuelle obligatoire aux « services » en ligne de l’IGN…

Donc je maintiens : C’est faux !

Et les cartes IGN, c’est nous qui les payons, avec nos tout petits impôts !
Perso, avec plus de 80 cartes IGN Top 25 papier chez moi, achetées, c’est bon…

Je ne vais pas encore payer un abonnement et une appli pour avoir le droit de « lire une carte » que j’ai déjà acheté, et dont je finance les services par mes impôts en France…

Faut pas déconner non plus ! :wink:

Ah non, rien a foutre d’enregistrer une trace moi. L’intérêt de la cartographie gps c’est de savoir où je suis quand je suis paumé.
Pas de me la péter devant les collègues qui eux bossent en présentiel en postant une trace sur un rézosocialalacon…

Sinon, Alpinequest, même dans sa version gratuite permet d’afficher les cartes au format memory map. Cartes qu’il est assez facile de télécharger gratuitement…
Google n’est pas ton ami, mais il est sacrément efficace…

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Pareil pour moi, rien à faire… ou à foutre.

Le GPS c’est juste pour me situer rapidement quand j’ai la flemme d’utiliser une méthode traditionnelle. Peut-être qu’un jour ce sera un outil de secours dans une grosse galère.

En réalité j’utilise plus la partie web des applications GPSpour préparer un itinéraire que je n’utilise le GPS sur le terrain. D’ailleurs actuellement j’utilise plutôt OutdoorActive pour préparer mes randos mais comme mon téléphone ne le supporte pas je n’ai même pas la route préparée sur mon GPS (téléphone) où j’ai ViewRanger.

J’enregistre ma trace, mais pas pour me la péter sur les rézo socios (je n’ai jamais publié une seule trace), juste pour savoir ou je suis, ou je suis passé, comme revenir sur mes pas, etc…
Apparemment, vous évoluez dans des environnement très « simples », vous !
Mais essayez d’imaginer que tout le monde ne randonne pas dans vos régions bien balisées… (et je ne parle même pas pour toi @mollotof, dans le Parc du Vercors, où t’as un panneau jaune gravé tous les 20 mètres ! Et j’exagère à peine tellement y’a de panneaux !).

Allez un peu voir « ailleurs » que sur vos sentiers ultra connus et ultra balisés, et on en reparlera…

Moi de chez moi, je fais à peine 5 km dans les bois, et j’ai déjà besoin du GPS ! (si je veux suivre un itinéraire précis).

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Et donc d’où tu viens, quel chemin tu viens d’emprunter, comment revenir sur tes pas…
Çà sert à ça aussi, une trace…

Viens chez moi, sans GPS, et en 20 minutes je te promet que tu seras incapable de revenir sur tes pas… (je suis prêt à tenter l’expérience).

Rappel : je n’ai jamais publié aucune de mes traces, y compris sur C2C !

J’espère que tu n’as pas besoin d’un GPS pour ça.

Non mais on est super balaises en orientation. Enfin pour ce qui me concerne, parce @mollotof j’en doute (et là je me demande si quelqu’un va le prendre au 1er degré)

Tu sais que bien avant que n’existent les GPS les gens randonnaient dans ces coins et étaient en mesure de s’y retrouver.

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Mais ils ne prenaient jamais le sentier que j’avais prévus !
D’ailleurs je les mets au défi, « tes gens » !

Et il ne s’agit pas de « s’y retrouver » (tout le monde va bien entendu rentrer à la maison le soir, moi y compris et même sans GPS !), mais de suivre un itinéraire bien précis…

J’ai vécu 15 ans en Haute-Tarentaise (Savoie, 73), puis 20 ans en Haut-Grésivaudan (Belledonne, Isère, 38), et je n’ai jamais ressenti le besoin d’un GPS.
Une bonne carte papier IGN Top 25 me suffisait largement pour m’orienter sans aucun problème.

Par contre, en Ardèche, Vaucluse, Gard, Lozère, Drôme Provençale, là c’était une toute autre histoire !

On parle de randonnée et d’autres activités de montagne, un randonneur a-t-il besoin de suivre un itinéraire précis ? Randonnée a la même origine étymologique que l’anglais random.

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En l’occurence, pour le coup, c’est souvent à VTT (donc rapide !)…
Mais même à pied, je me paume facilement par chez moi, et j’ose l’avouer ! (aussi à cause de la multiplicité (j’ai bon ?) des sentiers qui se croisent et s’entrecroisent…)

Dans un labyrinthe, vous vous y retrouvez facilement, vous ?

Si j’en ai la carte même approximative, une boussole, éventuellement un altimètre si l’altitude peut être une information pertinente alors je pense que oui.

Ok, et à VTT, à disons, 20 km/h, tu sors ton « sextant » tous les combien de croisements ?

Parce que moi, j’en ai 3 en 5 minutes, de croisement, et où il faut que je choisisse…

En parlant de VTT tu introduis un paramètre nouveau il me semble. Bien qu’il soit bien évidemment possible de s’orienter sans GPS en VTT je ne doute pas qu’il s’agisse d’une aide intéressante, plus intéressante qu’en marchant. A quelle fréquence sortir la carte ? Tout dépend de la capacité de chacun d’enregistrer les informations de la carte à chaque fois qu’il la regarde.

Oui, et quand c’est tous les 50 ou 100 mètres (carrefours, croisements de sentiers), chacun comprendra rapidement l’intérêt du GPS et de la « Heatmap » de chez Strava !

Mais c’est vrai qu’en montagne, on a pas un carrefour ni un croisement de sentier tous les 100 mètres…
Donc, pas besoin de GPS ni de « heatmap » Strava…

Chacun randonne où il veut, fait du VTT où il veut, et nos besoin ne sont pas du tout les même, en fait !

Moi en haute montagne, je n’ai pas besoin de GPS, même en plein brouillard, car je sais toujours où je suis (y’a pas 50 solutions, et j’ai des repères avec le relief !).
Et quand j’écris ça, je pense aussi au dramatique accident en Suisse (GPS gelés ou inutilisables)…