Frilosité ?

Hum, si je résume, faudrait perdre 30cm de haut (en même temps ça deviendrait compliqué pour sauter partout sans mollets :thinking:), gagner 30cm de large (volontiers ! Mais sans manger de sucre. Noooonnn !), avoir tiré le bon lot côté tissu brun adipeux, prendre des bains glacés, s’habiller et méditer…

Hum, j’suis sûre que vous pouvez trouver mieux, parce que me voir sauter partout malgré mon bonnet et ma doudoune pendant la moitié de la réunion d’équipe (le reste du temps, je descendais 2L de thé… ), ça n’a pas bien augmenté ma crédibilité :slight_smile:.

Pour la frilosité (surtout pour les extrémités - doigts etc), j’en ai parlé au toubib et il m’a prescrit la vitamine D pendant 3 mois.
ça fait 3 semaines, et je ne vois pas trop de différence…
Carine

Si tu as un Reynaud, il n’y a quasiment rien à faire.

Je vois une différence avec l’hydratation tout de même.
Après si c’est un Raynaud, c’est pas extrême extrême non plus… Mes doigts ne changent pas de couleur, alors qu’un ami avait vraiment les 3 dernières phalanges blanches !

Bonjour,

J’ai séparé les réponses humoristiques ou hors de propos, vous les retrouverez et pourrez les continuer dans la partie bistrot.
Merci de continuer ici les messages sérieux pour aider à comprendre la frilosité et à lutter contre.

[Bernard, pour l’équipe de modération]

Le syndrôme de Raynaud peut se produire même alors qu’on n’a pas froid, je veux dire pas froid globalement.

Ça dépend chez qui et dans quelles conditions.
Chez moi il peut se déclencher très facilement aux mains et aux pieds, et de manière très intense.
Cela peut poser des problèmes de sécurité.
Ça m’est déjà arrivé : pour les mains impossibilité de tenir le piolet ou pour les pieds difficulté pour progresser en terrain escarpé par perte des sensations.

Pour la frilosité globale j’ai bien amélioré ma résistance grâce aux vêtements, entre autres sous-vêtements thermiques, tour de cou, bonnet, veste coupe-vent, mais je reste une grande frileuse…

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Salut Catherine,
D’accord pour toi, j’me suis mal exprimée, si dans mon cas c’est un Raynaud, alors il n’est pas extrême :slight_smile:
globalement pas frileuse, mais tjs froids aux mains, parfois aux pieds.
Bon courage àç toi, sortons couvertes :slight_smile:

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Idem…j’ai à peu près tout essayé, les diverses techniques listées ici comme les diverses combinaisons multicouches de moufles…Le truc qui marche le moins mal pour moi (je parle des mains, le reste est connu, se couvrir la tête, s’hydrater, ne pas être crevé…) c’est les Mouffles chauffantes Hestra + de larges poches de pantalon dans lesquelles je mets les mains de temps à autre (une main après l’autre !). Bon à ski de fond classique c’est pas toujours pratique…mais j’ai déjà dû m’y résoudre pour traverser le Plateau de la Brévine…

mais…
il me semble que le départ visait peut-être le malaise psychophysique que le froid déclenche chez quelqu’un, plutôt que les dommages causés par le froid…

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Ah oui Anna, c’est vrai ça : le ressenti du froid ne correspond pas forcément à la déperdition de chaleur du corps.
Par exemple des personnes âgées en pleine canicule qui demandent une couverture en disant avoir froid, alors que leur température corporelle est normale.

Je viens de lire un article sur la sieste nordique, sans source scientifique démontrant les bienfaits ou méfaits de cette pratique.
En gros, en Finlande, pays plutôt frais, les nourrissons font la sieste dehors, en plein hiver (en général autour de -6°C, mais certains parents vont jusqu’à -25°C). Les bienfaits supposés en rapport avec le froid c’est que ça les habitue et renforce leurs défenses immunitaires.
Rien ne prouve que cette pratique est utile ou nécessaire, un Finlandais c’est quand même pas mal habitué au froid même sans faire la sieste.
Ça revient à ce que je disais plus haut (ce qui me permets de vous lancer un « j’vous l’avais dit ! », narquois mais désabusé), où je « m’accorde » une semaine difficile en t-shirt en hiver pour me faire la peau puis être tranquille après (idem en été avec un sweat en pleine chaleur).

Pour info, et pour digresser et énerver Bernard, les autres bienfaits de cette sieste c’est de faire dormir l’enfant dans un environnement plus sain qu’une habitation remplie de particules fines (pollution domestique), et que le froid dégage les voies respiratoires (donc meilleur sommeil, moins de symptômes de rhume…).

J’ai lu dans un bouquin* (non relié à ce sujet par ailleurs…) qu’une grosse partie des pertes de chaleur passait par la tête, et que du coup pour se protéger du froid il était utile de bien la couvrir.

*(retrouvé la ref: On a perdu Quentin, Éric Louis, p. 15, dernier paragraphe)

SaluLulu (facile) … et les autres,

Je n’ai lu que les 20 premiers messages, dsl si je doublonne.

Côté alimentation, y a de quoi fouiller si ça te parle.

En naturopathie et dans les médecines traditionnelles orientales (ayurvédique et chinoise), il existe divers profils. En gros :

  • ceux qui ont tendance à s’enrober … d’une bonne couche isolante, mais n’aiment pas le froid pour autant (Kapha en ayurvéda). Avec peau, dents, cheveux magnifiques. Si restent équilibrés, ont la meilleure santé !
  • ceux qui ont une stature athlétique, pètent le feu (colère facile), ont tjs chaud, transpirent bcp, et détestent la chaleur (Pitta, les roux en particulier ! mais pas que; cf message du Musard ;)), sensibles à l’inflammation.
  • et les longilignes, de petite ou grande taille, qui peinent à prendre du poids, dérèglent vite leur thyroïde, glande responsable de la régulation thermique… (Vata). D’où frilosité générale (souvent aussi troubles digestifs; difficulté à calmer le mental, etc) Ils adorent la chaleur ! Souvent les articulations qui craquent.

On peut adapter ces approches orientales à notre mode de vie avec d’autres critères.

Tu ne serais pas du dernier genre?!

Si voui, ce sont les graisses son carburant principal, en particulier animales, elles lui sont indisepnsables…
S’ils parlent à ton corps (en débranchant le mental !) : viandes & poissons gras; beurre (clarifié si cuit); saindoux; charcut si tu les trouves tous de qualité; huiles végétales de qualité; oléagineux (trempés pour éviter qu’ils déminéralisent)
Mais sans supprimer les féculents, qui équilibrent la thyroïde. Il en faut en bon peu, mais pas n’importe lesquels.

Limiter :

  • le cru, le froid, voire les supprimer totalement en automne / hiver (des légumes en cuisson douce conservent un peu de vit C. Sinon 1 ptit fruit s’il passe)
  • les liquides, qui refroidissent énormément (soupes, smoothies, jus, tu peux laisser la 1ère gorgée de bière;))
  • le sec, l’aérien (galettes de riz, boissons gazeuses, etc)
  • les fibres (pas facile de trouver l’équilibre pour la digestion)

Cuissons onctueuses, grasses, si elles te parlent. Eviter la vapeur, le croustillant. Surtout automne / hiver.

D’autre part, selon l’approche orientale, les aliments ont diverses vertus. Pour ce qui te concerne, des propriétés réchauffantes, refroidissantes ou neutres. Tu trouves sur le net des listes d’aliments par catégorie (regarde diététique choinoise). Sinon , je te les pousse en MP.

Après, l’activité physique aussi peut être adaptée aux divers profils.
Pour les plus frêles, calmer le système nerveux avec ce qui amène à la relaxation (yoga, méditation active, marche lente, etc) permet de rééquilibrer face à des pratiques trop intenses pour ce profil (surtout ne pas pousser le bouchon trop loin, sinon c’est le système nerveux qui craque, burn out par exemple).
L’adaptation au froid ne fonctionne pas du tout pour ce profil, ça le fait plonger encore plus bas (méthode Wim Hof & co)

Bon hiver qd mm;)

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Réponse très utile et qui fait beaucoup avancer le sujet… :sweat:

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Oui oui.
A force de s’écouter on se chochotise.
Du moins pour certains le problème ne semble pas vraiment être la frilosité mais d’avoir une existence bien trop confortable.
Tu crois que Gaston le poète, Desmaison, Bonatti et compagnie ils passaient leur temps le cul derrière un écran ?
Tu crois qu’ils faisaient du yoga et bouffaient des graines ?
Relire leurs bouquins et voir leurs ascensions.
Remarque valable pour toute la société actuelle.
Nos vieux étaient bien plus rudes. Quand je repense à mes deux grands mères c’est juste hallucinant.

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Alut chirvette
Ça m’intéresse… merci pour le doc.
Mais si je change l’alimentation pour celle du groupe 3 ben mon.estomac va pas apprécier du tout…

Merci à Chirvette pour ce développement interessant et instructif, qui ouvre le débat vers d’autres perspectives.

Certes, mais enfin, on est au 21ième siècle, plus au 19ième. On ne va plus chier dans la cabane au fond du jardin, ni tirer de l’eau au puits et on ne marche plus en sabots pour aller acheter des poireaux à 5 km.
(Remarquons toutefois que si les choses continuent de la sorte, on y reviendra peut-être)

@chirvette Vu que j’préfère les propositions posées aux affirmations péremptoires, généralités, et jugements à l’emporte-pièce, j’te remercie pour ces notions !

Clairement cet apport est riche, pour le froid mais pour tous les petits tracas du quotidien en effet, qui, comme tu le soulignes, sont très individuels ! Et du coup tu sais que les profils ne sont pas aussi « clairs » et « définis » que ceux que tu décris. Il n’empêche, il y a clairement de quoi fouiller.

Après, le plus compliqué sera peut-être le compromis entre le plaisir et la « contrainte » pour amener un un « mieux-être ».

Un bête raccourci pour illustrer cette notion de compromis : l’idéal pour ne plus être frileuse serait d’arrêter de boire de la soupe. Sauf que j’aime tellement la soupe que je ne peux pas m’en passer. A moi de « choisir » si je préfère rester frileuse, ou boire de la soupe.
Exemple issu d’une discussion avec un pote blessé qui a « tout » essayé, cures de tout et rien, et qui, quand il lui a été proposé d’arrêter les laitages, a préféré continuer à souffrir tout en mangeant du fromage, plutôt que de ne plus avoir de douleurs (peut-être !) mais de ne plus avoir ce plaisir du fromage.

Chacun ses compromis, ses « priorités » !

Ben si. Enfin ni toi ni moi mais ce genre de chose est encore le quotidien de pas mal de gens sur terre, y compris certains vivant dans le froid des montagnes du monde.
Au delà du ton employé par @sambuis il y a une part de vrai dans ce qu’il dit. Car pour certaines populations, même soumises à des températures glaciales l’hiver, la question n’est pas qu’est-ce que je devrais manger pour avoir moins froid mais est-ce que j’aurai de quoi manger pour passer l’hiver.