Merci pour vos messages !
Niveau altitude max j’ai déjà fait le Grand Paradis, c’était ma première sortie d’alpi il y a 2 ans.
Je viens de la vallée donc bcp de montagne. Et j’ai fait l’aiguille du Tour mi juin aussi !
Garder le bénéfice d'une acclimatation à 4000/4500m?
Peut-être…
N’empêche qu’à refaire je m’acclimaterais mieux car le faire en mode zombie c’est vraiment dommage. A part la satisfaction de « l’avoir fait »
L’acclimatation se perd très vite
On a finalement décidé de décaler pour se faire 1 jour d’acclimatation juste avant.
Merci pour votre aide la communauté !
1 journée sera toujours mieux que rien si tu dors aux alentours de 3000 en essayant de rester dans des efforts modérés sur l’approche et en se reposant au maximum en altitude. Et bien s’hydrater régulièrement.
Et pour la course proprement dite, il est préférable de démarrer en dessous de son rythme d’ascension de montagnes moins élevées et d’ajuster selon les sensations du moment et les conditions rencontrées. En modérant l’allure et en étant suffisamment entraîné en endurance fondementale, ça le fait généralement, même si on peut ressentir l’altitude, à partir de 4500, au sommet ou dans la redescente quand on est encore haut.
bouapf, rien n’est jamais gagné…
un exemple d’il y a qqes années : un pote fait le mont blanc 10jrs avant d’aller aux miages, ras. et aux miages, il nous fait un mam ds la mettrier, obligé d’appeler le pg…
comme quoi !
Il me semble que MAM et acclimatation n’ont pas tant de chose à voir ensemble que ça, si?
ah oui peut être que tu as raison.
je crois que je mélange un peu tout ce qui est altitude et symptomes associés…
en fait je me suis jamais trop posé la question j’avoue. je monte et j’en bave en haut. et plus je monte de fois, moins j’en bave.
j’en suis resté là de ma compréhension, et ça m’a tjrs semblé suffisant pour les alpes françaises
L’acclimatation, c’est « juste » ce qui te permet de gérer un effort physique avec moins d’oxygène ie le taux d’oxygène réduit dans l’atmosphère fait que des globules rouges transportent moins d’O2 que dans la vallée, il te faut plus de globules rouges du coup. L’acclimatation consiste à fabriquer des globules rouges.
Sans acclimatation, t’es juste « cuit », essouflé, fatigué etc l’effort est trop dur mais tu vas pas en creuver.
Le MAM c’est une réaction physiologique (pathologie « médical ») à l’altitude (en env avec moins d’oxygène). C’est pas juste être « essouflé », c’est être malade avec un risque de mort (ophtalmie, embolie et d’autres saloperies). Ca peut arriver même à des gens acclimatés.
Si des gens plus sérieux que moi ou qui ont le temps de sourcer veulent intervenir, n’hésitez pas
J’espère que j’ai bon !
C’est un plus compliqué que cela ,sans acclimatation tu risque plusieurs choses
Les faits en bref: Mal des montagnes - Manuels MSD pour le grand public https://share.google/K9eRGtbHs1H3jQXej
Sauf qu’il me semble que tu peux faire un MAM même acclimaté.
Oui, j’en ai fait un au Bishhorn il y a 1 ou 2 ans, un tout petit 4000 rando. Et pourtant tous les week-ends précédents j’étais en altitude et globalement entraîné, et bien reposé durant la nuit. C’est venu par hasard, sans que je n’en comprenne toujours la cause.
Cela dépend de ce tu entend par acclimatation,tout cela est un équilibre précaire entre vitesse d’ascension,forme physique et génétique,je fais partie de ceux qui ressentent les premiers symptômes quand je monte rapidement à 2000 M
J’y connais rien médicalement mais en effet j’ai eu des réactions assez imprévisibles. Malade à 3000 à Tignes, vomi sur l’arête midi plan. Pas très bien au mont blanc. En super forme au Pakistan à 4600 et fatigué mais sans être malade du tout à 5400.
Sans souci à la barre.
Mort sans être malade mais vraiment mort au barrhorn. Pas trop de souci à la sassiere
De ma modeste expérience monter progressivement ou s’acclimater avant même si c’est que sur deux ou trois jours fait quand-même beaucoup.
Donc je plussoie sur le fait de faire un ou deux jours en altitude avant le Mont blanc ça peut pas faire de mal.
Un ou deux jours, oui. Mais trois avec une journée de repos en bas avant de monter au Goûter, ça donnerait peut-être plus de globules et permettrait de récupérer un peu auparavant ?
C’est très bizarre, en fait, les réactions à l’altitude. Avant de partir au Tibet, j’avais fait une épreuve d’effort avec hypoxie. Résultat : affolement général du médecin : « Ouh, là, vous dé saturez vite… Faut prendre du Diamox dès 3 000 m ! »
Pourtant, avec 3 ou 4 jours de montée progressive en altitude, dans les Alpes, aucun souci. Et au Tibet, à part un mal de tête et des nausées dans les heures suivant l’arrivée à Lhassa (on est propulsé à 3700 m directement), le reste du trek s’est bien passé… sans Diamox, mais avec de la poudre de perlimpinpin : des granules homéopathiques de type Coca 5CH toutes les 4 heures . Si ça ne faisait pas de bien, ça ne faisait pas de mal non plus.
Je pense que ça dépend aussi de la capacité du corps à faire des globules pour s’adapter.
L’altitude c’est une science, et très prévisible au contraire quand on connait son propre corps. En tous cas c’est ce que j’ai constaté après des débuts chaotiques
Deux ou trois jours en altitude ne te permetterons pas de faire des globules. Il me semble que ton corp ne commence a fabriquer des globules qu à partir d’une petite semaine en altitude. Avant ca il cherche a s’adapter en mettant en place different mécanisme. C’est ce que j’ai retenu de l’epoque ou je m’étais renseigné avant de commencer a monter au dessus de 5000 m.
J’ai eu très récemment une réaction « bizarre » à l’altitude. J’ai séjourné une dizaine de jours autour des 4000 (jusqu’à 4700), sans acclimatation préalable mais avec montée progressive en partant de 2500 m. Le début des efforts en altitude s’est déroulé normalement, sans symptômes identifiables de MAM. La nuit à 4600 a été ok, hormis une légère difficulté à m’endormir. Les problèmes sont apparus plus tard, vers le 5eme jour (ou plutôt la 5 eme nuit) et alors que je perdais de l’altitude : position allongée problématique avec sensation de manquer d’oxygène et necessité de prendre de grosses inspirations très régulièrement. Une nuit complètement blanche à 3800, avec des angoisses liées à cette sensation d’étouffement. Mon pote a ressenti exactement les mêmes symptômes.
Le MAM peut donc survenir en « décalé « ?
La réponse est oui, ça sentait le début d’opha…relis mon article sur le mam (lien dans le fil de discussion)