Fracture de l'astragale et après?

Tu remarcheras sans béquille, c’est fortement probable, grâce à la rééducation, et puis aussi petit à petit la douleur s’estompera. Le pied moins gonflé chez moi ça a pris juste 11 mois.

Dans cette fracture il ne faut pas se méprendre sur les vrais risques. Le vrai risque c’est les dégradations possibles (nécrose de l’os, arthrose) qui surviennent en général plusieurs mois après la fracture, même quand elle a été correctement opérée. Statistiquement, plus la fracture est comminutive, plus le risque de dégradations est élevé. Bien sûr, il y a quelques solutions (arthrodèse, greffe de cartilage).

Il y a aussi tous les risques qui étaient liés à l’opération (échec / impossibilité de la réduction par exemple quand l’os est en bouillie ou énucléé; ou infection) : cette deuxième catégorie de risques maintenant est derrière toi.

Maintenant la rééducation va aider à consolider l’os, là où tu en est, la simple limitation de l’amplitude du mouvement sans autre suite médicale, s’il n’y a que ça, ce n’est vraiment pas le pire des scénarios.

Bonjour à tous,

A mon tour de rejoindre la galaxie des fracturés de l’astragale. Et de donner de l’espoir et du courage à tous ceux qui se sentent perdus et perplexes quant à leur avenir.

Tout d’abord, le contexte de mon accident :

Le 30 mai 2021 je décide de faire une grosse rando en solo dans les Aravis, avec un peu de grimpe au programme, mais qui ne nécessite en principe aucun matos particulier. Sauf que, quand j’arrive au pied de mon objectif du jour, ya encore beeeaaaauuuccoup de neige. Je décide d’y aller quand même (j’avais laissé piolet et crampons à la maison…), trop fort est mon besoin de me reconnecter avec la montagne. En faisant fi des difficultés et des dangers, je parviens au sommet. Avec du recul, j’ai vraiment tenté le diable. La descente s’annonce complexe. Je descends piano piano, je m’accroche à tous les morceaux de rocher qui tombe sous mes doigts congelés, en enfonçant fort mes chaussures dans la neige glacée. Et là, une fois passé sous la dernière barre rocheuse, plus rien pour s’accrocher, juste une pente de neige à un peu plus de 45°, et 200m plus bas, un énorme pierrier. Je décide de sauter sur le côté pour décaler mon axe de chute. Et là, ben… chute de 200m. Je perds connaissance dès le début du roulé-boulé. Je me réveille une heure plus tard, avec cette sensation de miraculé. J’ai évité le pierrier, ouf ! Je regarde autour de moi, il est 17h30, neige et cimes à perte de vue, je suis seul. Mon sac est resté 50m plus haut. J’essaye de me relever et là, aïe aïe aïe la cheville, aïe aïe aïe l’épaule. Je rampe comme je peux, j’appelle le PGHM qui arrive en hélico une heure plus tard. Quelle joie de les voir arriver. On me fait 2-3 piquouzes, je plane comme un junky, et on me met dans la barquette pour hélitreuillage. J’arrive à Sallanches, on me prend en charge directe. Verdict : luxation de l’épaule droite, fracture de la tête de l’humérus, fracture ouverte de la mâchoire, 1ère côte droite cassée, et… fracture comminutive ouverte de l’astragale gauche. Moi qui n’avait jamais eu aucun pépin de santé avant ça, j’ai eu ma dose d’un coup !

Ma fracture ouverte de l’astragale :

Je ne parlerai que de l’astragale. Tout de suite, le chirurgien me dit que c’est vilain, pas beau à voir du tout, et qu’il va falloir opérer tout ça au plus vite. Je connaissais un peu le nom de cet os mais sans plus. Il m’explique les bénéfices/risques de l’opération et les difficultés d’opérer cet os. Mais put***, on a plus de 200 os dans le corps, pourquoi fallait-il que ça tombe sur celui-là ?!?!

On m’annonce que l’opération présente des risques, que le pronostic fonctionnel de ma cheville est sérieusement engagé, que le risque de nécrose de l’os est très important, et que je risque de ne plus pouvoir marcher normalement. J’étais content d’être en vie, mais ces annonces foutent le bourdon.

On m’opère le lendemain, on ouvre les deux côtés autour de ma cheville, on me met trois vis en titane pour regrouper les gros bouts d’os, et on nettoie tous les petits bouts autour. On recoud tout ça, et me voilà avec un pied digne d’un film d’horreur. Des gros fils qui débordent de partout, un volume de pied presque aussi gros ma cuisse et surtout un beau tableau de couleurs mauve, jaune et bleue. Le surlendemain on m’opère de la mâchoire à Annecy, mais ça c’est rien. Ce qui me surprend c’est que j’ai aucune douleur dans les jours qui suivent l’opération de l’astragale/talus. Moindre mal… Après 6 jours d’hosto, on me rapatrie chez moi, je suis en fauteuil roulant avec la jambe dans un plâtre gouttière et une attèle au bras. Je suis en fauteuil, mais quasiment impossible de me déplacer vu que ma jambe gauche est plâtrée et mon bras droit en écharpe. Cependant, quel bonheur d’être à la maison !!

Suite de l’opération :

C’est maintenant que commence les prémices de ma guérison. Comme indiqué par certains d’entre vous, interdiction totale de poser le pied. Il faut laisser l’os se reconsolider et permettre aux bouts cassés de se relier entre eux sans contrainte ni mouvements. Je décide de m’imbiber de toute forme de positivisme, convaincu que l’esprit peut en partie guérir le corps, malgré ce que présage les chirurgiens. Faut être patient, garder la pâte en l’air, faire bouger les orteils de quelques microns, manger sainement, se reposer, désinfecter la plaie et faire les injections contre la phlébite quotidiennement. Finalement, avec ce programme de soin quotidien, plus les copains et la famille qui me rendent visite ou m’appellent, plus les heures de sommeil que j’enquille, les 6 premières semaines sont passées assez vite.
Je restais toujours focus sur mon astragale, en lui apportant le plus de circulation sanguine en bougeant (une peu) le pied et en mangeant beaucoup de laitages pour l’apport de calcium, du jus de curcuma et une cure de phosphore.

Ma rééducation :

Jai respecté les 6 semaines minimum sans poser le pied, mais pas plus. Ca aurait pu être plus long, mais ya 2 écoles : celle qui consiste à laisser reposer le pied au maximum pour reconsolider le plus possible la fracture et celle qui préconise de reprendre les mouvements assez rapidement même sans consolidation, ce pour éviter de développer une trop grande raideur articulaire. Mon kiné fait partie de cette dernière école et ça me va. L’épaule s’est assez bien remise, je peux me déplacer doucement en béquilles de pirates (sous les aisselles). Massages, petits mouvements de la cheville en étant allongé et 10% du poids sur le pied gauche pour les premières séances. De manière chronologique, voilà comment s’est déroulée ma rééducation :

  • +6 semaines, je ne fais que poser le pied doucement par terre en gardant complètement appui sur les béquilles

    • 8 semaines, je pose le pied partir en mettant 50 % de mon poids dessus (avec la botte en résine, je peux même m’appuyer complètement pour faire quelques pas)
    • 9 semaines, j’augmente un peu plus le poids sur ma cheville et c’est le début de petites flexions. Je peux comment tout doux le vélo d’appartement
    • 10 semaines, je me déplace à 100 % avec une seule béquille, je savoure d’être debout, certes sur trois pattes, mais quand même, et surtout de pouvoir me déplacer librement et indépendamment
    • 12 semaines, je me permets de faire 500m tout doucement sans béquilles, parfois ça le fait, parfois je dois renoncer, mais je crois à fond dans ma capacité à me remettre et à reprendre la haute montagne en 2022. A partir de là, tous les jours je fais des exercices de flexions plantaires et dorsales
  • entre le 4ème et le 5ème mois, je peux reprendre les sorties vélos de plusieurs dizaine de kilomètres, c’est bon pour le cardio. Globalement, je marche avec une légère boiterie, surtout quand je ne me suis pas déplacé depuis un petit moment. Une fois l’articulation de la cheville chaude, la marche est assez fluide. Je peux faire 4-5km sur du plat sans trop de difficulté, ça tire au bout d’un moment sur la cheville, mais c’est normal et ça reste supportable. La radio des 4 mois laisse présager une relativement bonne consolidation osseuse, mais trop tôt pour écarter la nécrose.

  • au 6ème mois, on m’annonce que je vais pouvoir recommencer à courir. Grande nouvelle ! Et bien là, c’est plus difficile que tout le reste et j’ai bien l’impression que c’est LE sport auquel je vais devoir renoncer. L’amplitude de la course fait que ma cheville se bloque lorsque c’est ma jambe malade qui passe derrière. Ca me donne une démarche « quasimodienne ». Le mouvement de la foulée en courant me fait globalement du bien, mais en même temps ça me fait mal de constater que mon corps est bloqué dans son élan. Il faut dire que ma cheville gauche garde un gonflement très marqué, sa circonférence est de plusieurs centimètres plus importante que mon autre cheville. C’est normal, l’os s’est reformé, à créer du cal osseux qui s’emboite moins bien dans la capsule que forme le creux des malléoles et le calcanéum. Les ligaments et les tendons se sont remis par dessus et participent aussi à la déformation de ma cheville. Ca me tracasse, mais je crois quand même en mes capacité à reprendre la randonnée en montagne, et qui sait, l’alpinisme. Je n’aurai plus jamais la même cheville, c’est une certitude, mais je peux l’entrainer pour gagner en force, en stabilité et en mobilité.

  • du 7ème à aujourd’hui (10 mois), j’ai pu reprendre la marche à pied avec douze kilos sur le dos (8km, 300m D+), refaire de l’escalade et courir de temps en temps malgré le handicap que je ressens (2-3km max, un chirurgien ne me la recommande pas alors qu’un autre oui, alors je coupe la poire en deux). Globalement, au quotidien, je ressens forcément une petite gêne, parfois comme une petite décharge électrique très brève lorsque je fais un mouvement de torsion en diagonale de la cheville, mais d’une manière générale, si je reste dans l’axe de ma jambe et je fais chauffer l’articulation avant de me déplacer, aucun souci. Mon dernier scanner fait apparaître un léger débordement d’une vis, mais rien de compromettant, on laisse le matériel en place, je suis rassuré de ne pas avoir à repasser par la case opération. Et surtout, la nécrose de l’os est écarté à 99%. En revanche, beaucoup beaucoup d’arthrose (déjà !!) et le revêtement de mon astragale est complètement en vrac, je n’ai presque plus de cartilage autour. Dur constat, mais j’ai revu ma perception de ce vilain mot qu’est l’arthrose et je continue d’encourager ma cheville pour me donner des sensations fortes sur le long terme.

Toutes les fractures sont différentes, celles de l’astragales sont souvent très graves contrairement à d’autres os. J’ai lu les différents récits de ce forum avec grand intérêt et j’espère que mon témoignage aidera ceux qui viendront malheureusement consulter cette page après un accident. Un grand merci à ceux qui ont su me motiver avec leurs mots positifs, et un grand remerciement au chirurgien de Sallanches qui a fait un travail remarquable.

Je suis et serai toujours convaincu que l’on sort grandi des moments difficiles que l’on traverse dans la vie.

Je me rends compte à quel point je me dépatouille pas trop mal par rapport à ce qu’on me pronostiquait initialement. Je projette de faire le Grand Paradis en juillet, ça me donne un cap à suivre.

Si certains ont des questions, qu’ils n’hésitent pas à me contacter.

Force et robustesse à tous !

Maxime

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Salut les astragaleriens, je vous rejoins dans cette team que j’aurais préféré éviter c’est sur :sweat_smile:

Le 12 février en balade toute seule avec ma jument, elle trébuche au grand galop, je passe par dessus mais mon pied droit reste coincé dans l’étrier et force pour en sortir. J’entends direct le craquement et ressens une vive douleur. Je n’essaie même pas de me mettre debout je sais que c’est pas possible.
Je suis là le cul par terre avec ma jument en plein chemin perdu de campagne inaccessible en bagnole en plus (vaut mieux en rire qu’en pleurer quand on y repenses ).

Mon copain vient me chercher (a pied ça lui prend une heure quand même). Il me porte pour me remettre sur ma jument car il fait bien que je la ramène aux écuries avant d’aller à l’hosto. Heureusement la jument est gentille mais la moindre secousse me fait hyper mal à la cheville c’est pas une partie de plaisir.
Arrivée aux écuries, un autre propriétaire est là et prends en charge ma jument, mon copain peut enfin m’emmener aux urgences.

5h aux urgences à poireauter pour faire une radio et qu’un médecin vienne me dire que j’ai juste une entorse, il me prescrit une attele, meme pas de béquille et me dit d’essayer marcher le lendemain.
Je galère pendant une semaine, je me fais des pansements maison avec de l’alcool pour diminuer l’œdème de mon pied qui est juste horriblement gros et flippant.
Une semaine après les urgences me rappellent pour me dire qu’il faut que je vienne d’urgence, que le médecin s’est trompé, qu’un autre toubib a vu ma radio et que j’ai enfaite in arrachement osseux de la malléole.
Je retourne aux urgences et là un autre médecin donc me fait hurler de douleur en forçant mon pied à se mettre à 90degrés pour me faire un plâtre…

La seule chose de positive dans tous ça c’est qu’il a le bon sens de me donner une prescription pour un rdv avec le chirurgien orthopédique spécialiste de la cheville de l’hôpital.
Je l’appele direct car j’ai plus confiance du tout et je veux voir le spécialiste au plus vite.

Je vois donc le chirurgien qui direct à la radio voit la fracture de l’astragale accompagnée d’une entorse grave (rupture d’un ligament).
Il me dit qu’il faut opérer au plus tôt pour éviter les risques de nécrose, moi j’accepte et donc quelques jours après il me pose deux vis pour fixer la lésion.

Aujourd’hui ça fait un mois depuis l’opération, c’est très long car j’ai perdu 3 semaines de ma première visite aux urgences jusqu’au rdv avec le chirurgien.

J’essaie de relativiser et de me dire que ça aurait pu être plus grave mais c’est sur que c’est pas toujours facile quand on est très actif et qu’en plus le printemps arrive. J’ai envie de faire un tas de chose, profiter de ma jument, aller randonner etc mais je sais que c’est demain la veille.

Je revois le chirurgien demain, il était hyper satisfait de l’opération, c’est déjà positif :slight_smile: j’espère passer rapidement à une botte de marche et pouvoir au moins me déplacer sans les béquilles d’ici peu et bien sûr pouvoir débuter vite le kiné (même si je sais que je vais douiller :rofl:)

En tout cas ça fait plaisir de lire tous vos témoignages on se sent moins seule ! J’avais l’habitude de chercher des infos en tapant « talus » au lieu de « astragale » et j’avais quasiment rien sur le net !!

Courage à vous les amis astragaleriens :kissing_heart:

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Bonjour à tous.
Bon je ne sais pas si ce sujet est encore très actif mais c’est pas grave je continue à poster quand même :smile: au cas où certains liraient :slight_smile:

J’ai commencé les séances de kinésithérapie aujourd’hui. J’avais vu le chirurgien il y a trois semaines qui m’avait montré des petits exercices à faire en attendant les séances de kiné.
C’est très dur, j’arrive à peu près à bouger mon pied en flexion latérale mais alors la flexion dorsale je n’y arrive pas :sleepy:. Je dois bouger de 5 degrés et ça ne s’est pas améliorer depuis trois semaines alors que je fais ces exercices plusieurs fois par jour et tous les jours.

Ça me fait peur parce que du coup je n’arrive pas à prendre appui normalement. Aujourd’hui j’ai un peu craqué du coup. J’avoue que j’essaie de rester positive normalement mais ce pied complètement bloqué que je n’arrive pas à fléchir c’est l’angoisse à fond

Courage et surtout ne craque pas !
Avec la kiné cela va certainement progresser, mais tu viens de commencer. Tiens bon et donnes des nouvelles au fur et à mesure.
Et n’essaie quand même pas d’aller trop vite.
Tu as repris l’équitation avec ta jument ?

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Merci pour ta réponse Catherine :slight_smile:
Un petit coup de déprime aujourd’hui mais ça va mieux ce soir. C’est vrai que j’attendais beaucoup de la première séance de kiné, je sais pas pourquoi d’ailleurs car je savais bien que la rééducation allait sûrement être longue.

Non je n’ai pas pu remonter à cheval encore et c’est pas demain la veille je pense. :pensive:
Je viens juste d’avoir l’accord du chirurgien pour commencer l’appui tranquillement à hauteur de 50% de mon poids total.
Chose que j’arrive à faire assise les pieds par terre ou debout avec mon pied cassé bien en avant de l’autre mais je galère rien qu’à poser mon talon au sol dès que je rapproche mon pied.

Tu as raison il faut rester positif et y aller en douceur mais c’est vrai que de pas pouvoir profiter de l’arrivée du printemps, ne pas pouvoir bouger… ça me pèse quand même fort sur le moral. Et de constater que j’allais galérer pour faire un pas « normal » même avec les béquilles, ça a été comme un choc.

Je repense à la matinée ou j’ai chuté, j’avais hésité à partir en balade ce jour là, il y avait un truc que je sentais pas. Je me sens bête tous les jours de pas avoir écouté mon instinct ce jour là :confused:

Tu t’étais blessée aussi au talus !?
J’ai lu tous les messages de ce forum mais il y a plusieurs semaines maintenant donc je ne me souviens pas de tout :blush:

Bonsoir @Floflexo.
Non je ne me suis pas blessée au pied, mais je compatis, et j’ai déjà vu ou entendu de beaux résultats de rééducation (pas seulement pour les pieds ou les chevilles).
Il faut y croire et bien se bichonner, mais surtout pas se laisser aller, même si des fois c’est long et pas toujours comme on aimerait.
Dommage que tu ne puisses pas monter à cheval : sans les étriers, ce n’est pas possible ?
En tous cas, tu dois sûrement pouvoir faire du vélo tricycle couché actionnable avec les bras.
Est-ce que tu auras aussi de la rééduc en piscine ? ça peut être bien sympa.

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@catherine Monter a cheval ça me ferait tellement du bien au moral c’est sûr mais non je ne peux pas, ma jument est sympa mais très sanguine (elle a beaucoup de jus) donc je serais anxieuse de la monter avec ma cheville encore en vrac.
Et puis je ne saurais pas comment faire pour aller la chercher et là préparer avec des béquilles, sauf à mobiliser quelqu’un pour tout faire mais bon ça m’embête :confused:.

Sinon oui je fais des pompes, des dips, du gainage. J’essaie de faire ce que je peux en gros, même de faire u petit peu d’exercices c’est bon pour le corps et l’esprit. Je vais aussi promener mon chien en béquille, forcément c’est pas des très longues balades mais ça me force à bouger et mine de rien les cannes ça fait bosser les bras :laughing:.
Sinon non malheureusement je n’ai pas de rééducation en piscine de prévu.
Après j’ai une petite piscine chez moi donc si le temps se réchauffe rapidement je pourrai y aller. J’ai lu justement sur ce forum que la piscine aidait bien pour cette fracture car forcément on galère moins à poser le pied dans l’eau

En tout cas c’est gentil de me répondre, et oui tu as bien raison il va falloir se bichonner et simplement attendre que les jours passent.
Chaque soir en me couchant je me dis que je me rapproche un peu plus du jour de ma guérison complète (ou au moins de celui où je pourrai simplement marcher normalement :smile: )

Le kiné m’a conseillé de faire des bains à ma cheville en alternant bain froid et bain chaud toutes les minutes 3,4 fois et aussi des cataplasmes d’argiles.
Si certains ont d’autres idées, astuces je prends :slight_smile:

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Salut les fracturés du talus… My turn !

Dur de garder le moral quand on lit les difficultés et la lenteur de la rééducation mais j’ai envie d’y croire. Ce n’est pas la reprise du sport qui m’inquiète mais de mes 2 métiers : plongeuse scaph’ et marin.

Fracture après un saut du voilier sur le ponton avec une mauvaise réception le 17/04/2022 avec opération (pose de 2 vis) le 18/04/2022. Et Joyeuse Pâques ! J’ai toujours le pied dans le plâtre et je me déplace principalement en fauteuil roulant. La visite de contrôle est prévu pour le 09/06/2022. Suspense…

Y a-t-il parmi vous des talusiens/astragaliens qui ont fait leur rééducation en centre ? Cette solution est envisagée par mon chir ortho et même si psychologiquement je sais que cela sera très rude (mon compagnon étant marin lui aussi, et actuellement en mer, je vais rater sa débarque et son repos à terre pour le passer à des km de chez nous en centre de rééducation… On a vu mieux pour garder le moral héhé…), je pense que ça peut être très bénéfique niveau rééducation intense…

Voilà, une adhérente de plus dans le club…

J’espère en tout cas que vous gardez la pêche après plusieurs années ou juste quelques mois de rééducation !

Bizh de St Malo !

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Bonjour Lauren,
Je viens de lire votre message, et vraiment c’est très positif.
Pour ma part, fracture de l’astragale en 2016, en monoski nautique, chute dans un virage.
Douleur extrême, et surtout, un œdème et un bleu impressionnant.
J’étais en Martinique, je suis allée à Fort de France aux urgences, radio de la cheville, on me dit si tu l’as pas mal, tu peux marcher :woman_shrugging:t3:
Je rentre à l’hôtel (j’étais au Club Med, d’ailleurs gestion de l’accident: zéro zéro, je ne les recommande pas là dessus)
En rentrant en métropole, écho et scanner et le verdict tombe, fracture du talus, une belle fracture bien degueu visiblement pas opérable, car pas mal de petits morceaux, un peu en émiettement…
Immobilisation et kinésithérapie mais comme j’étais déjà profession libérale, j’ai continué quand même à aller travailler.

Résultat six ans après:

  • je n’ai pas repris la course à pieds mais je marche, j’ai notamment été en Namibie en novembre j’ai fait un trek de deux jours, je fais quelques petites rando, je nage beaucoup, l’hiver je fais du ski et du ski de rando (même si au bout de trois jours souvent, ça tire…) et je fais du vélo
  • je vis globalement normalement, comme vous parfois, après avoir forcé un peu, je peux pendant 48 heures, ressentir une douleur et un gonflement mais ça passe assez vite dès que je remets ma cheville au repos
  • je ne boîte pas, je vis quasiment normalement

On m’a prescrit une infiltration, je pense que je vais la faire Fin juillet, avant de partir aux États Unis, 3 semaines.
Le dernier recours c’est l’arthrodese pour bloquer l’articulation sous-talienne, j’ai de la chance car je n’ai visiblement que celle-là qui est impactée.

Psychologiquement, parfois j’essaie de refaire l’histoire, de me dire que je n’aurais pas dû faire ci ou ça, mais c’est inutile, il vaut mieux se concentrer sur ce qui va bien :slight_smile:

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Salut à tous :slight_smile:

A mon tour de venir ajouter un témoignage à ce fil ! Même si c’est toujours en cours, pour l’instant c’est positif et ça devrait bien se terminer :crossed_fingers: , j’éditerai mon message au fur et à mesure :slight_smile:

Mi-novembre, pendant un voyage, j’atterris en parapente « légèrement » trop fort, les 2 pieds en avant sur une pierre. La douleur est faible, mais je sens bien qu’il y a un truc pas normal au talon gauche. Je me remets pas debout et je suis pris en charge directement. 11h d’attente aux urgences sans besoin de médicaments, mais quand même impossible de poser mon talon gauche sur le matelas. Pas de soucis pour poser le droit par contre. On me fait des radios, et finalement on me dit qu’il faut un scanner parce que le talus est pas bien visible sur les radios. Juste avant d’entrer en chambre, on m’immobilise les 2 pieds.

Le lendemain matin, visite du chirurgien : fracture du calcaneum gauche et des deux talus. Il me laisse le choix d’opérer ou pas le talus gauche. Je choisis l’opération, qui, à priori est la meilleure option pour minimiser les séquelles. Pour le calcaneum, la fracture est minime. Et à droite, seulement besoin d’immobilisation. Après une semaine d’attente, le chirurgien m’opère (sous anesthésie locale, au top car la jambe reste endormie presque 15 heures, donc pas de douleurs) : 2 vis dans le talus gauche par arthroscopie. Il a l’air très content de lui :smiley: . C’est parti pour 2 mois avec des attelles pour maintenir le pied à 90°. Mes pieds sont donc plus mobiles qu’avec des plâtres. Pourtant, je lis partout que les gens ont eu des plâtres, ça me fait un peu peur pour la suite !
Sinon, j’ai très peu de douleurs, j’ai juste eu un gros antidouleur le lendemain de l’opération, et ensuite quelques dolipranes pendant 1 semaine.

Etant loin de chez moi, sans rapatriement possible et sans logement adapté, je vais dans un centre de rééducation. Pendant 1 mois et demi, les séances de kiné et de sport sont du renforcement musculaire. Pile 2 mois après l’opération, radio de contrôle. Le chirurgien a l’air encore une fois très content du résultat ! D’après lui, le risque de nécrose est presque écarté : étant donné que l’os s’est consolidé c’est qu’il est vascularisé. Il m’autorise à remettre du poids progressivement, sans indications de pourcentage d’appui, juste au feeling.

C’était donc il y a 4 jours. J’arrive à me mettre debout, poids réparti sur mes 2 pieds. La douleur est présente à gauche, principalement quand je décharge le pied. Je marche en piscine. Aucune douleur quand je suis immergé jusqu’au cou. Petite douleur quand je monte de 20/25 cm. Et impossible de poser le pied gauche quand je suis dans 1m d’eau. J’ai pas de douleur à droite, je pourrais mettre tout mon poids dessus sans soucis à mon avis, mais j’attends encore un peu.

J’ai 2 séances de kiné et 2 séances de balnéo par jour … c’est une chance je pense !

La suite dans quelques semaines !

Et bon courage à ceux qui apprennent aussi leur fracture et tombent directement sur ce forum en cherchant des infos sur Google ! Restez positifs ! :slight_smile:

EDIT : Deux semaines après l’autorisation de la reprise d’appui, j’arrive à marcher sans béquilles. J’ai quasiment plus de douleurs à l’appui, par contre la flexion dorsale à gauche est très (très) limitée, et c’est ce qui va probablement me bloquer pendant un bon bout de temps. A droite en revanche, la flexion est bonne (quasi comme à l’origine je pense, mais j’avais pas pensé à la mesurer avant :stuck_out_tongue: )

EDIT2 : 4 semaines après la reprise d’appui, ma marche est quasi-normale. Rendez-vous avec le chirurgien, RAS. Prochain rendez-vous en novembre si tout va bien. J’arrive à descendre des escaliers même si ça tire encore un peu … la rééducation sera probablement longue, mais je peux avoir une vie « normale ». Prochaine étape : reprise du sport !

EDIT3 : 3 mois après la reprise d’appui, toujours pas de douleurs à droite … à priori c’est pas celui là qui me posera problème ! A gauche en revanche, après un effort (rester debout longtemps, vélo, grosse séance de kiné), j’ai « mal » pendant une bonne journée : douleurs à l’appui pendant quelques pas, après être resté assis ; gène à la flexion (qui d’ailleurs revient très très très lentement). Je pense que ça progresse, mais c’est beaucoup moins visible qu’au début donc assez frustrant. J’ai aussi tenté d’aller marcher en montagne (50-100m de déniv) dans un chemin en mauvais état et c’est bien mieux passé que ce que je pensais. Rendez-vous dans quelques semaines :grinning:

EDIT4 : 5 mois après la reprise d’appui, les douleurs après une activité se font rares ! La distance à vélo (150 kms) ne me provoque presque plus de douleurs. Ca arrive plutôt sur les gros dénivelés qui obligent à être longtemps en danseuse. J’ai fait ma première rando (700m de D+). Descente plus compliquée que la montée, avec plusieurs fois des sensations de se tordre la cheville alors que je marche seulement sur une pierre un peu plus grosse que les autres. Rando suivie d’une douleur à l’appui le lendemain, normal, je commence à être habitué ! Aujourd’hui, tentative réussie de course à pied en kiné :ok_hand:
Et, pour terminer, la flexion dorsale ne progresse pas :persevere:

EDIT5 : M+7. Je viens de terminer une « course » à vélo de 1000kms et 20000 D+ en 4 jours. Juste une légère douleur le 5ème jour, parfait. Je vais maintenant reprendre la course à pied chez le kiné. J’ai déjà fait quelques séances avec 6-7 fois 1 minute. Je pense que ça va s’intensifier, avec le trail en objectif. Entre temps, j’ai aussi fait une via ferrata et du VTT de descente. Ça s’est bien passé même si forcément il y a eu quelques douleurs. La flexion n’a toujours pas progressé ! À bientôt :slight_smile:

EDIT6 : M+9. Je crois que ça continue à progresser … lentement mais sûrement ! Un peu de mieux dans la flexion (mais super douloureuse), peu de douleurs les lendemains d’activités et mouvements latéraux moins douloureux. J’ai maintenant l’impression d’être sur une gène « permanente ». Après test du kiné, la proprioception est bonne, le travail est maintenant plutôt sur « l’explosivité ». J’ai couru 10 kilomètres et je pourrais commencer une reprise du trail tranquillement, je pense. Mais rdv avec un chirurgien il y a quelques jours. Il va m’enlever les vis (contrairement à ce qu’avait dit celui de la Réunion) début décembre. Donc je vais patienter pour le trail ! J’ai un peu peur que cette opération me rebloque trop longtemps à mon goût. Peur aussi du côté psychologique qui me donnera l’impression que mon talus est fragile, alors que je commence tout juste à reprendre confiance sur les « chocs » que je peux lui mettre … on verra bien ! Rendez-vous dans 2 mois :grin:

EDIT7 : Me revoilà, 1 an après la reprise d’appui et 1 mois et demi après le retrait des deux vis. Le chirurgien, pour une raison que je n’ai pas comprise, n’a pas fait d’arthroscopie. Comme je m’étais mis en tête que cette opération était bénigne, ça a été plus dur mentalement que l’année dernière. Pendant les 15 premiers jours, la cicatrice saignait régulièrement, me donnant l’impression que ça allait prendre un temps fou. Finalement, retrait des points au bout de ces 15 jours. Puis 15 jours supplémentaires pour remarcher sans boiter. Maintenant il faut regagner de la flexion, pour au moins revenir au niveau d’avant opération. Je doute que la flexion « d’avant fracture » ne revienne un jour !
Avec cette 2ème opération, je suis quand même revenu 6 mois en arrière. J’ai à nouveau une douleur en flexion, à chaque pas. L’avantage par rapport à l’année dernière, c’est que les progrès sont bien plus rapides ! Donc ça devrait aller « vite ». Je suis plus à quelques mois près de toute manière. Mon objectif était de reprendre le ski le 7 janvier, ça l’a fait ! Et d’ici quelques semaines, on va envisager de re(re)prendre la course à pied !

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@clem390 bravo pour cette rééducation express ! C’est impressionnant :slight_smile:

J’ai passé 8 mois en béquille perso :open_mouth:‍:dash: et en plus enceinte 🫣. 13 mois après ma chute ça va mieux, je marche, j’ai repris la course (bon très tranquillement pour le moment car au bout de 3 kilomètres ça commence à me faire mal) et je remonte à cheval mais pareil j’y vais mollo car j’ai de l’appréhension maintenant :disappointed_relieved:.

J’ai toujours des douleurs mais parfois c’est même pas à la cheville mais au niveau du pied… bizarre tout ca.

Le médecin du sport me propose des injections d’acide hyaluronique et d’anti inflammatoire dans la cheville. Quelqu’un a déjà fait ? Ça donne quoi ?

Bisous les astragaleriens

Bonjour camarades astragaliens,

Je viens donner des nouvelles un peu plus d’un an après mon post et presque deux ans après mon accident.
Pour rappel, fracture comminutive ouverte de l’astragale (plusieurs bouts à reconsolider et plein de petits éclats de partout dans l’articulation).
J’ai toujours mes trois super vis en titane.
Le rendez-vous que j’ai eu avec le chirurgien dernièrement fait état :

  • d’un varus d’arrière pied assez important (le pied est désaxé d’environ 6-7° par rapport à la jambe)
  • d’un niveau d’arthrose extrêmement élevé partout autour de l’os (grosse grimace du chirurgien en voyant ma radio, on voit sur la radio le trait très fin qui sépare les malléoles de l’astragale, et la sous talienne est dans un sale état aussi)
  • un revêtement osseux un peu troué sur le haut de l’astragale
  • léger débord de quelques millimètres d’une vis mais sans incidence

J’ai vu deux spécialistes et tous les deux sont formels : j’aurai un jour une prothèse de cheville
Ca m’a fait faire quelques cauchemars pendant plusieurs jours…

Bon, en ressenti tous les jours, qu’est-ce que ça donne ?
Au quotidien, pour le moment, ça va assez bien. J’ai des blocages, je sens que mon pied est tordu et que ça appuie beaucoup plus sur l’extérieur du pied, l’amplitude est clairement réduite, parfois ça fait une sorte de décharge électrique sur un mouvement mais grosso modo c’est supportable. Quand je suis à froid, je boite pas mal et ça passe au bout de quelques mètres.
En revanche, sports avec changement d’appui rapide (foot, rugby, tennis, etc…) c’est game over. Idem pour la danse. La course à pied, ça peut le faire pour 2-3km mais pas plus. Et parfois, c’est une cheville pas mal endolorie qui me fait presque regretter d’être allé courir.
Les conséquences de cette blessure sont pour moi tout à fait supportables et en s’adaptant ça se gère. Il faut accepter certaines choses mentalement. Le fait de faire une croix sur certains sports, ça c’est dur. J’ai un petit de 2 ans et j’aurais voulu me dire que je pourrai taper dans un ballon avec lui…
Niveau rando, ça va. L’été dernier, j’ai pu faire sur une sortie alpi : J1 D+800 / J2 D+1300 et D-2100
C’est la descente qui met la cheville le plus en souffrance.
Cet été, je vais voir ce que je me réserve.

@clem390 Impressionnant de s’être fait les deux astragales d’un coup. Bon courage, ta reprise va dans le bon sens

@Floflexo On m’a prescrit des injections, mais pour le moment j’ai refusé catégoriquement. Je laisse le corps se remettre par ses propres moyens, je ferai une infiltration si vraiment des douleurs insupportables venaient à se présenter. Pour l’heure, j’ai fait des semelles orthopédiques qui soulagent en partie le pied

Bravoure et robustesse à nous tous pour aller de l’avant !!

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bonjour à tous les Fracturés
j’ai découvert ce forum au hasard presque 1 an après mon accident
surement qu’au départ, je ne souhaitais pas me renseigner et m’inquiéter de ce que j’allais lire…
et finalement en vous lisant tout , je me dis que si cela peut servir à quelqu’un d’autre que cela peut m’aider moi aussi … alors allons y !

pour planter le décor, né en 80, sportif, optimiste à 2000%, toujours eu l’impression d’avoir été chanceux même dans mes malheurs, la veille de ma chute je disais que je n’avais jamais eu aucune fracture ( quel con !! ) et j’avais repris le sport de manière poussée depuis 6 mois et je ne sentais indestructible !
je ne bois pas , je ne fume pas , et j’essaye de manger sain

le calendrier:

Chute d’un escabeau au boulot a perpignan le 22 Aout 2022 à 10H du matin ( j’habite en région parisienne )
grosse luxation , pied à 45°, aucune douleur pendant bien 2H puis pour faire les radios il a fallu prendre quelques doses de morphine

hôpital de perpignan, « vous avez une vilaine fracture mais » …« nous ne sommes pas compétents pour vous opérer » ( autant vous dire que ça met pas en confiance même si on remercie de gars d’avouer qu’il ne puisse pas plutôt que de faire un boucherie )

la radio montre le talus en 4 morceaux , aucune autre fracture ni ligament arraché

transféré à 20H « transfert sauvage » à Montpellier dans le service du professeur Canovas

00H on me réduit la luxation sous anesthésie , je me réveille le pied droit … mais dans un plâtre

04H je suis monté au bloc , le rencontre ma chirurgienne , qui me fais description plutôt pessimiste.

moi : je cours 20 bornes par semaine et mon fils joue au foot , je compte sur vous
elle : je préfère être franche 5% de chance de courir normalement 95% d’avoir des douleurs à vie et a terme un blocage de l’articulation…

s’en suit 7H d’opérations…

je me réveillé avec une cicatrice de 20 cm et quelques uns sous le talons, et me voila équipé de 6 vis dans le talus et 1 broche pour bloquer l’articulation

Le plan Chir/kiné si on veut y arriver : pas d’appuis strict pendant min 3 mois ( qui vont se transformer en 6 mois ) et reprise de la charge progressivement .

les faits

pas de plâtre car des soins, mais attelle pendant 6 mois ( avec piqure journalières )
début du kiné 3 fois par semaine 2 mois après l 'accident

octobre, plus de plaie je démarre les bains écossais sous conseils de mon kiné 1 fois par jour pour activer la circulation sanguine autour de l’os car c’est son point faible d ( 30 sec eau froid / 2min 30 eau chaude )

pour marcher sans aide ( avec une boiterie ) j’ai attendu bien le 7eme mois

course à pied sur tapis ( 8 km/h ) avec une légère gène 10eme mois

je suis bientôt à l’anniversaire de mon accident , je marche quasiement sans boiterie la journée, malgré une difficulté pour marcher pied nue et besoin d’un warmup le matin.

les dernières radios montrent un os consolidé à 100%, et on accélère pour suivre l’optimisme de mon kiné plutôt que la prudence à outrance de ma chir ( qui passe son temps à me dresser ma future vie en mode pirate boiteux )

et autant y aller à fond , j’ai depuis 6 mois repris la musculation chez moi pour évacuer et faire fonctionner le métabolisme

après avoir lu vos posts, je pense que je ne suis qu’à la moitié du chemin, il faut maintenant récupérer un mollet qui a fondu de moitié, et détendre ce p…n de tendon d’Achille pour récupérer les quelques degrés de flexion manquants

mon objectif depuis le début est d’aller chercher les 5% qu’on m’a annoncé
et je compte bien y arriver

ps : si il y a fracturés non loin en région parisienne , avec plaisir pour boire un verre et échanger pour se donner de la force

ps2 : désolé pour les fautes … c’est pas une de mes grandes qualités

Merci pour ce récit détaillés .
PS Un peu hors sujet quoique …
Je faisais bosser des personnes avec des escabeaux…
une question sous l’aspect « prévention » des risques : c’était quoi la hauteur de la chute ? Et comme type d’escabeau ?
Qu’est ce qui aurait pu être fait ( matériel posture etc…) pour tenter d’éviter cette chute ?
Merci d’avance pour l’éclairage de lanterne et bon rétablissement !

bonjour Reveric
pour quelle raison hors sujet ?

pour la chute , je dirai 1m50 , j’avais un écran dans les mains
escabeau en alu traditionnel , quand j’ai senti qu’il partait j 'ai essayé de me frener en posant mon pied contre le mur et au final arrivé au sol il a pris la forme de l’angle

pour éviter cela …chaussures montantes ? ( et encore … )
oui si à coup sur … j’aurai du lâcher l’écran , car oui lui je l’ai sauvé…

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Merci pour ta réponse !
C’est toujours difficile de poser certaine question sur l’accident quand la personne est la victime de l’accident et qu’il y a des dégâts et de la souffrance derrière .
Donc ce n’était pas un escabeaux dit de sécurité.
et normé.

C’est le type d’engin que l’on nous a imposé pendant ces 10 dernières années pour éradiquer ce genre de problème (travail en faux plafond )
On y crois pas trop jusqu’au jours où l’on constate par personnes et récits interposés les dégâts que peuvent occasionner une chute même de faible hauteur .
Et je te souhaites donc de retrouver l’usage du pied et sa mobilité !
PS de ce que j’en sais les chaussure montantes ne protège pas les chevilles des torsions violentes.

Bonjour à tous et à toutes,

Après avoir rejoint le club des astragaliens en avril 2023 et trouvé de bons témoignages sur ce sujet, j’espère que mon retour d’expérience pourra intéresser les futures victimes de cette foutue fracture.

Pour contextualiser, j’étais, au moment de l’accident, un jeune homme de 26 ans, plutôt sportif, ayant découvert la montagne au fil des randonnées et des sorties trail autour de chez moi à Annecy et Chambéry. J’ai pris goût à l’escalade après un stage découverte de l’alpinisme à Chamonix et n’ai pas cessé de la pratiquer depuis, que ce soit en salle de bloc ou à l’extérieur.

En avril 2023, lors d’une sortie escalade en couenne dans un joli secteur en gneiss de dalle raide/fissure, je fais une chute de 75 cm au-dessus du dernier point après une zippette de pied lors de ma « dernière » voie. A première vue, pendant encore à la corde, je pensais que mon pied était simplement crampé à cause de la chute. J’essaie donc de le détendre en le réalignant et entends un joli « clac »: je venais de réduire ma fracture sans rien sentir (sous le coup de l’adrénaline j’imagine). Je constate alors un énorme œdème sur toute la cheville. Direction les urgences.

Je suis pris en charge à Chambéry après avoir été transporté par mon compagnon de cordée, puis s’ensuit une radio non concluante puis un scanner qui permet le diagnostic : fracture du col du talus déplacée (Hawkins ~II pour les intimes) qui devra nécessiter une ostéosynthèse avec deux grosses vis pour recoller tout le bazar. Le chirurgien me fait un topo très pessimiste (risque d’ostéonécrose, arthrose, pseudarthrose : bref, la totale) et m’annonce 3 mois d’immobilisation et au minimum 6 mois avant de reprendre le sport. À 26 ans, c’est tout de même un sacré coup dur, mais de toute façon, il n’y a pas vraiment d’autre option. L’opération se déroule très bien le surlendemain.

C’est ainsi que commencent 3 mois d’immobilisation : 15 jours d’attelle plâtrée sous codéine à somnoler en permanence, j’arrive tout de même à travailler à distance car je m’ennuie vraiment. Viennent ensuite 4 + 6 semaines de plâtre en résine avec la piqûre journalière d’anticoagulant. Au début, c’est l’infirmière, puis après 3 semaines, je commence à me les administrer tout seul. Le premier plâtre me faisait un peu mal la nuit, mais ce sera finalement résolu lors du changement de plâtre, car il devait vraisemblablement être un peu trop serré.

Après 2 semaines d’immobilisation, le mollet a déjà complètement fondu. Après trois mois, c’est une allumette que je découvre. Le chirurgien est très satisfait de la consolidation et je peux alors commencer la rééducation. Il me faudra environ 2 semaines hors du plâtre avant de pouvoir remarcher normalement, et environ 1 mois pour marcher sans boiterie visible mais avec de bonnes douleurs. Au bout de 2 mois hors du plâtre, je commence à réaliser des petites randonnées lors d’un séjour à Chamonix, de l’ordre de 6 km/400 m D+, avec de grosses douleurs liées à l’inflammation le lendemain.

Pour résumer (à compter de la fracture) :

  • 3 mois : fonte totale du mollet droit, appui autorisé selon douleur, cheville totalement raide
  • 4 mois : marche sans boiterie sur environ un km, j’ai beaucoup regagné en dorsiflexion, mais la flexion plantaire est vraiment mauvaise. Je fais du vélo dés que possible (environ 15-20km par jour sur un vélo de ville).
  • 5 mois : marche en montagne possible sur 5-6 km/4-500 D+, une grosse raideur est encore présente, mais j’ai regagné un peu d’amplitude en inversion/éversion. De grosses douleurs inflammatoires après chaque randonnée.
  • 6 mois : reprise douce de la course à pied, le mollet a repris un peu de son galbe, mais il y a toujours un déficit, la flexion plantaire est toujours bloquée malgré les assouplissements. Ma proprioception est bonne, et je commence doucement les exercices de plyométrie.
  • 9 mois : je peux courir de façon un peu plus prononcée (20-25 min, 4 fois par semaine, allure footing 6 min/km), et j’essaie d’augmenter le volume progressivement. J’ai toujours des douleurs d’inflammation au réveil, et il faut bien « chauffer » l’articulation au lever car elle est encore douloureuse, surtout après une grosse marche la veille. Globalement, je peux marcher en ville comme bon me semble (10-15 km à un bon rythme), malgré quelques points de gêne (adhérence de la cicatrice, et la talo-naviculaire sur le déroulé de pied). J’ai également repris l’escalade en salle de bloc, mais je ne peux plus remettre mes chaussons ajustés car le pied présente toujours un bel œdème dans la région du tendon d’Achille et du cou-de-pied. J’attends désormais le rendez-vous avec le chirurgien à F+1 an pour décider d’un éventuel retrait du matériel, qui, je l’espère, pourra m’aider à assouplir un peu plus la cheville. Le mollet a repris un galbe, mais on peut toujours constater un déséquilibre entre la musculature des deux jambes. Je met l’accent sur les exercices de réathlétisation (saut sur une jambe, équilibre, stabilité etc.).

Cette blessure c’est vraiment une course de longue haleine, avec des hauts et des bas. J’ai vraiment essayé de rester positif et de surtout comprendre le problème et ses conséquences, car dans mon cas c’est surtout les douleurs inflammatoires et la raideur qui sont proéminentes. Certaines journées j’ai l’impression de régresser car j’ai de grosses douleurs, mais d’autres journées la cheville se fait « presque » oublier. Je constate une assez bonne amélioration au fil des semaines, surtout au niveau du volume de marche/course que je réalise et j’espère que ça va continuer ainsi.

En espérant que ce témoignage pourra donner une petite idée de l’ampleur du chantier.

Bon rétablissement et bon courage à tous les lauréats !

Edit 1: 1 an post fracture - Visite chez le chirurgien et tous les voyants sont au vert: pas d’ostéonécrose visible et aucune arthrose visible également. Une petite calcification au niveau du talus est visible mais rien d’embêtant du point de vue fonctionnel. Le chir propose de laisser les deux vis dans le talus car pas très gênantes de son point de vue. Dans mon cas l’intégralité des douleurs et de la raideur serait liée au tissu cicatriciel/fibrose qui s’est installée tout autour de la cheville ce qui est plutôt une bonne nouvelle en comparaison avec l’arthrose ou l’ostéonécrose. Je vais continuer les exercises de mobilisation de la cheville pour essayer de gagner encore un peu en souplesse. D’un point de vue sportif, j’arrive à courir/randonner sur environ 15km + 1000m de D+ en montagne, mais toujours avec une bonne douleur inflammatoire le lendemain.

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Bonjour à tous, j’ai 21 ans et le 01/10/23 j’ai fait une chute de cheval.

J’étais partie en balade sur la plage avec des amies, les chevaux étaient chaud et je sentais que je n’étais pas à l’aise mais les filles qui étaient avec moi ont voulu galoper, donc me voilà au grand galop sur la plage mon cheval en train de faire la course avec les copains sauf qu’on est arrivé tout devant et les copains derrière ont décidé de faire demi tour donc le mien à suivi et à fait un demi tour sec et je n’ai pas suivi je suis donc tomber et dans ma chute mon pied s’est coincé dans l’étrier ce qui a causé ma fracture du talus. Je suis tombé à l’autre bout de la plage j’ai donc du marché un petit moment dans le sable sur mon pied pour pouvoir rejoindre la route…

Donc 01/10/23 : je suis allée directement aux urgences j’ai vu l’infirmière d’accueil au bout de 2h30. Elle me dit que oui il y a bien quelque chose mais qu’il y a du monde et qu’il y a au moins 7h d’attente, elle me propose donc de revenir le lendemain matin. Je passe donc la nuit la plus horrible de ma vie, j’ai presque pas dormi et je pleurais de douleur et de fatigue.

Le 02/10/23 : Retour aux urgences à 6h30, à 7h30 radio passé, à 8h45 je vois le médecin qui me dit que j’ai une bonne fracture du talus mais non déplacé donc pas besoin d’opération et donc mise en place d’un plâtre pour au moins 3 semaines et donc rdv dans 3 semaines pour refaire un contrôle.

3 semaines plus tard : je vois le chirurgien orthopédiste ( + radio de contrôle ) qui me dit que c’est encore beaucoup trop tôt il me prolonge encore 1 mois.

Le 27/11/23 : ( scanner + radio ) je revois le chirurgien orthopédiste en pensant qu’après 2 mois ça y est mon pied s’était remis mais non toujours pas la consolidation est partielle il me prolonge donc encore.

Le 2/01/24 : ( radio ) je revois le chirurgien orthopédiste et cette fois ci est la bonne j’enlève mon plâtre après 3 mois d’immobilisation sans appuie.

Aujourd’hui le 4/01/24 ( 2 jours après ) je marche avec les béquilles j’arrive à poser le pied mais pas à mettre du poids dessus sinon décharge dans le talon, je me fais de la kiné toute seule en attendant de voir mon kiné la semaine prochaine. J’ai aussi des bas de contention qui m’aide beaucoup.

J’attend de voir combien de temps va prendre la rééducation en espérant pouvoir rapidement remarcher, car malheureusement je n’ai pas pu avoir mon diplôme d’infirmière à cause de cette fracture j’ai donc été prolongé et je dois normalement réaliser un stage d’ici 2 semaines pour pouvoir valider mon diplôme en mars.

Je croise les doigts pour avoir plus de chance cette année. Et pouvoir rapidement redevenir autonome car pour moi c’est comme ci j’avais eu 3 mois de confinement je n’ai presque vu personne.

Bonjour à toustes,

Je cherchais des témoignages d’arthrose post-traumatique de la cheville après quelques années, mais faute d’en avoir trouvé, je partage mon expérience car cela peut peut être servir :slight_smile: J’ai 34 ans et une arthrose de la cheville (talus/calca) diagnostiquée il y a 5 ans.

octobre 2017 : accident de bloc, je saute sans bien amortir d’une hauteur un peu excessive. je ne peux pas poser le pied et me procure des béquilles.

aux urgences on me dit que c’est une concussion qui sera rétablie sous une semaine.

ne pouvant toujours pas me passer des béquilles, je vais voir un médecin du sport qui me diagnostique une entorse et de la rééducation.

ayant toujours des douleurs vives après un mois et demi de rééducation, j’obtiens une IRM révélant une fracture du talus. trop tard pour immobiliser.

suite à ce diagnostic je reprends progressivement la marche sans béquilles, puis sur de plus longues distances, puis en randonnée itinérante, pendant toute l’année 2018. J’ai des raideurs lorsque ma cheville se « refroidit » et ai mal à la course. je consulte un ostéopathe qui se focalise sur une raideur musculaire.

en janvier 2019, je fais une nouvelle IRM qui révèle une arthrose post traumatique entre le talus et le calcanéum. « qu’est-ce que vous faites avec ce gros sac à dos ? Il ne faut plus porter de poids maintenant ! »

à partir de là, il y a quelques traitements possibles mais surtout une adaptation de mon mode de vie pour essayer au maximum d’éviter l’arthrodèse (fusion des deux os autour de l’articulation endommagée), qui est inévitable lorsque la marche n’est plus possible, mais réduit la mobilité et endommage les articulations alentours.

j’ai donc subi une injection de cortisone faite pour supprimer l’inflammation (très efficace à la première injection mais destructeur et moins efficace si fait à répétition) puis de PRP (plaquettes riches en plasma), dont l’effet n’est pas encore 100% prouvé, sensée « lubrifier » l’articulation sur une durée allant jusqu’à deux ans et demi.

je me suis ensuite fait fabriquer des semelles chez une podologue, permettant de stabiliser le talon pour le faire travailler moins en latéral, d’orienter l’effort de marche vers l’avant du pied pour réduire les chocs, de soutenir un peu la voûte plantaire et de mettre un peu plus d’espace à l’extérieur du pied à l’endroit toujours douloureux où la fracture s’est produite.

et j’ai commencé à prendre des gélules non remboursées car effet non prouvé, mélangeant curcuma (anti inflammatoire) et chondroïtine (alimentant le cartilage). Que j’ai arrêté un ou deux ans plus tard, sans constater de différence.

ça c’est pour la partie médicale.

Côté mode de vie :

j’ai remplacé toutes mes chaussures et chaussons d’escalade serrés par des chaussures assez larges pour ne compresser mon pied à aucun endroit. J’ai constaté que la compression du pied avait un impact direct sur l’état de ma cheville.

j’ai changé de chaussures de marche, on m’en préconisait des très rigides, mais les plus adaptées se sont révélées des chaussures à tige haute mais permettant de bien désolidariser l’avant et l’arrière du pied avec une semelle assez souple, afin d’éviter d’embarquer et faire travailler le talon au moindre caillou sous l’avant du pied.

j’ai repris progressivement l’escalade, et ai eu la joie de dépasser mon niveau pré-accident. Je me débrouille pour avoir de bons assureurs pour amortir les chutes en tête et ne faire aucune voie exposée nécessitant d’amortir un choc avec le pied.

je fais de plus en plus de vélo (de route). ça m’a remusclée en douceur, et ça favorise la récupération : après une activité qui crée des douleurs, mieux vaut une sortie vélo qu’une journée sans bouger.

je pratique la randonnée de façon modérée (3h à 2j grand maximum, de temps en temps) en faisant porter le poids à mon/mes partenaires de sortie. le poids dans le sac à dos est un des pire facteurs d’inflammation : j’aurai plus mal en 1h de marche avec 10kgs que 6h en ne portant rien ou quasi rien (eau, déjeuner, petit matériel, 5kgs grand max)

j’ai bizarrement pu pratiquer l’acroyoga sans trop de problème (porter des personnes sur mes bras et pieds, même avec torsions et pas mal de poids, n’a pas semblé poser problème)

le ski c’est aussi avec modération (1j max ou 2j très tranquille e neige douce et petit déniv) car ça ne fait pas du bien non plus

et pareil pour la danse, en adoptant au fil du temps des stratégies et une proprioception pour solliciter le moins possible cette cheville

j’ai arrêté le roller, la course, et tous les sports nécessitant de courir.

la nage était douloureuse au début mais me fait du bien maintenant.

j’avais déjà une alimentation assez saine, mais de manière générale j’ai fait en sorte de réduire ou supprimer produits animaux (notamment concentrés en lactose), sucre, fortes concentrations de gluten, alcool et café, et de manger des légumes et des oméga 3 (huiles d’olive, de colza non cuite, toutes les noix/amandes/graines). Je dis réduire car au final je suis encore assez accro au sucre et au café ! Et il faut éviter les traitements trop punitifs, y aller en douceur. Aujourd’hui je sais vraiment beaucoup mieux cuisiner qu’à l’époque et je me régale.

je me suis créé une routine permettant de bien travailler la souplesse du pied et du reste du corps

en cas de douleurs, je fais un cataplasme d’argile ou utilise une botte de compression réfrigérante, et m’assure de bouger doucement (vélo) le lendemain).

je vais rarement voir l’ostéo pour vérifier qu’il n’y a pas de raideurs dues à une trop forte compensation de l’autre jambe

Côté mental : j’ai commencé par prendre un gros coup de vieux, et étant mordue de sport, comme probablement tous les participants de ce forum, avec une dose de fierté (au départ, hors de question de me faire porter mes affaires, plutôt renoncer…), j’ai d’abord dû faire le deuil de pratiques sportives qui constituaient une grande partie de mon identité.

J’ai aussi dû changer de programme car j’avais l’habitude de me faire mal et de demander au médecin ce qui était autorisé, à partir de quand, comment. Là on m’a dit que je devrais décider seule en écoutant mes sensations et en décidant du seuil de douleur indiquant si j’avais « dépassé les bornes » ou pas. Sachant que je ressens en général peu de douleurs par rapport au bilan clinique, il m’a fallu apprendre à écouter les « signaux faibles » de mon corps.

Et puis j’ai fini par m’habituer, par oublier un peu, par apprendre à demander de l’aide ou communiquer sur mes limites plus facilement, et j’ai le plaisir de constater que ça va de mieux en mieux, année après année.

En synthèse : des injections et semelles m’ont permis de repartir avec davantage de mobilité, et l’adaptation de mes chaussures, et des activités avec du sport doux pour la cheville, des étirements ainsi qu’une bonne hygiène de vie me permettent pour l’instant de réduire les douleurs et de retrouver des capacités supplémentaires d’année en année. Pourvu que cela continue !

Bon courage à tous les pieds cassés !