Kikou Christian
Il manque une question ouverte à ton sondage, du type « autre proposition pour sauvegarder la nature de Bleau ».
Sinon quid des
phytolaques d’Amérique toxiques qui détruisent la biodiversité de cette forêt.
"[i]c’est une plante toxique, à ne pas manipuler sans gants, à ne pas ingérer. Le pire, c’est que le Phytolaque provoque des catastrophes en détruisant la microfaune et la microflore du sol, c’est-à-dire la base de la biodiversité. Les vers de terres, acteurs majeurs de la fertilité des sols, disparaissent. Quasiment plus rien ne vit au pied des Phytolaques.
Des arrachages sont proposés, nécessitant beaucoup de bras bénévoles. Thierry Pain tient à jour la liste et l’état des parcelles de forêt contaminées. A titre d’exemple, Claude Bussy traite depuis 2008 la parcelle 230, avec son épouse et plusieurs membres de notre club, tandis que Dominique Colson traite une parcelle voisine. Vous trouverez ci-dessous quelques photos des chantiers, et un document qui vous permet d’entrer en contact pour des actions semblables[/i]."
Attention, les couper ne sert pas à grand chose. Il faut arracher la plante avec ses racines, ce qui est possible avec les jeunes pousses à la main protégée d’un gant mapa.
"Chez les humains, des soins médicaux, voire une hospitalisation, sauvent la vie de la plupart de ceux qui en ont touché sans précautions ou consommé. Outre des effets inflammatoires cutanés, on évoquera une modification de la proportion de leucocytes, des affections cardiaques, des diarrhées sanglantes « incoercibles », des brûlures buccales, oesophagiennes, gastriques, des vomissements, des embolies, des attaques rénales, etc. Comme pour d’autres plantes toxiques, cela n’empêche pas d’en tirer des molécules utilisées en pharmacologie, notamment en homéopathie. Il contient une protéine anti-virale, étudiée pour lutter contre le sida. Ses applications médicales en justifient la culture, mais il convient alors d’empêcher, par des filets ou autres, la dispersion de ses graines.
J’en ai même vu au Rocher Canon.