Ça peut toujours être renseigné dans les topos. Libre à nous de s’en servir, ou pas.
Perso le plantage aux départs et aux descentes font partie du jeu.
Et puis il ne faudrait surtout pas oublier que les UF ne valident rien d’autre que le fait d’avoir suivi la formation. Avoir suivi une UF2 ne veut pas dire que tu y comprennes quelque chose, juste que tu étais là. Il serait donc indispensable que les instructeur testent les stagiaires à l’occasion des stages diplômants et surtout ne se reposent pas sur le fait que les stagiaires ont suivi une formation carto ou autre.
les topos c’est tricher
la carte c’est tricher
la corde c’est tricher.
les piolets et les crampons c’est tricher.
les semelles vibram et les chaussons c’est tricher.
les vêtements techniques c’est tricher.
Une immersion dans la montagne réelle, dans les pierriers, le terrain à chamois et les arêtes aux rochers branlants ! Savoir apprécier l’environnement et le milieu. Et s’orienter hors des sentiers et des itinéraires sur-fréquentés.
Apprendre la montagne, avant l’alpinisme ou la randonnée en quelque sorte …
Ne me lance pas sur ce sujet, tu prêches un converti !
Ça existe (ou a existé) sous l’appellation « terrain montagne », au caf.
Concrètement c’est un peu ce que tu dis: terrain pourri, matériel limité, groupe « inexperimenté » à guider. Et démerdez-vous, le dîner est servi à 19h.
Pour moi l’alpi comme les autres activités de montagne est une sorte de jeu dont les règles ne sont pas écrites ou en tous cas pas clairement précisées.
Donc à chacun de décider ses règles et son objectif.
Si ton objectif est surtout de grimper et de sortir la voie, j’imagine que tu peux facilement te passer du jeu de l’orientation papier-alti-boussole, pour aller direct sans hésiter et de nuit si besoin au pied de la voie
Après, pour certains accès compliqués même le GPS n’est probablement pas la garantie de trouver sans coup férir, mais j’imagine que ça doit bien aider dans la plupart des cas.
C’est pour ça que j’ai été surpris que C2C ne prévoit pas un champ « position GPS du départ de la voie » dans ses topos. Sacrilège ?
Sinon sur la question d’éthique Mollotof m’a doublé. Sans pousser à l’extrême, est-ce que les grands anciens ont jugés « éthiques » l’usage des cartes IGN précises et de l’altimètre quand ils sont arrivés ?
J’ai eu l’occasion de faire du ski avec passages alpins dans un coin non cartographié, c’est passionnant mais de là à se priver de carte quand elle existe…
je suis bien d’accord à force de détails et photos avec le tracé ajouté, on devient de plus en plus exigeant alors que la simple phrase « tirer au mieux » bien que paraissant lacunaire suffit largement une fois sur place. Si il y a 20-30 on avait eu tous eu des GPS on aurait des traces bien différentes…
Ce qui s’appelle maintenant « terrain montagne » c’est l’aspect neige et glace de l’alpinisme, l’autre aspect étant celui du terrain d’aventure pour le rocher.
Mais ce n’est pas de ça dont je parle mais d’un tronc commun préalable à toute formation d’encadrant en montagne, quelle que soit l’activité. C’est à dire une UFCA élargie avec en parallèle des formation brevetantes réduites. Cette UFCA serait avant tout organisée en interne par les clubs.
Avec ce système il ne faudrait pas plus qu’un we pour la formation brevetante d’initiateur rando montagne par exemple.
Certains experts auto certifiés en la matière m’avaient rétorqué qu’au pied des parois la précision de la position pouvait passer à une centaine de mètres !!! D’ou l’inutilité de la position GPS des departs de voies.
La bétise est un puis sans fond et j’espère que les dits experts s’y reconnaitrons lol
Ce n’est pourtant même plus demandé au proba de l’AEM depuis des lustres … Depuis que c’est devenu une course d’orientation et qu’il n’y a plus que de la lecture de carte. L’alti et la boussole sont des articles optionnels conseillés pour l’épreuve. La carte est interdite, seule la carte de la course d’orientation fournie pour l’épreuve est autorisée (et ce 'est peut-être même plus du 1/25000 …). Je me rappelle qu’il nous fallait une carte TOP25, un crayon, une règle et un rapporteur en plus de ces trucs là en 1994 … Donc un professionnel qui ne sait pas relever un azimut, aujourd’hui apparemment l’état s’en fiche, pourquoi te poses-tu des questions ?
Oui, je m’y reconnais. Mais je ne suis pas expert, juste client de certains experts … J’espère que les géomètres-experts des deux sociétés qui n’ont pas été capables de faire des relevés au GPS différentiel à moins de 50 m en 2012 à Val-d’Isère et en 2013 du côté de Val-Cenis s’y reconnaîtrons aussi. En pied de falaise les deux points en question …
Cette discussion semble toutefois conclure que le point GPS sera ajouté. J’imagine que c’est dans la longue liste des choses à faire au développement, mais que ça manque de bras pour faire.
Personnellement, c’est mon objectif. Mais je ne prends pas de carte pour y parvenir … Je sais juste lire le texte du topo en fait. Et souvent ce qui pèche aux approches de nuit, c’est la lampe frontale : pas de vue d’ensemble. Je n’en prends pratiquement jamais pour marcher de nuit, ça marche vachement mieux (sauf peut-être les sous-bois, mais on parle d’alpi là).
Je ne suis pas expert mais effectivement si le pied de la voie est encaissé, il peut y avoir des problèmes de précision de point parce qu’il n’y a pas assez de satellites « visibles » correctement placés pour trianguler.
Mais la multiplication des constellations a bien limité le problème à mon avis.
Pour se rendre compte soi-même du problème (ou de son absence) il suffit d’enregistrer ses traces et de les regarder après coup. Autant il y a 5-7 ans j’avais régulièrement des « sauts » de positions de 50m ou plus, autant aujourd’hui c’est rare. Et puis en général ces sauts finissent par se recaler si on reste un peu longtemps à un même endroit.
Cela dit il est bien possible que pour certaines voies la réception GPS reste pourrie, je ne pratique pas assez ce type de configuration. Mais j’ai du mal à croire que ça soit une généralité.