Force du vent et effet en montagne

Je crois que 24 c’est la moyenne et 80 les rafales

Au delà de l’effet mécanique du vent, tu risques aussi de fortement cailler.

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il faut être sacrément sûr de ses appuis doigts pieds pour faire de l’escalade a 100km/h. il n’a qu’à remplir sa fiche csv et faire en sorte qu’elle ne s’envole pas lorsque ce sera compliqué.

Ouais, c’est c’que j’ai dit :slightly_smiling_face:

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En tout cas pour moi, au-dessus de 40 c’est « bistrot »
En grimpe (pure), j’ai jamais testé dans ces conditions
Sur crêtes, c’est chiant entre les déséquilibres et les sangles du sac qui te fouette la figure.
En skis, (tester à 110/120) c’est simple, à la montée, vent dans le dos, tu pars au tas à presque chaque conversion, au dépotage (à quatre pattes) c’est un combat pour ne pas perdre quelque chose et à la descente (vent de
face) tu pousses sur les bâtons pour ne pas reculer.
Mais ma fois, ça reste une expérience .

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Il me semble qu’on en voit dès 30 km/h non ?

tout dépend de la neige (dure, pourdre, lourde) mais dans tous les cas il vaut mieux avoir de bonnes protections, (capuche+ cagoule+ masque) pour ne pas se faire poncer la tête.

Vent = Pas d’hélico, si accident vous devez vous débrouiller pour gérer l’urgence et attendre la fin du vent ou caravane terrestre.

Je t’invite à lire ce récit de la base SERAC et son analyse : Camptocamp.org

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d’expériebce, c’est long. Et le plus long,c’est après quand la caravane terrestre a un boulet de 65 kilos à trainer :smiley:

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En effet, j’ai fait un raccourci.
Plus précisément :

http://www.iav-portal.com/iav/download/SET_02_article_07_0.pdf

Les études menées (Guyomarc’h et Merindol, 1995) par le Centre d’étude de la neige de Météo-France sur notre site d’altitude commun au Col du Lac Blanc ont montré que :

  • les particules de neige fraîche pouvaient être arrachées à partir d’un vent de 4 m/s (à 10 m) [~15 km/h],
  • les grains à faces planes à partir d’un vent de 8 m/s [~30 km/h],
  • les grains fins d’un diamètre inférieur à 0,3 mm à partir de 12 m/s [~43 km/h]
  • les grains fins d’un diamètre supérieur à 1 mm à partir de 20 m/s [72 km/h].

[Une formule semi-empirique indique que] la quantité de neige transportée est proportionnelle au cube de la vitesse relative.
Ainsi le débit de neige transportée par mètre linéaire (perpendiculairement à la direction du vent dominant et pour une hauteur comprise entre 1 et 2 m) est de l’ordre de 2 kg/m/h pour un vent de 7 m/s [~25 km/h], alors qu’il sera de l’ordre de 200 kg/m/h pour une vitesse de 14 m/s [~50 km/h].


http://ct09.espaces-naturels.fr/node/1648

Les spécialistes estiment qu’un vent de 25 km/h soufflant pendant une demi-journée est suffisant pour créer une plaque. Un vent plus violent aura la même action dans un laps de temps inférieur (1 heure pour un vent de 60 km/h.).
Mais il faudra bien se rappeler qu’ il n’est pas nécessaire d’avoir un vent violent pour la formation d’une plaque.

50-60 km/h (à 10 m du sol, qu’on retrouve dans les prévisions météo) est l’ordre de grandeur de la vitesse du vent à partir de laquelle on peut voir une plaque se former en direct autour de soi. On monte sans encombre en constatant du transport, puis on descend au même endroit 1h plus tard, et on peut déclencher une plaque dans la pente où on est monté.

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Oui bien sûr et on a vu des cas avec des dénouements bien pires que dans le cas que tu cites ; mais il y a une différence entre se jeter dans la gueule du loup, en se disant, « voyons si on est assez fort pour passer une nuit en hiver dans la tempête », ou « on est assez rapide pour passer avant quelle arrive » si ça ne va pas, on appelle les secours !! et aller se faire un petit tour pas loin du refuge (de jour, avec le soleil, juste le vent qui embette) pour se dégourdir les pattes plutôt que de jouer aux cartes ou dormir toute la journée.

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65 kg avec le matériel c’est tout de même un petit boulet :innocent:

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ils disaient pas ça en tirant le traîneau dans la neige lourde :smiley:

C’est sûr que les gratte à force c’est lourd

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Well… il y a un code couleur. Il est là pour une raison.
Feu rouge = n’y vas pas.
Feu jaune/orange = même chose qu’en voiture. Si tu le peux, freine et n’y vas pas = choisi un autre endroit, un autre itinéraire… etc. Si tu ne peux pas t’empêcher d’y aller, alors passe, mais avec prudence.

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Flemme de chercher dans mes sorties, mais doit y en avoir une quelque part où je suis toute penchée au col de Sormiou, soutenue par le vent… Après une journée en débardeur à la Bougie !
Fallait pas qu’il s’arrête, sinon le plat aurait piqué…!

On est trop habitué au luxe ici, quand ça souffle suffit d’aller grimper de l’autre côté.
Mais j’ai des souvenirs d’erreurs de choix où les rafales ont été source d’envol, ou de plaquage contre le caillou.
En ayant une bonne marge ça fait et ça bosse le gainage, dès que ca devient plus dur faut anticiper la rafale pour faire le mouv en synchro ! De chouettes souvenirs avec le recul mais clairement pas les journées les plus agréables.

Les arêtes ne sont pas une option qui m’attire quand ça souffle. Il n’y a qu’en expérimentant qu’on découvre les limites de notre plaisir puisque c’est ta question, idéalement si la maîtrise de la sécurité est quand même là c’est mieux : le déplaisir c’est chiant, le danger c’est grave.

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Gros mistral à la Sainte Victoire.
On est montés sous la Croix de Provence.
Plus on montait plus ça soufflait.
Un clou tous les 15m dans le III
Le vent faisait faire un énorme ventre à la corde qui créait un tirage impossible.
Sortie alors par le sentier vert …

Tu vas voir tu te fais ton idée mais mieux vaut avoir une réchappe dans la besace. Surtout qu’avec les phénomènes locaux la vitesse maxi est capricieuse.

Dans les calanques un vent sur Marseille de 30km/h c’est déjà bien gênant , car on n’est pas dans Marseille.

@Pepsi_100 , en complément du message de @Lulu002, 2 expériences de grimpe sous mistral dans les calanques:
1/ arête de Marseille, 50 km/ de mistral en hiver: tu ne t’entends pas, la corde est difficilement gérable , le froid etc change l’ambiance de la course. Mon collègue a eu très très peur => demi-tour avec rappel etc… ce fut bien galère.

2/ voie du temple au socle de la Candelle: à l’abris du mistral sauf dans la dernière longueur. Je me prenais des pierres régulièrement alors que je grimpais en tête et que nous étions seuls. C’est le mistral qui faisait tomber les pierres.

Grimper avec un vent fort, c’est pas plus dur. C’est plus dangereux et plus galère. Le seul avantage, c’est qu’il y a personne dans les voies…

Une bonne rafale de 100 km/h, sans faire le marseillais, ça cogne vraiment.