Mais à ton avis est ce dangereux?
Goujons inox 8mm
Posté en tant qu’invité par lololefreerider:
La rondelle va probablement se corroder. Est ce dangereux?
Posté en tant qu’invité par lololefreerider:
[quote=« lololefreerider, id: 1647667, post:42, topic:145815 »]
La rondelle va probablement se corroder. Est ce dangereux?[/quote]
J’ai lu un poil rapidement.
La bague inox du goujon est au fond du trou. Donc a priori hors d’eau.
De toute façon le phénomène n’apparait pas du jour au lendemain. Donc aucun souci dans l’immédiat.
Après c’est une éventuelle question de durabilité.
Posté en tant qu’invité par lololefreerider:
[quote=« lololefreerider, id: 1647670, post:43, topic:145815 »]
[quote=« lololefreerider, id: 1647667, post:42, topic:145815 »]
La rondelle va probablement se corroder. Est ce dangereux?[/quote]
J’ai lu un poil rapidement.
La bague inox du goujon est au fond du trou. Donc a priori hors d’eau.
De toute façon le phénomène n’apparait pas du jour au lendemain. Donc aucun souci dans l’immédiat.
Après c’est une éventuelle question de durabilité.[/quote]
De plus les bagues sont souvent (toujours?) en inox sur les goujons en acier. Question de ductilité à l’expansion?
Ah ?
Je dirait plutôt le contraire : les goujons ne sont pas des ancrages étanches, contrairement aux broches. L’eau peut s’infiltrer facilement. Et une fois au fond du trou (s’il est plus bas que le bord du trou, ce qui est le cas pour un trou percé dans une dalle non déversante), ça ne sèche pas aussi facilement que le rocher en surface. Mais ça sèche quand même au bout d’un moment (sauf s’il pleut tous les jours…).
[quote=« lololefreerider, id: 1647670, post:43, topic:145815 »]
[quote=« lololefreerider, id: 1647667, post:42, topic:145815 »]
La rondelle va probablement se corroder. Est ce dangereux?[/quote]
J’ai lu un poil rapidement.
La bague inox du goujon est au fond du trou. Donc a priori hors d’eau.
De toute façon le phénomène n’apparait pas du jour au lendemain. Donc aucun souci dans l’immédiat.
Après c’est une éventuelle question de durabilité.[/quote]
hors, d’eau, hors d’eau … je dirais bien le contraire …
dans du dévers oui, mais dans la majorité des configurations, l’angle général est toujours un peu positif: l’eau ruisselle sur la parois et fini immanquablement par s’infiltrer dans les trous de forage des goujons et stagne au fond…
de fait, la bague aura plus tendance à « baigner » que le filetage proche de la sortie du trou, conditions bien plus propices à de la corrosion électrolytique, à mon sens, que la zone de contact goujon/(rondelle)/plaquette, qui, hormis les jours de pluie est donc toujours au sec …
dans une association galva/inox, l’anode sera donc le galva (potentiel redox plus bas que l’inox) et se verra donc mis en solution dans l’électrolyte ( eau de ruissellement)…
donc au final, pour faire simple, on peut dire que pour le cas qui nous intéresse ici, c’est le cône d’expansion du goujon qui va se bouffer face à la bague inox…
en ce qui concerne la corrosion elle même, le plus dur pour dire si ça va poser problème rapidement ou non, c’est d’arriver à définir si on va être dans le cas d’une corrosion caverneuse au point(s) de contact bague cône ( de façon imagée, ça serait comme une dalle à trou en calcaire, au lieu de bouffer la surface uniformément , ça fait des trous un peu partout), ou inversement une corrosion uniforme du cône qui va réduire lentement sa dimension en conservant sa géométrie de base…
je pense qu’il est préférable ici d’avoir une corrosion caverneuse qui garde une dimension du cône à peu près constante, lui évitant ainsi de glisser dans la bague faute de pouvoir l’expanser… et je pense que ça devrait être le cas…
bon, ce ne sont que des suppositions perso, je ne prétends pas que ce soit exact, mais c’est ce qui me semble être le plus en adéquation avec la réalité en regard des maigres connaissances qu’il me reste !! si vous avez mieux je prends !!
[quote=« lololefreerider, id: 1647675, post:44, topic:145815 »]
[quote=« lololefreerider, id: 1647670, post:43, topic:145815 »]
[quote=« lololefreerider, id: 1647667, post:42, topic:145815 »]
La rondelle va probablement se corroder. Est ce dangereux?[/quote]
J’ai lu un poil rapidement.
La bague inox du goujon est au fond du trou. Donc a priori hors d’eau.
De toute façon le phénomène n’apparait pas du jour au lendemain. Donc aucun souci dans l’immédiat.
Après c’est une éventuelle question de durabilité.[/quote]
De plus les bagues sont souvent (toujours?) en inox sur les goujons en acier. Question de ductilité à l’expansion?[/quote]
je ne pense pas, l’immense majorité des goujons « standard » que l’on trouve dans les magasins de bricolage sont entièrement en acier…
j’ai également pas mal de goujons « Spits » tout galva…
à part sur le site d’éxpé, cité au dessus, je n’ai pas trouvé ça ailleurs… hormis un lot de 50 que j’ai trouvé sur ebay il y a un moment
du coup je me tâte à les réformer ou non !! ( galva bague A2)
Mouais…
Le cône subit une compression constante censée être importante, si le goujon est bien posé !
Et donc, le cône se transformant en éponge, au bout de combien de temps il ne résiste plus à la compression ? Et est-ce déterministe ou est-ce que la limite peut varier d’un an à 40 ans (pour les même conditions extérieures) ?
En fait c’est juste pour dire que quand on commence à faire des spéculations sur le type de corrosion afin de se rassurer sur la solidité du point qui est en train de pourrir, on ferait peut être mieux de changer le point, non ?
d’ailleurs, je serais intéressé par vos remarques, pour ceux qui en on fait le constat, à propos de la corrosion plaquettes inox/goujons galva dont il est fait mention dans ce post : /viewtopic.php?id=251442
quel « visuel » a la corrosion ? et dans quel types des voies ? ( au soleil, à l’ombre, régions humides, sèches, type de rocher dans lequel amarrage est planté?
à mon avis, il s’agit d’une corrosion caverneuse au point de contact plaquette / goujon, entrainant une perte importante de la résistance du goujon/vis de cheville par la création de zone d’amorce de rupture au niveau du trou d corrosion… si c’est le cas ça étayerais mon propos précédent, si c’est pas le cas j’ai merdé …
mais bon, comme je l’ai dis, la jonction plaquette goujons étant quasiment à l’air libre, ces cas de corrosions avancées sont à mon avis peu courantes dans les zones chaudes et/ou sèches, ou quand le rocher voit souvent le soleil …
[quote=« Bubu, id: 1647712, post:48, topic:145815 »]
Mouais…
Le cône subit une compression constante censée être importante, si le goujon est bien posé !
Et donc, le cône se transformant en éponge, au bout de combien de temps il ne résiste plus à la compression ? Et est-ce déterministe ou est-ce que la limite peut varier d’un an à 40 ans (pour les même conditions extérieures) ?
En fait c’est juste pour dire que quand on commence à faire des spéculations sur le type de corrosion afin de se rassurer sur la solidité du point qui est en train de pourrir, on ferait peut être mieux de changer le point, non ?[/quote]
visuellement le point peut être très correct exterieurement et être pourri à l’intérieur ( résurgence même minime, stagnation eaux de pluie, etc…)
inversement un point peu être corrodé en surface de façon uniforme et garder une résistance très correcte…
ce qui implique d’avoir une idée globale de la durée de vie sur un site ( test d’arrachage des points comme ça se pratique parfois, et lors desquels on a souvent des surprises, pas toujours bonnes…), pour se dire que toutes les X années ont change les points…
mais à part pour les sites écoles, ou les sites de concentration importante en voies, je vois mal comment on va pour chaque voie de montagne isolée pouvoir définir une durée de vie approximativement correcte…
le milieu et l’éparpillement géographiques des voies avec toutes les paramètres météo inhérent font que c’est beaucoup trop empirique pour définir des durées de vie correctes pour tel ou tel produit…
C’est bien pour ça que pour éviter de spéculer sur le type de corrosion avec un goujon acier+inox, certains équipent avec du tout inox en montagne.
Posté en tant qu’invité par alibaba:
[quote=« Pierrolefou, id: 1647719, post:49, topic:145815 »]d’ailleurs, je serais intéressé par vos remarques, pour ceux qui en on fait le constat, à propos de la corrosion plaquettes inox/goujons galva dont il est fait mention dans ce post : /viewtopic.php?id=251442
quel « visuel » a la corrosion ? et dans quel types des voies ? ( au soleil, à l’ombre, régions humides, sèches, type de rocher dans lequel amarrage est planté?
à mon avis, il s’agit d’une corrosion caverneuse au point de contact plaquette / goujon, entrainant une perte importante de la résistance du goujon/vis de cheville par la création de zone d’amorce de rupture au niveau du trou d corrosion… si c’est le cas ça étayerais mon propos précédent, si c’est pas le cas j’ai merdé …
mais bon, comme je l’ai dis, la jonction plaquette goujons étant quasiment à l’air libre, ces cas de corrosions avancées sont à mon avis peu courantes dans les zones chaudes et/ou sèches, ou quand le rocher voit souvent le soleil …[/quote]
Va grimper a Pontamafrey, Basse Maurienne. Tu verras.
Posté en tant qu’invité par A2/A4:
Aurais-tu la gentillesse de développer ou me donner des liens explicatifs car cela m’intéresse vivement et , non, je n’ai pas compris ce que tu veux dire !
Posté en tant qu’invité par zorro:
Ça vaut peut être le coup d’aller faire un stage « équipement ».
Même si je ne doute pas des compétences des personnes qui ont répondu a ce post, il existe des personnes et des structures qui ont passé beaucoup de temps a étudier ces choses en labo et sur le terrain en arrachant avec un « dynamomètre » des centaines de points de tous les types, de tous les âges, dans tous les rochers.
Bien évidement, chacun fait bien ce qu’il a envie. Mais tant qu’à poser des points a demeure, autant le faire correctement et durablement, sans faire de spéculation.
Posté en tant qu’invité par MATOU ZALEM:
Je crois bien modestement savoir qu’on ne peux parler d’inoxydable dans l’absolu, mais seulement par rapport à certaines agressions, chimiques, électriques, sous contraintes, etc; surtout quand on y rajoute le temps long!!!
tout retournera en poussière, la question est: dans quel délai par rapport à nos ambitions!
L’intéret des protections amovibles est alors évident ( bord de mer), mais impossible parfois , souvent meme.C’est un sujet bien étudié par certaines structures qui équipent, il suffit de s’y référer, avant de « bricoler » dans son coin.
Posté en tant qu’invité par alibaba:
[quote=« zorro, id: 1647805, post:54, topic:145815 »]Ça vaut peut être le coup d’aller faire un stage « équipement ».
Même si je ne doute pas des compétences des personnes qui ont répondu a ce post, il existe des personnes et des structures qui ont passé beaucoup de temps a étudier ces choses en labo et sur le terrain en arrachant avec un « dynamomètre » des centaines de points de tous les types, de tous les âges, dans tous les rochers.
Bien évidement, chacun fait bien ce qu’il a envie. Mais tant qu’à poser des points a demeure, autant le faire correctement et durablement, sans faire de spéculation.[/quote]
Des personnes qui ont fait Des essais pour Des structures (fabricants) interviennent sur Cette discussion: Oui c’est le cas:-)
Posté en tant qu’invité par zorro:
Je pensais surtout au labo de l’ENSA et a la FFME. Ils ont arraché un paquet de point et ont donc une idée assez correct de leurs tenues.
De mémoire dans les cours d’équipement de l’ENSA, je n’ai pas souvenir de goujon de 8mm (même avec de l’inox). A l’instant t, dans le bon rocher, en sachant poser etc tout est bon (ou presque : voir les bis). C’est une autre problématique 2-3 décennies plus tard.
Chacun fait bien ce qu’il a envie. J’ai déjà grimpé sur du 6mm qui avait 2 décennies. Mais, les ouvreurs de l’époque n’avait qu’un tamponnoir.
Posté en tant qu’invité par alibaba:
[quote=« zorro, id: 1648003, post:57, topic:145815 »]Je pensais surtout au labo de l’ENSA et a la FFME. Ils ont arraché un paquet de point et ont donc une idée assez correct de leurs tenues.
De mémoire dans les cours d’équipement de l’ENSA, je n’ai pas souvenir de goujon de 8mm (même avec de l’inox). A l’instant t, dans le bon rocher, en sachant poser etc tout est bon (ou presque : voir les bis). C’est une autre problématique 2-3 décennies plus tard.
Chacun fait bien ce qu’il a envie. J’ai déjà grimpé sur du 6mm qui avait 2 décennies. Mais, les ouvreurs de l’époque n’avait qu’un tamponnoir.[/quote]
Si l’ensa était une référence en matière d’essais et d’équipement ça se saurait.
Posté en tant qu’invité par zorro:
Je parlais également de la FFME.
Combien de vieux points as tu arraché avec un dynamomètre ?
D’une manière générale et pour travailler dans l’industrie, je ne fais pas une confiance absolu aux études industriels. On fait tous des conneries parce qu’on a pas le temps, les ressources etc
Ce n’est pas pour rien que le processus de normalisation n’est pas seulement dans les mains des fabricants.
Posté en tant qu’invité par alibaba:
[quote=« zorro, id: 1648059, post:59, topic:145815 »]Je parlais également de la FFME.
Combien de vieux points as tu arraché avec un dynamomètre ?
D’une manière générale et pour travailler dans l’industrie, je ne fais pas une confiance absolu aux études industriels. On fait tous des conneries parce qu’on a pas le temps, les ressources etc
Ce n’est pas pour rien que le processus de normalisation n’est pas seulement dans les mains des fabricants.[/quote]
De toute façon seul un test individuel de chaque ancrage peut garantir sa résistance pendant une période définie (1 an généralement).
Je ne crois pas que quiconque n’ai jamais arraché un point à l’aide d’un dynamomètre: c’est un instrument de mesure (fragile).
J’ai une version du guide ffme/cosiroc « aménagement et équipement… » (édition 1996), qui est plutôt très intéressante, avec néanmoins quelques bourdes amusantes (plaquettes fixes déconseillées…). Cela a le grand mérite d’exister, mais c’est parfois un peu trop complexe.
Sinon je ne vois pas de quelle industrie tu parles, surement pas une entreprise qui fabrique en France…
Par contre je sais que dans les comités CE EN les fabricants sont majoritaires, mais néanmoins souvent absents aux réunions . Ce qui ne les empêche pas de suivre de près (maitriser?) l’évolution des normes.