La Berner Zeitung de ce 6 juillet rapporte (en plus en accès libre) une simulation par l’ETHZ et l’UniFR du devenir de divers glaciers suisses d’ici 2100.
Il ne s’agit en l’occurence pas du massif du Mont Blanc, mais des glaciers du Rhône, de Morteratsch, d’Aletsch, du Gorner et de la Silvretta. C’est très interessant, effrayant et bien triste aussi.
Fonte du glacier d'argentière et de la mer de glace d'ici 2080-2090
Des quoi?
Triste ? Faut voir le verre à moitié plein .
Après tout Erik le Rouge a bien baptisé en son temps le Groenland « pays vert » ( donc hospitalier et sans désert glacé lors de sa découverte et avant le refroidissement qui les en chassât .
PS que d’alpage vont s’ouvrir avec de l’herbe bien verte pour faire revivre nos élevage de mouton à taille humaine ( à 23 euros le kilos ) quand ( enfin ) la dette du dumping néo-zélandais aura pris fin ( importation massive de viande de mouton détaxé depuis « l’affaire » du Rainbow Warriors ) .
C’est étonnant de continuer à voir cette étymologie du Groenland ressortie comme argument irréfutable que le réchauffement ne serait pas une mauvaise chose vu qu’il rendrait à ces régions austères les conditions idylliques qui y ont permis l’installation des Vikings.
Un esprit un tant soit peu critique devrait se dire que l’argument est vraiment très mince en soi, et se demander à quel point il est confirmé par des faits prouvés.
En l’occurrence, la science va tout à fait à l’encontre de cette affirmation. Déjà parce qu’il ne faisait pas plus chaud au Groenland il y a 1000 ans que de nos jours (par contre, il y a fait plus froid entre-temps, ce qui a d’ailleurs chassé les colonies vikings). Ce nom de ‹ pays vert › s’explique sans doute en partie par le fait que les Vikings s’étaient installés dans de minuscules territoires de l’extrême Sud, où poussaient des végétaux l’été bien sûr (mais sûrement pas des forêts, comme on peut parfois le lire !). Mais il s’explique surtout, très humainement, par la volonté des nouveaux arrivants de donner une image attirante de leur domaine auprès de leurs compatriotes restés au pays.
Il est d’ailleurs clairement indiqué dans la Saga d’Eric le Rouge que le nom a été spécialement choisi dans le but d’encourager les colons à s’y installer (chapitre 2: Saga d'Erik le Rouge).
Voir aussi l’article consacré par Le Monde à ce sujet: Hoax climatique #5 : « En l’an mil, il faisait bien plus chaud qu’aujourd’hui ! »
Merci @Francois_G453303 de prendre encore le temps d’écrire une réponse argumentée.
Il est malheureusement toujours beaucoup plus rapide d’écrire et propager des âneries que de les rectifier.
Merci d’avoir cette remise en ordre
Merde, moi qui pensais que nos descendants allaient tous déménager au Groenland pour pouvoir habiter un territoire vert et tempéré.
Comme quoi, avec un bon slogan, on arrive à tout vendre !
Même 1000 ans plus tard certains y croient encore
Quant aux futurs alpages que le retrait glaciaire ferait apparaître, encore faut-il qu’ils soient irrigués. Il y a trois ans, début août, j’avais bivouaqué un peu avant la moraine du glacier d’Arsine et le débit d’eau de fonte était maigre. On met encore des vaches sur cet alpage l’été, mais pour combien de temps ?
Yaka importer des moutons de Nouvelle-Zelande. On les met à la place des vaches.
Pour la tomme, c’est moins bien. Il y a aussi le zébu du Sénégal…
en général en dessous des glaciers c’est des cailloux. Avant que de la terre remplace les cailloux, ça va prendre du temps.
Ou ai-je écrit que la référence à l’étymologie du nom de baptême du Groenland était un argument « irréfutable » pour voir le réchauffement actuel comme une « bonne chose » .
Je tentais simplement d’imaginer les pâturage qui gagneraient sous le recul des déserts glacés d’altitude sous nos contrée .
J’y rajoutais quelques moutons histoire d’égayer le tableau et plutôt que de verser des larmes de crocodile et de me lamenter sur le sort des glaciers qui pour moi est scellés depuis 50 ans.
Toutes les multinationales de l’énergie ne rêvent que de voir s’ouvrir sans glace et en permanence les passages sur les côtes de l’Artique.
Elles aussi voit « le verre à moitié plein » pour toujours plus de profit.
Erik le Rpuge le banni et ses descendants ont subit un dérèglement climatique comme nous le subiront sans rien pouvoir faire pour le contrer à l’horizon du demi siècle voir plus .
Sous la pierre l’herbe verte .
Et sur l’herbe verte le mouton relocalisé.
Gain qui serait compensé par la perte de pâturages au profit des forêts du coup gain nul.
Ben non rien à voir justement.
Pas à la même vitesse, ni la même amplitude. Ça change pas mal de choses.
Subir c’est subir . Dans la notion de subir il y a celle de l’impuissance et de l’inexorable que l’on partage avec lui . L’amplitude et la rapidité ne change rien au résultat final. Il faudra disparaître .
PS Rappelons que notre nouveau président de la République vient d’annoncer son souhait « de protéger tous les fonds marin » à Lisbonne
Ça mange pas de pain . Et les glaciers ?
Et que le Haut Conseil pour le climat à noté que « « la France se place encore sur une trajectoire de réduction ( émission CO2 ) modeste deux fois trop lente » .
Y’a plus qu’à accélérer . .
Ben pourquoi ?
Il y a bien des paturages en plaine.
Par contre la productivité des paturages de basse altitude risque de baisser.
Un article du DL avec des images de l’évolution des glaciers autour de Chamonix, mais aussi de l’urbanisation, avec, en fin d’article, de sympathiques photos intéractives : avant/maintenant
Autant regarder sur l’original https://remonterletemps.ign.fr/ la qualité est bien meilleure !
Et on peut choisir exactement ce que l’on veut voir …